La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont fait un pas important vers la paix. Leurs représentants ont paraphé mercredi à Washington le texte d’un futur accord de paix, selon un communiqué du Département d’État américain, partagé par Tina Salama, porte-parole du président congolais Félix Tshisekedi.
Ce projet d’accord vise à mettre fin aux combats entre les deux pays. Il sera signé officiellement le 27 juin lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères.
Le document comprend plusieurs engagements importants. Entre autres, respecter les frontières de chaque pays, cesser les hostilités, retirer les troupes du terrain, désarmer les groupes armés non officiels, et réintégrer certains combattants dans les forces régulières, sous certaines conditions.
Un conflit long et douloureux entre RDC et Rwanda
La RDC accuse le Rwanda de soutenir le groupe armé M23-AFC, actif dans l’Est du pays. Des rapports des Nations Unies confirment que ce groupe reçoit de l’aide en armes et en hommes, et que le conflit est lié à l’exploitation illégale des minerais présents dans la région.
Lors d’une attaque pour tenter de contrôler la ville de Goma, l’armée rwandaise aurait tué 8 500 civils en seulement quatre jours, selon les chiffres officiels de la RDC.
Le président Félix Tshisekedi a plusieurs fois affirmé qu’il veut mettre fin à cette guerre qui dure depuis des décennies.
Des efforts de paix soutenus par les États-Unis et le Qatar
En 2024, le président Tshisekedi avait surpris en rencontrant son homologue rwandais Paul Kagame au Qatar. Depuis cette rencontre, les négociations pour la paix se sont accélérées, avec le soutien des États-Unis et l’observation du Qatar.
Les discussions actuelles à Washington donnent de l’espoir, mais tout dépendra de l’application réelle de l’accord sur le terrain.
Les habitants de l’Est de la RDC attendent la fin des violences depuis longtemps. Beaucoup espèrent que l’accord prévu le 27 juin sera le début d’une paix durable entre les deux pays voisins.
