Le Togo franchit une étape importante dans sa politique éducative. Alors que le pays accusait il y a quelques années un déficit de 41 % en personnel enseignant, ce manque est aujourd’hui réduit à seulement 9 %, selon les autorités.
Pour consolider cette dynamique, le ministre des Enseignements primaire et secondaire, Komla Dodzi Kokoroko, a annoncé l’arrivée prochaine de 5 000 enseignants supplémentaires, tous niveaux confondus. Un renforcement jugé nécessaire face à l’évolution démographique et aux départs à la retraite.
« Nous devons anticiper les besoins croissants en enseignants. C’est une dynamique que nous poursuivrons jusqu’en 2030, avec des campagnes de recrutement régulières », a-t-il déclaré dimanche sur les ondes de la radio nationale.
Au-delà du quantitatif, l’accent est également mis sur la qualité de l’enseignement. Chaque année, 2 500 enseignants sont formés dès leur entrée en fonction, puis accompagnés par des modules de formation continue.
Ces programmes visent à intégrer des approches pédagogiques modernes, favorisant l’autonomie et les compétences des élèves.
Sur le plan des infrastructures, plus de 5 000 salles de classe ont été construites et équipées ces dernières années. Le gouvernement mise désormais sur la digitalisation des établissements, avec de nouveaux projets en cours.
Ces efforts s’inscrivent dans la perspective de la prochaine rentrée scolaire. L’année académique 2024-2025 s’est achevée sur des résultats globalement positifs : 71,38 % de réussite au CEPD, 53,13 % au BEPC, 62,49 % au BAC 1 et 72,43 % au BAC 2.
Le Togo confirme ainsi son engagement à garantir un enseignement accessible et de qualité pour tous, en misant à la fois sur les ressources humaines, la modernisation des pratiques pédagogiques et l’amélioration du cadre d’apprentissage.
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