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Société

Togo/Méningite à Dankpen : Mesures de prévention renforcées

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La région de la Kara fait face à une situation sanitaire préoccupante avec la détection de cas de méningite dans le district de Dankpen. Afin de maîtriser la propagation de la maladie, des mesures immédiates ont été prises, incluant des actions de sensibilisation et de prévention. Le ministre de la Santé a appelé la population à adopter des comportements responsables pour éviter tout risque de contamination.

La méningite est une maladie grave, souvent contagieuse, qui peut avoir des conséquences dramatiques si elle n’est pas prise en charge rapidement. Elle se manifeste généralement par une forte fièvre soudaine, des maux de tête intenses et des vomissements. La vigilance est donc de mise, et il est essentiel d’agir rapidement pour éviter la propagation de cette infection.

Des investigations en cours et des mesures immédiates

Le ministre a souligné que des investigations sont actuellement en cours pour identifier d’autres cas et assurer leur prise en charge rapide. Le but est de mieux comprendre l’étendue de la situation et de prendre des décisions éclairées pour éviter tout risque de propagation dans la communauté.

En attendant, des mesures immédiates ont été mises en place pour faire face à la situation. L’une des priorités est le renforcement de la détection précoce des cas. Cela permettra de repérer rapidement les personnes infectées et de leur fournir les soins nécessaires avant que la maladie ne se propage davantage.

Des formations sanitaires ont également été mobilisées pour accueillir les malades et les traiter dans les meilleures conditions possibles. Les équipes de santé se préparent à répondre à une éventuelle augmentation des cas et à assurer une prise en charge optimale.

Sensibilisation et prévention : La clé de la lutte

La prévention reste la meilleure arme contre la méningite. Dans cette optique, des campagnes de sensibilisation sont organisées pour informer la population des comportements essentiels à adopter. Le ministre a insisté sur la nécessité de se protéger contre la maladie en prenant certaines précautions simples mais efficaces.

Les gestes de protection, comme se couvrir le nez et la bouche pour éviter l’inhalation de poussières, ou encore se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon, sont essentiels. Il est également recommandé de suivre le Programme élargi de vaccination (PEV), afin de se protéger contre certaines formes de méningite.

La vaccination, qui fait partie du programme national, constitue une mesure de prévention efficace contre certaines souches de la méningite, notamment chez les enfants. En adhérant à ces mesures préventives, les populations pourront réduire considérablement les risques de propagation de la maladie.

Un appel à la vigilance collective contre la méningite

Face à cette situation, le ministre de la Santé a lancé un appel à la vigilance collective. Il a insisté sur le rôle crucial que chaque individu peut jouer en adoptant les bonnes pratiques de prévention. Il est aussi important de consulter rapidement un médecin en cas de symptômes suspects, pour permettre une prise en charge rapide et limiter les risques de complications graves.

La situation à Dankpen reste sous surveillance, mais avec l’engagement de tous et le respect des mesures préventives, il est possible de contrôler cette épidémie et de protéger la population.

La méningite est une maladie redoutable, mais avec une détection précoce et une gestion appropriée, elle peut être maîtrisée. La solidarité et la vigilance de chacun sont essentielles pour limiter sa propagation.

Société

Le Togo lance 2 usines de production de médicaments et d’engrais

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Le Togo est désormais compté parmi les pays producteurs de médicaments pharmaceutiques et d’engrais. FHC Medica et NutriSource, sont les deux nouvelles unités industrielles qui s’en chargent. Ces firmes ont été inaugurées le mercredi 23 avril 2025 sur la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA).

Présidée par la cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, cette double inauguration marque une nouvelle étape décisive dans la stratégie nationale d’industrialisation.

« Ce 23 avril 2025, j’ai inauguré au nom du PR deux nouvelles usines : deux pas de plus vers un pays plus fort et plus autonome », a-t-elle écrit sur son compte X, soulignant l’importance de ces projets pour l’avenir du pays.

FHC Medica : une industrie pharmaceutique au cœur du Togo

Parmi les installations inaugurées, FHC Medica attire particulièrement l’attention. Implantée sur 7 000 m², cette unité est entièrement dédiée à la fabrication de médicaments essentiels génériques.

Avec une capacité annuelle de 750 millions de comprimés, 150 millions de gélules et 30 millions de flacons de sirop, elle vient répondre aux besoins sanitaires du pays et de la sous-région ouest-africaine.

Mais au-delà de la production, l’usine offre aussi une réponse concrète au défi de l’emploi. Environ 100 jeunes y ont déjà été recrutés, contribuant à une dynamique locale d’insertion professionnelle et de développement de compétences.

NutriSource : soutenir l’agriculture avec des solutions locales

À ses côtés, NutriSource ambitionne de transformer l’agriculture nationale. Spécialisée dans la production d’engrais formulés selon les besoins spécifiques des sols togolais, cette unité entend améliorer la productivité agricole, accompagner les agriculteurs et renforcer la sécurité alimentaire du pays.

En produisant localement des intrants adaptés, le pays réduit sa dépendance aux importations tout en construisant une chaîne de valeur agricole plus résiliente.

Avec l’entrée en activité de ces deux usines, la Plateforme industrielle d’Adétikopé confirme sa vocation de hub industriel stratégique. Son objectif : transformer localement, créer de la valeur et des emplois, et positionner le Togo comme un acteur incontournable de l’économie régionale.

La fabrication de médicaments et d’engrais sur le sol togolais est bien plus qu’un simple progrès industriel. C’est un tournant dans la manière dont le pays conçoit son développement : fondé sur l’autonomie, l’innovation, et la valorisation des talents et des ressources nationales.

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Politique

Doha : les discussions entre Kinshasa et le M23 interrompues sans accord

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Les discussions entamées à Doha entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 ont pris fin brutalement ce mardi 22 avril. La délégation du mouvement armé, dirigée par Bertrand Bisimwa, a quitté le Qatar pour rejoindre Goma. Aucun accord n’a été trouvé, malgré plusieurs échanges directs entre les deux parties.

Des sources proches des pourparlers évoquent un dialogue miné par des divergences majeures. Le projet de communiqué conjoint, censé ouvrir la voie à un règlement pacifique, a cristallisé les tensions.

Le gouvernement aurait exigé que le communiqué final fasse référence à la récente rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Le M23 s’y serait opposé, affirmant que ses revendications sont indépendantes du contentieux entre Kinshasa et Kigali.

Difficile mission pour Doha

Autre point de friction, Kinshasa souhaitait un engagement commun pour le désarmement des groupes armés. Le M23 aurait refusé, accusant le gouvernement de pactiser avec certaines milices. Le retrait des FARDC et des Wazalendo de Walikale, exigé par les rebelles, a également envenimé les débats.

Enfin, le M23 reproche à Kinshasa d’avoir ignoré ses conditions préalables, remises à la médiation qatarie. Le mouvement conditionne toute reprise des négociations à la présence de « délégués décisionnaires » et non de « simples experts au mandat flou ».

La médiation de Doha au Qatar, pour l’instant silencieuse, pourrait être amenée à jouer un rôle crucial dans la relance éventuelle du dialogue.

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Politique

Togo/municipales 2025 : Winner Ahotu, figure montante du NET, rallume la flamme électorale chez les jeunes

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Alors que les préparatifs des élections municipales se poursuivent au Togo, la révision des listes électorales, ouverte depuis le 7 avril, est prévue pour s’chever ce mardi 23 avril.
Dans ce contexte, Winner Ahotu, président des jeunes du Nouvel Engagement Togolais (NET) Golfe 5 et vice-président national des jeunes du parti, se distingue par son engagement sur le terrain pour mobiliser les électeurs.

Jeune leader dynamique, Winner Ahotu multiplie les initiatives pour inciter les Togolais à s’inscrire sur les listes électorales. Conseiller spécial de l’adjoint au maire Elias Ahotu, il met à profit ses réseaux et son influence pour sensibiliser la population, notamment les jeunes, à l’importance de cette étape cruciale avant le scrutin.

Municipales, sensibilisation des jeunes

« Il ne suffit pas de se plaindre, il faut participer. S’inscrire, c’est le premier acte de changement. Nous, les jeunes, devons prendre notre place dans les décisions locales. C’est pourquoi je suis partout, de quartier en quartier, pour faire passer ce message », dit-il.

Son expérience en matière de campagne électorale n’est plus à démontrer. En 2019, il avait occupé le poste de directeur de campagne adjoint d’Elias Ahotu, jouant un rôle déterminant dans la bonne tenue des opérations.

La révision des listes électorales, encadrée par un décret présidentiel du 1er avril, vise à actualiser le fichier électoral pour garantir un scrutin transparent.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a déjà formé les opérateurs de saisie chargés de superviser cette phase, dont l’issue permettra de connaître le nombre exact d’électeurs inscrits.

Rappelons que lors de la dernière révision, plus de 4,2 millions de Togolais s’étaient enregistrés. Avec des acteurs comme Winner Ahotu en première ligne, les autorités espèrent une participation massive, gage de légitimité pour les futures élections municipales dont la date reste à préciser.

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Faits divers

Trafics humains : des togolais exploités dans une fausse filière vers le Canada

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Un vaste réseau de trafics humains a été démantelé en Côte d’Ivoire, grâce à une série de descentes policières coordonnées avec le soutien d’Interpol. Triste reflet d’un phénomène grandissant en Afrique de l’Ouest. Au total, 33 ressortissants ouest-africains, dont plusieurs togolais, ont été secourus après avoir été piégés par des recruteurs véreux leur promettant des emplois fictifs au Canada.

Les victimes, originaires du Bénin, du Burkina Faso, du Ghana et du Togo, ont été attirées par des offres alléchantes de migration professionnelle. Selon un communiqué publié mardi par Interpol, ces personnes ont versé jusqu’à 9 000 dollars chacune pour obtenir des documents et assurances de départ. Mais une fois en Côte d’Ivoire, elles ont été réduites au silence, exploitées, et contraintes à participer activement à l’escroquerie.

Le stratagème du réseau reposait sur une mise en scène élaborée : les victimes étaient forcées de fréquenter des lieux huppés hôtels, restaurants, centres commerciaux pour alimenter des récits fictifs de réussite au Canada, diffusés ensuite sur les réseaux sociaux. Le but : tromper d’autres jeunes candidats à l’exil, en quête d’une vie meilleure à l’étranger.

« Les trafiquants allaient jusqu’à restreindre les communications avec les familles pour maintenir l’illusion. C’était une exploitation psychologique aussi bien que physique », indique Interpol.

Trafics humains, phénomène grandissant

L’affaire a éclaté en février dernier, après que le père de deux jeunes Ghanéens portés disparus a alerté les autorités locales. Une opération conjointe entre les forces de sécurité de la Côte d’Ivoire et du Ghana a alors permis d’identifier le lieu de détention et de mener à bien l’intervention

Youssouf Kouyaté, directeur général de la Police nationale de Côte d’Ivoire, a salué cette opération contre les trafics humains, comme un exemple de coopération régionale efficace. Il a également rendu hommage aux victimes pour leur courage et leur rôle décisif dans le démantèlement du réseau.

Les personnes libérées ont été prises en charge par une ONG spécialisée, qui leur fournit un soutien psychologique et une aide à la réinsertion.

l’Interpol a rappelé que ces trafics humains, type d’escroquerie, à mi-chemin entre traite humaine et cybercriminalité, gagne du terrain dans la région.

En 2024, plus de 300 arrestations liées à des réseaux similaires ont été enregistrées.

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Faits divers

Togo/Révision électorale : 2 agents exclus pour escroquerie dans la zone 3

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Au Togo, la révision électorale se poursuit à l’intérieur du pays. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) continue également sa mission de transparence et d’intégrité dans le cadre du processus de révision des listes électorales. Deux agents, Komi Able, agent technique (F90042) affecté au Hub de Kara, et Marcus Koboyoo Palanga, opérateur de saisie (OP14832) affecté à la CELI de la Binah, ont été formellement exclus du processus dans la zone 3.

Cette décision, rendue publique ce week-end en pleine révision électorale, fait suite aux résultats d’enquêtes internes menées par les services techniques de la CENI, qui ont conclu à des actes d’escroquerie et de complicité d’escroquerie de la part des deux agents.

Dans une note officielle, le président de la CENI, Dago Yabre, a instruit les responsables concernés notamment le président de la sous-commission des opérations électorales, le coordonnateur du Centre national de traitement des données (CNTD), la SNEDAI (Société nationale d’édition des documents administratifs et d’identification) et le président de la CELI de la Binah de veiller scrupuleusement à l’exécution immédiate de la mesure d’exclusion.

« Il est impératif de préserver l’intégrité du processus électoral. Toute dérive, aussi minime soit-elle, sera sanctionnée avec rigueur », a rappelé un membre du bureau exécutif de la CENI sous couvert d’anonymat.

Cette exclusion en pleine révision électorale n’est pas un cas isolé. Il y a quelques semaines, un autre agent, Atayevi Kadja, opérateur de saisie, avait déjà été écarté pour comportement indélicat et insubordination.

Révision électorale sans tolérance

La CENI semble ainsi vouloir marquer une rupture claire avec toute forme de légèreté ou de mauvaise foi dans la gestion du processus électoral, dans un contexte national où la crédibilité des opérations électorales reste un enjeu crucial.

Transparence, discipline et responsabilité sont désormais les mots d’ordre qui encadrent le travail des agents impliqués dans la révision des listes.
Cette décision vient renforcer le message selon lequel aucune tolérance ne sera accordée aux manquements, quel que soit le niveau de responsabilité des individus concernés.

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