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Politique

Un juge sénégalais de la CPI sanctionné par Trump

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Les États-Unis ont annoncé mercredi de nouvelles sanctions visant quatre hauts magistrats de la Cour pénale internationale (CPI)

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CPI – Les États-Unis ont annoncé mercredi de nouvelles sanctions visant 4 hauts magistrats de la Cour pénale internationale (CPI). Parmi eux, le Sénégalais Mame Mandiaye Niang, procureur à La Haye, figure désormais au cœur d’un bras de fer entre Washington et l’institution judiciaire internationale.

Juriste reconnu, Mame Mandiaye Niang s’est illustré par son engagement en faveur de la lutte contre l’impunité en Afrique et dans le monde. Son expérience dans les enquêtes sur les crimes internationaux l’a propulsé au sein du bureau du procureur de la CPI, où il est considéré comme l’un des piliers du parquet.

Mais pour l’administration Trump, Niang, aux côtés de trois autres magistrats – la juge canadienne Kimberly Prost, le juge français Nicolas Guillou et la procureure fidjienne Nazhat Shameem Khan – aurait « directement participé aux efforts déployés par la CPI pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre des ressortissants des États-Unis ou d’Israël, sans le consentement de l’un ou l’autre de ces pays ».

Sanction CPI : Netanyahu salue les sanctions

La décision américaine a été chaleureusement accueillie par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a félicité Marco Rubio, secrétaire d’État de Trump, pour cette action « décisive ».

Netanyahu, pourtant lui-même sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par la CPI en novembre 2024 pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza, accuse la Cour de mener une « campagne de diffamation » contre Israël et son armée.

Ces sanctions renforcent les critiques déjà formulées contre la politique de Washington vis-à-vis de la justice internationale.

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