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Politique

Togo/politique : l’ADDI s’oppose aux « Sentinelles du Peuple » et dénonce un climat de peur

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ADDI
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Le parti Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI) hausse le ton. Dans un communiqué en date du 22 septembre 2025, la formation politique dirigée par le professeur Aimé Gogué appelle les autorités togolaises à mettre fin aux agissements des « Sentinelles du Peuple », une organisation accusée de semer la peur au sein de la population.

Le parti d’Aimé Gogué dénonce avant tout la multiplication des arrestations de personnalités politiques, sociales et culturelles ces derniers mois.

L’ancienne ministre des Armées, Marguerite Gnakadé, ainsi que le rappeur Aamron, figurent parmi les dernières personnes interpellées.

Pour le parti, cette vague d’arrestations illustre une politique de répression qui étouffe les voix dissidentes au lieu d’apporter des réponses concrètes aux problèmes que rencontre la population, notamment la vie chère et la montée de l’extrémisme violent.

« Le peuple togolais élève de plus en plus la voix pour dénoncer la situation délétère du pays », souligne le communiqué, mettant en garde contre une crise de confiance croissante entre le gouvernement et les citoyens.

Les « Sentinelles du Peuple » dans le viseur

C’est dans ce contexte que le parti du professuer Aimé Gogué cible directement l’association des « Sentinelles du Peuple », une structure qui se présente comme une organisation d’autodéfense.

Le parti l’accuse d’être composée de miliciens tolérés par les autorités, qui intimideraient régulièrement les opposants politiques.

« Il est inacceptable de tolérer de tels agissements dans une République », tranche Aimé Gogué et son parti, rappelant que la sécurité des citoyens doit relever exclusivement des forces de défense et de sécurité légalement instituées.

En appelant à la dissolution immédiate de cette organisation et de ses réseaux affiliés, le parti de l’opposition rejoint la position déjà exprimée par plusieurs acteurs de la société civile.

Ces derniers avaient adressé une lettre ouverte au gouvernement pour dénoncer le rôle trouble et les méthodes contestées des « Sentinelles du Peuple ».

L’affaire intervient à un moment charnière pour le Togo, marqué par l’entrée dans la Ve République et l’attente de la formation du premier gouvernement.

Pour de nombreux observateurs, la manière dont le pouvoir gérera ce dossier pourrait devenir un test de crédibilité, tant au niveau national qu’international.

Entre appels à l’apaisement et stratégie de fermeté, le gouvernement togolais est désormais placé devant un choix décisif. Celui de maintenir la tolérance vis-à-vis de cette organisation contestée ou donner un signal fort en faveur de la cohésion sociale et du respect des droits citoyens.

…ADDI…

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