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Faits divers

Togo/Urgent: Violent incendie près du Grand marché de Lomé

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Un violent incendie s’est déclenché ce lundi 14 avril 2025 à Lomé. Non loin du très fréquenté bâtiment NOPATO, en plein cœur de la zone du Grand Marché, un violent incendie a éclaté, transformant les ruelles animées en une situation de chaos et de panique.

L’origine de ce violent incendie

Mais ce sinistre n’est pas un feu ordinaire. Selon les premières informations relayées par Togoscoop, le bâtiment touché hébergeait des activités de commerce de produits chimiques parmi lesquels de l’acide ce qui aurait fortement alimenté la virulence des flammes.

Les explosions intermittentes, probablement causées par la nature des substances stockées, ont semé la peur parmi les riverains.

Très vite, les sapeurs-pompiers ont été mobilisés, épaulés par les agents de l’Agence Nationale d’Assainissement et de Salubrité Publique (ANASAP) ainsi que les forces de police.

Malgré leur réactivité, l’intervention s’est heurtée à deux obstacles majeurs : l’accès difficile à cette partie dense et enclavée du marché, et surtout, les risques liés à la présence de matières dangereuses.
À l’heure où ces lignes sont écrites, aucun bilan officiel n’a été établi. Les autorités restent prudentes, évoquant la complexité de la situation. Aucune victime n’a encore été confirmée, mais les dégâts matériels pourraient s’avérer importants. Des témoins parlent de commerces réduits en cendres et de pertes qui pourraient se chiffrer en millions de francs CFA.

Face à l’urgence, un appel clair a été lancé : éviter le secteur et ne pas entraver les opérations de secours. La priorité des autorités est désormais de contenir le feu, sécuriser les lieux et évaluer les dangers persistants.

Cet incident soulève par ailleurs une question cruciale : dans quelle mesure les normes de sécurité sont-elles respectées dans les zones commerçantes densément peuplées comme celle du Grand Marché ? Une enquête devrait être ouverte dans les jours à venir.

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Trafics humains : des togolais exploités dans une fausse filière vers le Canada

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Un vaste réseau de trafics humains a été démantelé en Côte d’Ivoire, grâce à une série de descentes policières coordonnées avec le soutien d’Interpol. Triste reflet d’un phénomène grandissant en Afrique de l’Ouest. Au total, 33 ressortissants ouest-africains, dont plusieurs togolais, ont été secourus après avoir été piégés par des recruteurs véreux leur promettant des emplois fictifs au Canada.

Les victimes, originaires du Bénin, du Burkina Faso, du Ghana et du Togo, ont été attirées par des offres alléchantes de migration professionnelle. Selon un communiqué publié mardi par Interpol, ces personnes ont versé jusqu’à 9 000 dollars chacune pour obtenir des documents et assurances de départ. Mais une fois en Côte d’Ivoire, elles ont été réduites au silence, exploitées, et contraintes à participer activement à l’escroquerie.

Le stratagème du réseau reposait sur une mise en scène élaborée : les victimes étaient forcées de fréquenter des lieux huppés hôtels, restaurants, centres commerciaux pour alimenter des récits fictifs de réussite au Canada, diffusés ensuite sur les réseaux sociaux. Le but : tromper d’autres jeunes candidats à l’exil, en quête d’une vie meilleure à l’étranger.

« Les trafiquants allaient jusqu’à restreindre les communications avec les familles pour maintenir l’illusion. C’était une exploitation psychologique aussi bien que physique », indique Interpol.

Trafics humains, phénomène grandissant

L’affaire a éclaté en février dernier, après que le père de deux jeunes Ghanéens portés disparus a alerté les autorités locales. Une opération conjointe entre les forces de sécurité de la Côte d’Ivoire et du Ghana a alors permis d’identifier le lieu de détention et de mener à bien l’intervention

Youssouf Kouyaté, directeur général de la Police nationale de Côte d’Ivoire, a salué cette opération contre les trafics humains, comme un exemple de coopération régionale efficace. Il a également rendu hommage aux victimes pour leur courage et leur rôle décisif dans le démantèlement du réseau.

Les personnes libérées ont été prises en charge par une ONG spécialisée, qui leur fournit un soutien psychologique et une aide à la réinsertion.

l’Interpol a rappelé que ces trafics humains, type d’escroquerie, à mi-chemin entre traite humaine et cybercriminalité, gagne du terrain dans la région.

En 2024, plus de 300 arrestations liées à des réseaux similaires ont été enregistrées.

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Togo/Révision électorale : 2 agents exclus pour escroquerie dans la zone 3

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Au Togo, la révision électorale se poursuit à l’intérieur du pays. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) continue également sa mission de transparence et d’intégrité dans le cadre du processus de révision des listes électorales. Deux agents, Komi Able, agent technique (F90042) affecté au Hub de Kara, et Marcus Koboyoo Palanga, opérateur de saisie (OP14832) affecté à la CELI de la Binah, ont été formellement exclus du processus dans la zone 3.

Cette décision, rendue publique ce week-end en pleine révision électorale, fait suite aux résultats d’enquêtes internes menées par les services techniques de la CENI, qui ont conclu à des actes d’escroquerie et de complicité d’escroquerie de la part des deux agents.

Dans une note officielle, le président de la CENI, Dago Yabre, a instruit les responsables concernés notamment le président de la sous-commission des opérations électorales, le coordonnateur du Centre national de traitement des données (CNTD), la SNEDAI (Société nationale d’édition des documents administratifs et d’identification) et le président de la CELI de la Binah de veiller scrupuleusement à l’exécution immédiate de la mesure d’exclusion.

« Il est impératif de préserver l’intégrité du processus électoral. Toute dérive, aussi minime soit-elle, sera sanctionnée avec rigueur », a rappelé un membre du bureau exécutif de la CENI sous couvert d’anonymat.

Cette exclusion en pleine révision électorale n’est pas un cas isolé. Il y a quelques semaines, un autre agent, Atayevi Kadja, opérateur de saisie, avait déjà été écarté pour comportement indélicat et insubordination.

Révision électorale sans tolérance

La CENI semble ainsi vouloir marquer une rupture claire avec toute forme de légèreté ou de mauvaise foi dans la gestion du processus électoral, dans un contexte national où la crédibilité des opérations électorales reste un enjeu crucial.

Transparence, discipline et responsabilité sont désormais les mots d’ordre qui encadrent le travail des agents impliqués dans la révision des listes.
Cette décision vient renforcer le message selon lequel aucune tolérance ne sera accordée aux manquements, quel que soit le niveau de responsabilité des individus concernés.

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Togo: A la recherche d’une nouvelle génération de sous-officiers, un recrutement est lancé

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Un concours national de recrutement direct pour élèves sous-officiers d’active se tiendra le 28 juin 2025. Il offre une opportunité concrète aux jeunes Togolais de s’engager au service de la patrie. Le ministère des Armées du Togo lance cet appel solennel à la jeunesse dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires croissants.

Cette campagne de recrutement, ouverte aux candidats des deux sexes, s’inscrit dans la dynamique de modernisation et de rajeunissement des Forces armées togolaises (FAT). Elle vise à renforcer les capacités opérationnelles de l’institution militaire, tout en offrant aux jeunes citoyens un parcours structurant fondé sur la discipline, le mérite et l’honneur.

Le concours se déroulera simultanément sur deux sites : le camp Général Gnassingbé Eyadéma à Lomé et le lycée Kara, au nord du pays. Les candidats retenus intégreront l’École nationale des sous-officiers de Témédja (ENSO-T), prestigieux centre de formation militaire situé dans la région des Plateaux.

L’ENSO-T est reconnue pour former les cadres intermédiaires de l’armée, appelés à encadrer les unités sur le terrain, à faire preuve de leadership et à assumer des responsabilités opérationnelles.

Pour postuler, les les futurs sous-officiers doivent remplir plusieurs conditions strictes : être Togolais de naissance, âgés de 18 à 24 ans au 31 décembre 2025, titulaires du baccalauréat ou d’un diplôme équivalent, mesurer au moins 1,70 m (hommes) ou 1,65 m (femmes), être célibataires sans enfant, et médicalement aptes selon les normes en vigueur dans les forces armées.

Au-delà d’un simple concours, cette initiative incarne une volonté politique forte : celle d’impliquer davantage la jeunesse togolaise dans la défense nationale, à un moment où les menaces liées à l’extrémisme violent et aux instabilités transfrontalières se multiplient dans la sous-région.

Des sous-officiers, un engagement pour la paix et la sécurité

Le ministère des Armées rappelle que servir sous les drapeaux, c’est faire preuve de patriotisme, de rigueur et d’engagement envers la paix et la sécurité du Togo. Il invite donc les jeunes remplissant les critères à saisir cette opportunité pour devenir les piliers de la défense et de la stabilité nationales.

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Ghana : 219 jeunes libérés d’un réseau de traite et de cybercriminalité

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L’Office de lutte contre la criminalité économique et organisée (EOCO) du Ghana a démantelé un vaste réseau de traite d’êtres humains associé à des activités de cybercriminalité. Le réseau a été localisé à Oyarifa, dans la capitale Accra.

L’opération a permis de libérer 219 jeunes, majoritairement originaires d’Afrique de l’Ouest, retenus sous de fausses promesses d’emplois dans des conditions précaires et exploitantes.

Les victimes, parmi lesquelles plusieurs mineurs, étaient utilisées dans des escroqueries numériques, parfois depuis plus d’un an, sans rémunération ni liberté de mouvement. Du matériel informatique et des preuves de fraude ont été saisis.

Un processus rigoureux d’identification des victimes et de tri des suspects est en cours, avec le soutien de la Haute Commission du Nigeria et d’autres partenaires régionaux.

D’autres opérations au Ghana

Des mesures de rapatriement sont prévues pour les victimes, tandis que l’EOCO annonce le lancement d’opérations similaires dans d’autres zones ciblées.

L’affaire met en lumière les nouvelles formes d’exploitation liées à la cybercriminalité dans la sous-région ouest-africaine et appelle à un renforcement de la coopération régionale.

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Côte d’Ivoire : un artiste condamné pour détention de drogue

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L’artiste chanteur ivoirien Amadou Traoré, 27 ans, est impliqué dans une affaire de drogue. Le tribunal correctionnel d’Abidjan-Plateau a rendu son verdict, mardi 15 avril 2025.

Le prévenu a été condamné à six mois de prison ferme assortis d’une amende de 300 000 francs CFA, pour possession de substances illicites en vue de leur consommation.

Les faits se sont déroulés quelques semaines auparavant, dans le quartier d’Adjamé, à proximité de la préfecture de police. Une patrouille de routine de la police nationale avait tenté de contrôler une moto transportant trois passagers.

Le conducteur, en tentant de fuir, a perdu le contrôle du véhicule, qui a chuté sur la chaussée. Tandis que les deux autres passagers ont réussi à prendre la fuite, Amadou Traoré, blessé au bras, a été appréhendé sur place.

À quelques mètres de la moto renversée, les agents ont retrouvé un sac contenant une quantité non précisée de drogue. Le jeune homme a été immédiatement interpellé et placé en garde à vue.

L’artiste nie les fait

À l’audience, Amadou Traoré a nié toute implication. Il a affirmé avoir demandé à ses connaissances de le déposer à un événement musical et a soutenu ne pas être au courant du contenu du sac abandonné.

« Ce sac ne m’appartient pas. Je ne savais même pas qu’il y avait de la drogue », a-t-il déclaré devant les juges.

La défense, représentée par son avocat, a plaidé l’absence de preuves directes et a dénoncé une décision injuste, estimant que son client ne devait pas porter seul la responsabilité d’un acte commis par un groupe dont deux membres restent introuvables.

Malgré ces arguments, le tribunal a estimé que la proximité entre l’artiste et les faits était suffisante pour établir sa culpabilité. La décision de la cour s’inscrit dans un contexte de lutte renforcée contre la consommation et le trafic de stupéfiants, notamment dans les milieux urbains et artistiques.

Cette affaire relance le débat sur les pressions sociales pesant sur les jeunes artistes en Côte d’Ivoire, souvent confrontés à des conditions de vie précaires et à un encadrement limité, dans un environnement où les risques de marginalisation ou de dérive restent élevés.

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