Environement
Dodzi Kokoroko : “Notre maison brûle… au-delà de tout ce qui a été fait”
Published
4 jours agoon
By
Redaction
Le Professeur Komla Dodzi Kokoroko a officiellement pris fonction vendredi dernier en tant que ministre de l’Environnement, des Ressources forestières, de la Protection côtière et du Changement climatique. La cérémonie de passation de charge, présidée par le ministre secrétaire général du gouvernement, Stanislas Bamouni Baba, s’est déroulée dans une atmosphère empreinte de solennité et de reconnaissance mutuelle.
Le nouveau ministre succède à Foli-Bazi Katari et Richard Kangbeni, qui ont, chacun à leur tour, salué la compétence, le leadership et la vision de leur successeur.
« Je suis heureux parce que justement c’est le professeur Dodzi Kokoroko qui vient prendre ce bébé-là. À vous, monsieur le ministre entrant, je souhaite pleine réussite dans vos nouvelles fonctions », a déclaré Foli-Bazi Katari, visiblement confiant.
Richard Kangbeni, de son côté, a exhorté son successeur à poursuivre la dynamique déjà enclenchée.
« Vous prenez les rênes d’un département jeune et dynamique. Je ne doute point que sous votre leadership les efforts engagés seront consolidés et que de nouveaux horizons s’ouvriront pour nos côtes. Puisse Dieu vous inspirer, vous protéger et vous accompagner dans l’accomplissement de votre noble mission », a-t-il ajouté.
Dans son allocution, le professeur Dodzi Kokoroko a tenu à exprimer sa gratitude au président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, pour la confiance renouvelée. Il a également salué le travail de ses prédécesseurs avant d’appeler à une gouvernance centrée sur la performance et la redevabilité.
« Être ministre, c’est avoir le bail le plus précaire », a-t-il lancé avec humour, avant de rappeler l’urgence environnementale : « Notre maison brûle, nos côtes restent saccathées et érodées au-delà de tout ce qui est fait. Le travail, tout le travail et rien que le travail doit être au cœur de notre gouvernance avec en creux la performance, l’efficacité, l’efficience et la redevabilité. »
Pour le nouveau ministre, le département de l’Environnement ne doit pas se limiter à une simple administration publique, mais devenir un instrument d’action républicaine et morale envers les générations futures.
« Ensemble, gardons le Togo bleu, vert et viable », a conclu le ministre Kokoroko, fixant ainsi le cap de son mandat.
Cette nomination s’inscrit dans la volonté du gouvernement togolais de renforcer la synergie entre la protection de l’environnement, la gestion durable des ressources naturelles et la lutte contre le changement climatique, dans la continuité de la politique nationale de développement durable.