Coupe du monde 2026 : Les Éperviers volent bas… très bas

Les Éperviers du Togo ne semblent plus avoir d’ailes depuis quelques années. Et ils ne l’ont pas déployé davantage vendredi à Nouadhibou, où ils ont subi une nouvelle désillusion en s’inclinant 2-0 face à la Mauritanie, pourtant lanterne rouge du groupe B, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Dans une rencontre pourtant cruciale, les hommes de Daré Nibombé ont livré une prestation terne, sans éclat, ni révolte. Peu inspirés offensivement, fébriles en défense, les Togolais ont encaissé deux buts sans jamais réellement inquiéter les Mourabitounes, qui n’avaient jusque-là pas gagné le moindre match dans ce groupe.

Le retour de Daré Nibombé, ancien capitaine emblématique et fin connaisseur du nid togolais, avait nourri de timides espoirs chez les supporteurs. Mais après cette nouvelle contre-performance, le constat est implacable : les Éperviers ne décollent toujours pas.

Une élimination presque actée

Ce revers vient sceller presque définitivement les espoirs de qualification du Togo pour la Coupe du monde 2026. Engluée en bas de tableau, la sélection togolaise voit s’éloigner les premières places du groupe, dominé désormais par une République Démocratique du Congo solide, qui s’est imposée 4-1 face au Soudan du Sud dans le même temps.

Chaque point devient précieux dans cette phase de qualification, et le Togo semble désormais hors course. Les matchs à venir n’auront plus d’enjeu véritable, si ce n’est celui de sauver l’honneur et commencer à préparer l’avenir.

Cap sur la reconstruction

Le prochain rendez-vous des Éperviers est fixé au 9 septembre, à Lomé, contre le Soudan, dans un Stade de Kégué où l’ambiance risque d’être lourde. La frustration grandit dans les tribunes, et les supporteurs oscillent désormais entre résignation et colère.

Pour beaucoup, il faut tourner la page de cette campagne et se projeter vers un véritable chantier de reconstruction.

La reprise en main de l’équipe par Nibombé avait suscité un peu d’espoir, mais force est de constater qu’il faudra bien plus qu’un nom et un passé glorieux pour reconstruire une sélection nationale compétitive.

…Éperviers…