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Togo : les 43 élèves exclus et leurs parents convoqués pour une réunion ce mardi

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Une réunion d’urgence est prévue ce mardi 18 mars 2025 à 15h00 au Lycée Adéta. Convoquée par le chef d’inspection, elle réunira les 43 élèves récemment exclus pour avoir enceinté leurs camarades de classe, ainsi que leurs parents et les chefs d’établissements concernés.

Lors de cette rencontre, ils auront une séance de travail avec le directeur régional de l’éducation.

« Tous les chefs d’établissements des élèves exclus pour cause de grossesses sont invités avec ces derniers et un de leurs parents à une rencontre mardi 18/03/2025 à 15h00 au lycée Adéta », lit-on dans le message du chef de l’inspection.

Cette rencontre, selon les informations, vise à faire le point sur cette mesure disciplinaire qui suscite de nombreuses interrogations au sein de la communauté éducative.

Lors de cette rencontre, le directeur régional de l’éducation devrait clarifier la position des autorités sur ces exclusions et envisager des solutions.

La question centrale demeure : faut-il maintenir la sanction ou trouver une alternative permettant à ces élèves de poursuivre leur scolarité tout en prenant conscience de leurs responsabilités ?

Des élèves qui enceintes leurs camarades filles

Rappelons que l’exclusion des 43 élèves pour avoir enceinté leurs camarades filles a suscité beaucoup de réactions au sein de l’opinion. De nombreuses organisations ont plaidé pour une approche plus éducative et préventive plutôt que punitive.

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La Chine fait encore don de riz au Togo

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Dans un geste fort de solidarité, la Chine a remis mardi un important don alimentaire au Togo. Au total, 2 400 tonnes de riz blanc, soit 48 000 sacs de 50 kg, destinés à atténuer l’insécurité alimentaire dans les zones les plus fragiles du pays, notamment les Savanes, confrontées à une crise humanitaire liée à l’afflux de déplacés.

Estimée à 20 millions de yuans (environ 1,8 milliard de francs CFA), cette aide humanitaire s’inscrit dans le cadre du projet d’assistance alimentaire d’urgence lancé à la suite des engagements pris lors du dernier Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), tenu à Beijing.

« Ce don reflète l’engagement sincère de la Chine envers le peuple togolais. Il s’agit de répondre à l’urgence tout en renforçant les liens de coopération et de solidarité entre nos deux pays », a déclaré Chao Weidong, ambassadeur de Chine au Togo, lors de la cérémonie officielle de remise à Lomé.

Les autorités togolaises ont salué ce geste, qui arrive à un moment critique pour les populations du nord du pays. Ces dernières subissent de plein fouet les conséquences des déplacements forcés provoqués par l’insécurité et les tensions dans la région du Sahel.

La Chine consolide une relation bilatérale

Cette nouvelle initiative vient consolider une relation bilatérale déjà marquée par plusieurs projets communs dans les domaines de l’agriculture, de l’éducation, des infrastructures et de la santé.

Elle incarne aussi une vision partagée du développement durable, où la coopération Sud-Sud prend une place de plus en plus stratégique.

En plus du soutien matériel, la Chine réaffirme, à travers ce don, une volonté politique de bâtir un partenariat « gagnant-gagnant », basé sur le respect mutuel et le soutien aux priorités nationales.

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Sous-région : La CEDEAO négocie son avenir sans l’AES

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Alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) célèbre cette année son cinquantième anniversaire, un vent glacial souffle sur la coopération régionale. Réunis à Accra pendant deux jours, les ministres de la CEDEAO ont entamé un processus inédit : planifier, sur fond de tensions géopolitiques, le retrait formel du Mali, du Niger et du Burkina Faso, les trois piliers de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Ce conseil extraordinaire, qui aurait dû préparer les festivités du jubilé d’or de l’organisation, se transforme en terrain de séparation. Car depuis que Bamako, Niamey et Ouagadougou ont officialisé leur retrait en janvier 2024, les rapports entre la CEDEAO et l’AES ne cessent de se détériorer, exposant au grand jour une fracture idéologique sur l’avenir de l’intégration ouest-africaine.

« Il est temps de sonner la récréation », a lancé Omar Alieu Touray, président de la commission de la CEDEAO, en appelant à un examen technique et juridique du retrait. Mais derrière cette formule se cache un malaise plus profond : celui de la coexistence impossible entre une CEDEAO fidèle à des principes de gouvernance démocratique et une AES regroupant des régimes militaires assumés.

CEDEAO-AES: Un divorce aux conséquences multiples

À huis clos, les ministres discutent des modalités techniques du retrait : gestion du personnel, implications juridiques, accords commerciaux, coopération sécuritaire. L’exercice est inédit, et révèle à quel point la CEDEAO – longtemps présentée comme l’une des organisations régionales les plus avancées du continent – se retrouve aujourd’hui à la croisée des chemins.

« Ce n’est jamais le vœu de quiconque ici présent que ce jour arrive », a regretté le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Maitana Tuggar, évoquant une communauté fraternelle qui se fissure sous le poids de crises politiques et sécuritaires.

Mais au-delà des procédures, c’est un choc de trajectoires qui se joue : d’un côté, la CEDEAO défend une approche centrée sur la diplomatie, les sanctions ciblées et la pression pour un retour à l’ordre constitutionnel ; de l’autre, l’AES prône une souveraineté assumée, une coopération sécuritaire renforcée entre régimes militaires, et un rejet affiché des « ingérences étrangères ».

La Guinée, l’absente qui intrigue

Étrangement, la Guinée, elle aussi dirigée par une junte militaire, ne figure pas à l’ordre du jour des discussions. Aucun représentant de Conakry n’était présent à Accra, une absence remarquée alors qu’une mission d’évaluation de la CEDEAO s’est récemment rendue sur place.

Faut-il y voir un signal d’apaisement ou une prudente mise à l’écart ? Là encore, les lignes semblent floues, comme si l’organisation cherchait à éviter une rupture brutale avec Conakry tout en maintenant la pression sur l’AES.

Vers une recomposition régionale ?

Alors que les projecteurs sont braqués sur les négociations techniques, une autre question émerge : la CEDEAO peut-elle rester ce moteur de l’intégration régionale dans un espace aussi divisé politiquement ? Le départ de trois États membres n’est pas qu’une crise passagère. Il cristallise une recomposition plus large, où la solidarité régionale se heurte à des choix souverains divergents.

Le 28 mai, la CEDEAO fêtera ses 50 ans. Mais le visage de l’Afrique de l’Ouest qu’elle portait à sa création en 1975 semble aujourd’hui bien éloigné des réalités du Sahel.

Le défi est désormais de taille : réinventer une coopération régionale capable de survivre à la tempête.

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Togo: des boxeurs en danger, la FETOBOXE tire la sonnette d’alarme

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Sur les rings de fortune à Lomé comme dans les galas improvisés d’Accra, de jeunes boxeurs togolais montent au combat sans filet. Mal encadrés, mal préparés, parfois même mal nourris, ils risquent leur vie dans des compétitions souvent non reconnues, attirés par quelques billets ou un rêve de gloire.

Le décès brutal d’un boxeur nigérian lors d’un gala au Ghana a ravivé les inquiétudes. Pour la Fédération Togolaise de Boxe (FETOBOXE), c’est le drame de trop.

Son président, Kpakpo Adote, dénonce les dérives de plus en plus fréquentes dans l’organisation de certains combats, aussi bien au Togo qu’à l’étranger.

Il pointe du doigt le non-respect des règles de sécurité élémentaires : des déséquilibres flagrants entre adversaires, l’absence d’examens médicaux, l’organisation d’événements non homologués dans des conditions précaires.

La boxe est un sport noble, mais exigeant, rappelle-t-il, et elle ne peut se pratiquer sans encadrement strict. Les boxeurs mis KO doivent bénéficier d’un repos médical, un athlète doit combattre dans sa catégorie de poids, chaque événement doit être supervisé.

Pourtant, certains boxeurs togolais, souvent livrés à eux-mêmes, franchissent les frontières pour combattre dans des conditions douteuses, sans réelle préparation ni suivi. Face à cette situation alarmante, la FETOBOXE entend reprendre le contrôle.

Sécurité des boxeurs

Un plan de structuration du secteur est lancé, avec des actions concrètes : introduire la boxe dans les écoles pour former les jeunes dans un cadre sain, organiser des compétitions au sein de l’armée où la rigueur est de mise, et créer des clubs communaux pour encadrer et suivre les futurs talents.

L’ambition est de sécuriser la pratique, protéger les athlètes et redorer l’image d’une discipline trop souvent associée au danger. Car la boxe, lorsqu’elle est bien encadrée, n’est pas un risque, mais une école de discipline, de respect et de dépassement.

« Un boxeur ne devrait jamais avoir à choisir entre sa passion et sa vie », martèle Kpakpo Adote.

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Année scolaire 2024-2025 : le calendrier des examens est fixé, place à la préparation

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C’est désormais officiel : les grandes dates des examens scolaires au Togo pour l’année 2024-2025 sont connues. Les ministères en charge de l’éducation nationale et de la formation ont dévoilé le calendrier, offrant ainsi aux élèves, parents et enseignants une visibilité claire sur les prochaines échéances.

Le coup d’envoi sera donné par les épreuves du BAC I, programmées du 26 au 30 mai 2025, marquant le début de la période des examens.

Ensuite viendront les candidats au BEPC, convoqués du 10 au 12 juin, suivis des écoliers du CEPD, attendus du 17 au 19 juin. 

Le très attendu BAC II se déroulera quant à lui du 17 au 21 juin, en parallèle avec le CEPD. Les épreuves du BTS sont fixées du 30 juin au 4 juillet 2025.

Examens professionnels

Du côté de la formation professionnelle, le CFA ouvrira le bal dès la rentrée de septembre, avec des épreuves prévues du 1er au 6 septembre 2024. 

Les examens du CAP, BEP et BT s’étendent sur une période allant du 24 juin au 23 décembre 2025, témoignant de l’ampleur de ces filières.

Enfin, le CEAP viendra mettre un point final à cette saison d’évaluations en décembre 2025.

Ce calendrier, dévoilé bien en amont, vise à renforcer la préparation et la sérénité dans le système éducatif.

Il permet aux différents acteurs d’organiser méthodiquement les révisions, les enseignements et les évaluations, dans un contexte où la qualité de l’éducation reste une priorité nationale.    

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Togo: UNIR célèbre son 13e anniversaire sous le signe de la fidélité et de la réforme

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Ce 14 avril 2025 marque un nouveau jalon pour l’Union pour la République (UNIR), qui souffle ses treize bougies. Né à Atakpamé en 2012 à l’initiative du président Faure Gnassingbé, le parti au pouvoir au Togo a su, en un peu plus d’une décennie, s’imposer comme le pivot central de la vie politique nationale.

Entre bilan revendiqué et mobilisation renouvelée, les festivités ont battu leur plein à Lomé et dans les grandes villes du pays. Militants et sympathisants ont tenu à saluer un « leadership visionnaire » et un engagement constant « au service du peuple togolais », selon les mots du secrétaire exécutif Atcholi Aklesso dans un message solennel diffusé pour l’occasion.

UNIR marque un parcours politique jalonné de victoires

Depuis sa fondation, UNIR n’a cessé de consolider son emprise sur l’appareil d’État, enchaînant les succès électoraux et étendant son influence jusqu’aux plus petites communes du pays. Héritier du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT), le parti se présente aujourd’hui comme l’initiateur d’un renouveau institutionnel, dont le point culminant fut l’adoption, en 2024, de la Vᵉ République.

Pour les dirigeants d’UNIR, ce changement de régime vers un parlementarisme encore en structuration représente bien plus qu’une simple réforme : « Il s’agit d’un moment charnière dans l’histoire politique du Togo », affirme le bureau exécutif du parti.

Faure Gnassingbé, au centre du dispositif

Au cœur de ce dispositif : Faure Gnassingbé. Fondateur du parti et chef de l’État, il est célébré par les cadres d’UNIR comme « l’artisan de la transformation nationale », discret mais omniprésent dans les grandes décisions. Le parti affiche sans détour son attachement à cette figure centrale, érigée en garant de la stabilité et de la cohérence de la vision politique du pays.

Cette loyauté affichée dépasse les frontières nationales. Le parti n’a pas manqué de souligner la désignation récente du président togolais comme médiateur de l’Union africaine dans la crise entre la RDC et le Rwanda, y voyant la reconnaissance d’une diplomatie discrète mais influente.

Cap sur les prochaines échéances

Alors que des élections locales se profilent à l’horizon, UNIR entend mobiliser pleinement ses forces. L’objectif : conforter son implantation territoriale et renforcer son ancrage dans le nouveau cadre institutionnel issu de la décentralisation. Le mot d’ordre reste inchangé : unité autour du chef et continuité dans l’action.

Treize ans après sa naissance, le parti au pouvoir semble déterminé à rester maître du jeu politique togolais fort de ses acquis, de ses réformes, et d’un leadership qu’il considère comme un facteur d’unité et de stabilité nationale.

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