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Politique

Togo : un nouveau décret fixe le nombre de conseillers municipaux par commune

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Le gouvernement togolais a promulgué un nouveau décret précisant le nombre de conseillers municipaux et d’adjoints au maire pour chaque commune du pays. Ce texte, signé par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, et le ministre de l’Administration territoriale, Hodabalo Awaté, vise à harmoniser et à actualiser les dispositions en matière de décentralisation.

Le décret n° 2025-003/PC, daté du 21 mai 2025, abroge les anciennes règles établies par le décret n° 2018-029/PR du 1er février 2018. Il s’appuie sur des textes fondamentaux, dont la Constitution du 6 mai 2024 et les lois relatives à la décentralisation, ainsi que sur les données du 5ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5).

Selon le nouveau décret, le nombre de conseillers municipaux et d’adjoints au maire varie en fonction des communes et des régions. 

Décisions du nouveau décret

– Dans la région des Savanes, la commune de Tône 1 (chef-lieu Dapaong) compte 23 conseillers et 4 adjoints, tandis que Kpendjai-Ouest 2 (chef-lieu Mandouri) en a 11 et 1.  

– Dans la région Maritime, Agoé-Nyvé 1 et 4 ainsi que plusieurs communes du Golfe disposent de 23 conseillers et 4 adjoints, reflétant leur importance démographique ou administrative.  

– Dans la région des Plateaux, la commune d’Anié 1 compte 19 conseillers et 3 adjoints, tandis que d’autres, comme Est-Mono 1, en ont 11 et 1.  

Ce décret s’inscrit dans la continuité des efforts du Togo pour moderniser sa gouvernance locale et renforcer l’autonomie des communes.

Il tient compte des réalités démographiques et territoriales actuelles, tout en simplifiant le cadre juridique existant.  

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Politique

Togo : Plusieurs cadres du NET convoqués devant le Conseil de discipline

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L’atmosphère s’alourdit au sein du Nouvel Engagement Togolais (NET). Huit cadres, anciens et actuels membres influents du parti, sont convoqués devant le Conseil de discipline pour répondre à de graves manquements présumés aux règles du parti.

L’information est contenue dans une note interne, référencée N° 008/2025/BEN/PR-NET, signée par le président national, Jules A. Amim, ce 22 mai 2025.

NET : Voici les personnes convoquées

Gontran YAGUIWATA, adjoint au maire d’Agoè-Nyivé 1

Tanko Ismaël MAMOUDOU, conseiller municipal du Golfe 3

Séidou ADOU, ex-secrétaire exécutif

Magloire ATTOH-MENSAH, ex-conseiller du bureau national

Rabiou ALASSANI, chargé de communication du parti

Komlan EFABO, ex-trésorier adjoint

Alves NAOTO, ex-secrétaire général adjoint

D’après la note, la convocation est prévue pour le 30 mai 2025 à 18h30, devant le Conseil de discipline du bureau national.

Cette initiative, selon le document, intervient suite à des « faits portés à la connaissance des instances dirigeantes » du parti.

Les concernés sont soupçonnés de manquements graves aux obligations statutaires et aux principes fondamentaux qui régissent la formation politique.

Le président du parti, Jules A. Amim, appelle les intéressés à se présenter pour fournir des explications sur les faits reprochés, conformément aux statuts et au règlement intérieur du NET.

Affaire à suivre…

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Politique

Municipales 2025 : Faure Gnassingbé change la donne pour les candidates

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Bonne nouvelle pour les candidats aux prochaines élections municipales. Le montant du cautionnement exigé pour participer au scrutin du 10 juillet prochain a été officiellement revu à la baisse. Initialement fixé à 50.000 FCFA par candidat, et réduit de moitié pour les femmes, il passe désormais à 25.000 FCFA, avec une réduction de moitié pour les candidatures féminines, soit 12.500 FCFA.

Cette décision prise à l’approche des municipales est contenue dans un décret pris ce mercredi par le Président du Conseil, Faure Gnassingbé. C’est suite à l’examen d’un rapport émis par le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie coutumière.

La mesure répond à une demande exprimée lors de la récente réunion du Cadre permanent de dialogue et de concertation (CPC), où plusieurs acteurs politiques et de la société civile ont plaidé pour un assouplissement des conditions de participation, notamment en faveur des femmes et des jeunes.

En plus de soulager la charge financière des candidats, cette décision s’inscrit dans une dynamique de promotion de l’inclusion politique et de renforcement de la démocratie locale. Elle encourage une participation accrue des femmes dans la gestion des affaires publiques, un enjeu encore crucial dans de nombreuses localités.

Les candidats pour les municipales 2025 saluent la décision

Les partis politiques et les candidats indépendants ont salué cette initiative qui, selon eux, démontre une volonté d’ouverture et de justice électorale dans le processus en cours.

Les préparatifs se poursuivent donc dans un climat d’apaisement et de concertation, à moins de deux mois d’un scrutin municipal qui s’annonce décisif pour le renforcement de la gouvernance locale au Togo.

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Politique

Togo/municipales : quand la course cale au départ

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Municipales 2025 – Lors de la 20e séance du Cadre permanent de concertation (CPC), tenue ce lundi à Lomé, plusieurs partis politiques ont proposé le report des élections municipales, initialement prévues pour le 10 juillet 2025. Cette demande s’inscrit dans un ensemble de préoccupations exprimées par les membres du CPC en vue d’une meilleure organisation du scrutin.

Les responsables politiques estiment que les conditions actuelles ne permettent pas à tous les partis d’être prêts, notamment en ce qui concerne les difficultés liées à l’obtention des certificats de résidence, indispensables pour déposer les candidatures.

Plusieurs candidats se heurtent à des montants jugés excessifs exigés par certains maires pour la délivrance de ces documents, en raison d’une mauvaise interprétation des textes en vigueur.

Autre point soulevé, la nécessité de réduire le montant de la caution à verser pour faire acte de candidature, une mesure qui permettrait, selon eux, de faciliter la participation, notamment celle des femmes.

Les partis ont également appelé à une recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dont certains membres actuels sont en fin de mandat. Ils estiment qu’un renouvellement de cette institution contribuerait à renforcer la transparence du processus électoral.

S’exprimant à l’issue des discussions, le président du CPC, Me Mouhamed Tchassona Traoré, a indiqué que toutes les propositions seront transmises aux autorités compétentes.

« Nous attendons des réponses positives qui puissent satisfaire l’ensemble des formations politiques, désireuses de participer activement aux prochaines élections municipales », a-t-il déclaré.

Le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awaté, a assuré que les conclusions de la séance seront prises en compte dans le respect des institutions républicaines, tout en appelant les acteurs politiques à travailler dans un esprit de dialogue et de respect des lois.  

… Municipales 2025 …

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Togo : les députés formés à une meilleure collaboration avec la société civile

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Une journée d’échanges et de renforcement de capacités a réuni à Lomé ce mardi 20 mai 2025 une trentaine de députés membres des 9 commissions permanentes de l’Assemblée nationale. Objectif : réfléchir à des moyens concrets d’intégrer les organisations de la société civile (OSC) dans le travail parlementaire, notamment dans le suivi et le contrôle de l’action gouvernementale. Les travaux s’inscrivent dans le cadre du projet « Des législatures inclusives pour des politiques sensibles au genre ».

Organisée conjointement par le Centre parlementaire canadien et le Centre africain des affaires parlementaires, cette session vise à renforcer l’engagement des élus pour une gouvernance plus participative et plus ouverte aux citoyens.

À travers des présentations et des discussions interactives, les députés ont exploré différentes pistes pour collaborer efficacement avec les OSC.

Le premier module de formation, animé par le sociologue et consultant Bernard Bokodjin, a porté sur l’importance et les défis de l’implication des OSC dans le contrôle parlementaire de l’exécutif. Il a rappelé que ce contrôle est essentiel pour assurer la transparence, la redevabilité et le bon fonctionnement des institutions.

Selon lui, les organisations de la société civile peuvent jouer un rôle clé en fournissant des informations issues du terrain, en menant des actions de plaidoyer, en participant à l’élaboration des lois, et en facilitant le dialogue entre élus et citoyens. Il a également présenté des exemples inspirants du Rwanda, du Kenya, de l’Espagne et de l’Afrique du Sud, où la coopération entre parlementaires et OSC a produit des résultats concrets.

Le deuxième module, consacré aux approches innovantes, a permis aux députés d’identifier plusieurs leviers pour renforcer la participation des OSC.

Dialogue entre les députés et les OSC

Parmi les solutions proposées figurent la création de cadres formels de dialogue entre les commissions parlementaires et les OSC, et l’envoi des projets de loi aux OSC pour avis ou recommandations. Ainsi que l’organisation de séminaires conjoints pour réfléchir ensemble aux priorités nationales, la mise en place d’une plateforme numérique permettant une interaction continue, et la participation directe des OSC à certains travaux parlementaires.

Les députés ont aussi insisté sur l’importance de former les OSC pour qu’elles puissent mieux comprendre leur rôle dans la gouvernance et s’y engager de manière constructive.

Cette session a été largement saluée par les participants pour sa richesse en contenu et la qualité des échanges. Elle a permis aux parlementaires de mieux comprendre les enjeux de la collaboration avec la société civile, dans un contexte où les citoyens attendent de plus en plus de transparence, de redevabilité et d’efficacité dans l’action publique.

À travers ce type d’initiative, l’Assemblée nationale du Togo confirme sa volonté d’être un Parlement moderne, inclusif et à l’écoute, capable de s’appuyer sur la société civile pour mieux répondre aux attentes des populations.

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Parlement de la CEDEAO : 1ère session ordinaire, cap sur l’intégration régionale

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La première session ordinaire de l’année 2025 du Parlement de la CEDEAO s’est ouverte ce mardi 20 mai à Abuja, au Nigéria. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Hadja Mémounatou Ibrahima, présidente de l’institution, en présence de plusieurs personnalités, dont le président du Sénat nigérian, Godswill Akpabio, et le président de la Commission de l’organisation, Dr Omar Alieu Touray.

Le parlement et l’intégration régionale

Cette session, qui se tient du 20 au 31 mai, vise à examiner et adopter les rapports issus des récentes activités parlementaires et à renforcer la réflexion sur l’intégration régionale. Elle s’inscrit dans un contexte symbolique, marqué par les 50 ans de la CEDEAO et les 25 ans du Parlement communautaire.

Dans son allocution, Hadja Mémounatou Ibrahima a salué les efforts des fondateurs de la CEDEAO et exprimé la gratitude du Parlement envers le président nigérian Bola Ahmed Tinubu pour son soutien.

Elle est revenue sur les principales activités menées cette année, notamment le séminaire de Lagos en mars sur l’avenir de l’intégration régionale, et deux réunions délocalisées à Banjul et à Lomé, consacrées respectivement au retrait de certains États membres et aux défis du transport aérien en Afrique de l’Ouest.

La session permettra également de faire le point sur les participations internationales du Parlement, dont celles à Tashkent, Séoul, Brazzaville, Rabat et au Forum de Crans Montana.

La présidente a réaffirmé l’engagement des représentants des peuples à œuvrer pour une organisation sous-régionale plus intégrée, stable et prospère.

Joël D.

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