Examen du CFA 2025 : 51 000 candidats au Certificat de Fin d’apprentissage

Les ministres en charge de la formation professionnelle et de l’artisanat ont sillonné plusieurs centres d’examen à Lomé dans le cadre du Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA). Ce mercredi 3 septembre 2025. Objectif : constater le bon déroulement des épreuves et adresser des messages d’encouragement aux candidats.

Le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Isaac Tchiakpe, a mis en lumière l’intérêt croissant des jeunes pour les métiers techniques et artisanaux.

Avec 51 000 candidats enregistrés cette année contre 45 000 en 2024, l’augmentation de 11 % témoigne, selon lui, d’un engouement réel pour ces filières porteuses d’emploi. Il a souligné que le CFA représente un levier essentiel dans la lutte contre le chômage des jeunes, en valorisant des compétences directement opérationnelles.

Aux côtés de lui, le Professeur Kossivi Hounake, ministre délégué chargé de l’Artisanat, a insisté sur l’importance de la formation technique dans le développement national.

Pour lui, « on ne construit pas un pays uniquement avec des diplômés de l’université », et le CFA, avec ses 58 filières, est une réponse concrète aux besoins du marché.

La délégation ministérielle a visité plusieurs ateliers de spécialités variées : menuiserie aluminium, maçonnerie, électricité, esthétique, coiffure, entre autres. Sur le terrain, les encadreurs ont salué l’organisation mise en place par l’État, notamment la fourniture de kits et de matières d’œuvre adaptés.

Bernice Adama, présidente du jury 03 au centre d’Agoè centre, a détaillé les deux phases de l’examen : les épreuves pratiques, puis celles portant sur la technologie et la législation. Yawa Yabi épouse Pinheiro, directrice adjointe des examens et concours, a rappelé que le CFA vise à certifier des compétences concrètes comme la qualité du travail, la gestion du temps et l’autonomie.

Premier diplôme professionnel au Togo, le CFA offre une double opportunité : l’insertion directe sur le marché du travail ou l’installation en tant qu’artisan indépendant.

Au terme de leur visite, les ministres ont exprimé leur satisfaction et réitéré leur confiance en la jeunesse togolaise pour relever les défis du développement par le travail qualifié.

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