La décision de SUNU Bank Togo de licencier 42 employés pour « motif économique » continue de susciter la colère des organisations syndicales. Dans une lettre adressée, le 26 aout 2024, au président du Conseil d’administration de la banque, basé à Abidjan, la Coordination des Centrales Syndicales du Togo (CCST) dénonce une mesure « injustifiée » et prise « sans consultation préalable » avec les représentants des travailleurs.
Parmi les licenciés figure le secrétaire général du Groupe des Syndicats Autonomes (GSA), Baba Awoula Yati, également porte-parole en exercice des centrales syndicales. Un choix que les organisations jugent particulièrement préoccupant, car il touche directement un leader syndical en fonction.
Les centrales disent « protester énergiquement » contre cette décision et exigent son annulation. Elles appellent la direction de SUNU Bank à s’asseoir autour de la table avec les autorités togolaises afin de privilégier « une solution négociée, apaisée et bénéfique à tous ».
Mise en garde
Elles préviennent toutefois que, faute de négociations, les secrétaires généraux « ne seront pas responsables de ce qui adviendra dans ce dossier », laissant planer la menace de nouvelles actions syndicales.
SUNU Bank Togo, filiale du groupe bancaire panafricain SUNU, est aujourd’hui l’une des principales institutions financières du pays. Mais cette crise avec le monde syndical risque de fragiliser son image et de tendre encore davantage le climat social.
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