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Togo : le ministre Mama Omorou recadre les présidents des universités publiques
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3 semaines agoon
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Redaction
Les présidents des universités publiques du Togo ont l’obligation de respecter les textes encadrant l’organisation interne des établissements et la nomination des responsables.
Mama Omorou, ministre de l’éducation nationale l’a formellement rappelé C’est dans une note officielle du ministre de l’Éducation nationale, datée du 6 novembre 2025.
Dans cette correspondance, le ministre a souligné « l’impératif de respecter scrupuleusement le cadre légal et réglementaire » régissant les universités publiques.
Il a notamment fait référence à la loi n°97-14 du 10 septembre 1997 modifiée en 2014, qui définit ces établissements comme des entités scientifiques et culturelles dotées d’une autonomie administrative et financière, mais soumises à des règles précises en matière de nomination.
Le ministre insiste particulièrement sur le fait que la création de nouvelles directions, services, entités administratives ou techniques, ainsi que la nomination de leurs responsables, ne peut en aucun cas être décidée unilatéralement par un président d’université sans une autorisation expresse du ministère.
Toute initiative prise en violation des textes est « considérée comme nulle et de nul effet » et ne saurait être reconnue par l’autorité de tutelle, prévient le ministre dans des termes sans ambiguïté.
Cette mise au point intervient alors que plusieurs actes récemment posés dans certaines universités publiques — notamment à l’Université de Lomé — ont suscité des interrogations sur leur conformité au cadre réglementaire.
En effet, le président de l’Université de Lomé a décidé le 8 octobre de la création d’un poste de Directeur de Cabinet du Président de l’Université de Lomé.
Un second arrêté pris le même jour ́nomme M. Sosoe Kodjo, Maître Assistant en service à la faculté des sciences de l’homme et de la société, Directeur de Cabinet du Président de l’Université de Lomé.
Le ministre togolais de l’éducation nationale rappelle, dans sa correspondance, que toute nomination doit résulter d’un décret ou d’un arrêté, selon le cas, après délibération des instances compétentes.
Il a invité ainsi les présidents d’universités à se référer systématiquement aux services compétents avant toute initiative relative à l’organisation interne ou à la nomination de responsables, afin d’éviter tout dépassement de prérogatives.
La note se termine par un appel à « veiller scrupuleusement à l’application » des dispositions en vigueur afin de garantir une gestion conforme aux exigences légales du secteur de l’enseignement supérieur.
