CAMES 2025 : la liste des 11 togolais dans l’élite africaine

Le Togo réalise une performance exceptionnelle à la 22ᵉ édition du Concours d’agrégation du CAMES en Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG). Organisé à Dakar, ce concours prestigieux a consacré plusieurs enseignants-chercheurs togolais qui se distinguent parmi les 84 admis de cette année, toutes sections confondues. Leur forte présence dans les premières places témoigne du dynamisme et de la qualité du système d’enseignement supérieur togolais.

La section Sciences Économiques, qui compte 35 candidats admis, a été dominée par un enseignant-chercheur venu du Togo. Djahini-Afawoubo Dossé Mawussi, de l’Université de Lomé, décroche la toute première place du concours, une distinction majeure qui honore la recherche économique togolaise. À ses côtés, d’autres enseignants togolais se hissent également dans les meilleurs rangs.

Il s’agit de Bataka Hodabalo de l’Université de Kara, classé neuvième, de Dandonougbo Yevessé de l’Université de Lomé, classé dix-neuvième, et de Sanoussi Yacobou de l’Université de Kara, arrivé à la vingt-deuxième place.

La section Droit Public a compté 14 admis et a également vu briller deux candidats togolais qui se sont hissés dans le top 5. Kodjo Essé Kokou Joseph Junior, enseignant à l’Université de Lomé, obtient la deuxième place, tandis que son compatriote Wella Mazamesso, également de l’Université de Lomé, se classe quatrième. Ces résultats confirment la solidité et la réputation de la formation juridique dispensée dans les établissements supérieurs du pays.

Dans la section Sciences de Gestion, où 17 candidats ont été admis, les Togolais continuent de se distinguer. Gafa Yao, de l’Université de Kara, atteint la troisième place ex-æquo, et Adalessossi Kokou, issu du même établissement, obtient la septième place.

La présence de ces deux candidats dans les meilleures positions illustre la progression notable des disciplines de gestion au sein des universités togolaises.

Le Togo s’est également fait remarquer dans la section Droit Privé, qui compte 12 admis. Amok Kougnonfaria, enseignant à l’Université de Kara, décroche la quatrième place. Il est suivi d’Avegnon Koili Eden, de l’Université de Lomé, qui occupe la cinquième place, et de Folly Mestan Agbo, également de l’Université de Lomé, qui se classe sixième. Ces résultats soulignent l’engagement et la rigueur des enseignants-chercheurs togolais dans ce domaine.

Avec des classements dans les toutes premières places, notamment une première place en Sciences Économiques, une deuxième place en Droit Public et une troisième place en Sciences de Gestion, les enseignants togolais démontrent la qualité du travail réalisé au sein de l’Université de Lomé et de l’Université de Kara.

Le président du jury, le Professeur Gérard Pekassa Ndam, a salué le niveau exceptionnel des candidats de cette édition, confirmant la compétition élevée qui a caractérisé cette année.

L’admission de ces enseignants-chercheurs à l’agrégation du CAMES ouvre de nouvelles perspectives à l’enseignement supérieur togolais. Les lauréats rejoindront leurs établissements respectifs avec un statut renforcé qui leur permettra de contribuer davantage à la recherche, à l’encadrement et à la formation de la jeunesse.

Cette promotion confirme la vitalité et la crédibilité du système universitaire togolais et représente une source de fierté pour toute la communauté académique du pays.

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