Connect with us

Economie

Togo : Voici l’évolution des prix du café et du cacao du 16 au 31 avril

Published

on

café et cacao
Partager

Les producteurs de café et de cacao du Togo entament la seconde moitié du mois d’avril avec des prix indicatifs révisés, récemment publiés par les autorités. Si la nouvelle est accueillie avec un soupçon d’optimisme du côté des caféiculteurs, les cacaoculteurs, eux, doivent faire face à un léger recul.

Selon les chiffres officiels pour la période du 16 au 31 avril 2025, le café sain robusta est désormais fixé à 2090 FCFA le kilogramme, soit une hausse de 155 FCFA par rapport à la première quinzaine du mois.

Une évolution saluée dans certaines zones de production où le coût des intrants et du transport rogne de plus en plus les marges.

En revanche, pour le cacao de qualité supérieure, le prix indicatif passe à 2990 FCFA le kilogramme, enregistrant une baisse de 90 FCFA.

Une diminution modérée au Togo, mais qui soulève des inquiétudes sur la rentabilité des exploitations, particulièrement chez les petits producteurs qui dépendent fortement de ces revenus pour faire face à leurs charges saisonnières.

Togo: prix fixés à l’unanimité

Ces prix ne sont pas fixés au hasard. Ils sont le fruit d’une concertation entre le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, le ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique villageoise et du Développement rural, et le Conseil de coordination des filières café-cacao (CCFCC).

Le calcul se base sur les tendances des marchés internationaux, en l’occurrence l’échéance de juillet 2025, mais aussi sur des réalités locales : qualité des récoltes, conditions climatiques et logistique.

Economie

Togo : des poissons toxiques sur le marché ?, le gouvernement alerte

Partager

Le gouvernement togolais tire la sonnette d’alarme après la découverte d’une grande quantité de poissons morts

Published

on

des poissons toxiques sur le marché
Partager

Une grande quantité de poissons toxiques a découverte dans le bassin de rétention de Todman, à Lomé. Le gouvernement togolais tire la sonnette d’alarme.

Les autorités sanitaires ont évacué et incinéré les poissons, tout en mettant en place un cordon de sécurité pour éviter toute récupération. Des prélèvements ont été effectués pour identifier l’origine de cette mortalité suspecte.

Les conséquences de ces poissons toxiques

Pour le ministère de la Santé, consommer ces poissons pourrait entraîner des intoxications graves (vomissements, empoisonnements, diarrhées).

La population est invitée à éviter tout poisson de provenance douteuse sur le marché. Une enquête est en cours.

Continue Reading

Economie

Togo/Gestion : A Golfe 5, kossi Aboka appelle à la transparence financière

Published

on

kossi Aboka
Partager

Kossi Aboka, maire de la commune de Golfe 5, a célébré ce jeudi 1er mai 2025 la fête des travailleurs avec les agents de sa commune. Il a profité de l’occasion pour leur réaffirmer sa rigueur et son intégrité quant à la gestion des ressources de la municipalité.

Devant les chefs de division et le personnel administratif réunis pour l’occasion, le maire a lancé un appel à la probité, à l’engagement et au sens du devoir dans la gestion des affaires communales.

En ligne de mire, le service de recouvrement des finances municipales, invité à faire preuve de rigueur et d’intégrité.

« Ne mettez pas l’argent dans vos poches. Pensez à la patrie, pensez à la commune », a martelé le maire, d’un ton ferme.

Ce rappel, lancé publiquement lors d’une journée consacrée aux droits des travailleurs, résonne comme un avertissement clair contre toute tentative de détournement ou de mauvaise gestion des ressources financières.

kossi Aboka aux anges

Kossi Aboka a souligné que la commune ne peut se développer sans une mobilisation sérieuse de ses recettes propres.

Fier du bilan de l’année précédente, il a rappelé que la commune de Golfe 5 a été la première à s’acquitter de ses dettes envers l’État, un effort qu’il souhaite voir se poursuivre grâce à la discipline et à l’implication de tous les services.

« Nous avons plein de projets, mais notre capacité financière n’arrive pas à couvrir nos besoins », a-t-il expliqué, insistant sur l’importance d’un recouvrement efficace et transparent.

Avant l’intervention du maire, le personnel a exprimé ses préoccupations concernant les conditions de travail.

Le maire a salué cette démarche et promis une écoute attentive. Cependant, il a réaffirmé que le développement de la commune repose d’abord sur l’engagement de chacun à bien faire son travail.

Continue Reading

Economie

Transactions suspectes : Un fils de Macky Sall convoqué pour une affaire de 125 milliards

Published

on

transactions
Partager

L’affaire des 125 milliards de francs CFA de transactions jugées douteuses, révélée par la CENTIF, progresse. Selon L’Observateur du lundi 28 avril, Amadou Sall, fils aîné de l’ancien président Macky Sall, a été convoqué par le Parquet financier. Il est attendu le 7 mai pour s’expliquer sur une opération portant sur 10 milliards de francs CFA.

Une partie de cette somme, sous forme de bons de caisse, a transité par le compte de la société Woodrose Investment Ltd, domicilié à la banque NSIA et géré par Ndèye Seynabou Ndiaye, également visée dans l’enquête.

Cette dernière a donné procuration à Amadou Sall pour gérer le compte, ce qui pourrait indiquer qu’il en est le bénéficiaire économique.

Transactions avec traçabilité

L’entourage d’Amadou Sall avance que l’origine de ces fonds provient de la vente d’un terrain offert par son père, une transaction qui a été conduite par le député-maire Farba Ngom.

Cela explique les mouvements financiers observés entre les comptes de sa société et celui de Woodrose Investment Ltd.

Toujours selon le quotidien, Amadou Ba et Karim Mbacké sont également convoqués dans le cadre de ce dossier.

Continue Reading

Economie

Togo : Café et Cacao au cœur d’un plan stratégique à l’horizon 2030

Published

on

café et cacao
Partager

Le Togo entend repositionner ses filières café et cacao comme des leviers majeurs de développement agricole et rural. Dans cette perspective, les autorités togolaises ont adopté en octobre dernier de nouveaux plans stratégiques couvrant la période jusqu’en 2030. Objectif : moderniser la production, renforcer la transformation locale et faire de ces deux cultures de rente un moteur durable de création de valeur et d’emplois.

Une ambition chiffrée et structurée

Dès 2025, les premières mesures concrètes concernant les filières café et cacao entrent en vigueur. Le nombre de boutures de caféiers distribuées aux producteurs passera ainsi de 490 325 à 800 000 unités, soit une hausse de plus de 60 %.

Du côté du cacao, les cabosses mises à disposition augmenteront de 23 770 à 30 000, marquant une intensification de l’effort de régénération des vergers.

La région des Plateaux, principal bassin de production, reste au centre de cette stratégie, avec une volonté affirmée de structurer toute la chaîne de valeur. De la plantation à la commercialisation, en passant par la transformation locale.

Modernisation des filières café et cacao

Le programme repose sur plusieurs axes prioritaires, parmi lesquels la restructuration des filières avec une meilleure organisation des acteurs, et la mise en place de mécanismes de financement adaptés, notamment pour les petits exploitants.

Il y a également la poursuite des efforts techniques, notamment fertilisation, protection phytosanitaire, extension des plantations et accompagnement technique.

Ces actions viennent consolider les acquis des dernières années. Entre 2021 et 2023, la production nationale de café est passée de 23 106 tonnes à 27 336 tonnes, tandis que celle du cacao a grimpé de 15 782 tonnes à 19 476 tonnes, selon les données du ministère de l’Agriculture.

Des progrès encourageants portés par les politiques publiques et l’implication croissante des coopératives rurales.

Deuxième et troisième produits d’exportation du pays après le coton, café et cacao sont au cœur de la stratégie togolaise pour diversifier les sources de devises et accroître les revenus agricoles.

Le gouvernement, en renforçant la compétitivité de ces filières, vise également à lutter contre la pauvreté rurale. Il compte offrir des emplois décents et des opportunités de transformation locale dans les zones de production.

Continue Reading

Economie

Togo/Urgent : La filière cotonnière en crise

Published

on

filière cotonnière
Partager

L’atmosphère sociale et professionnelle s’assombrit dans la filière cotonnière togolaise. Dans un mémorandum récemment adressé aux autorités, la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton (FNGPC) exprime de vives inquiétudes quant à la gouvernance et à la transparence de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT), filiale du groupe singapourien Olam Agri. Un signal d’alarme qui pourrait compromettre les perspectives de relance du secteur, pourtant considéré comme stratégique pour l’économie agricole du pays.

Dans le document, la FNGPC dénonce une série de dysfonctionnements qui, selon elle, découragent les producteurs et mettent en péril les efforts entrepris ces dernières années pour revitaliser la filière coton.

Parmi les principales revendications figurent la révision du mécanisme de fixation du prix du coton graine, jugé inéquitable, le respect des taux d’égrenage réels, essentiels à une rémunération juste des producteurs.

Il est aussi mentionné la revalorisation des commissions versées aux organisations paysannes.

De même qu’une meilleure transparence dans la gestion financière de la NSCT, notamment en ce qui concerne l’accumulation des dettes, l’absence de dividendes pour les producteurs de la filière cotonnière, et la gestion des intrants.

Pour la FNGPC, ces dysfonctionnements alimentent un profond malaise et traduisent une rupture progressive de la confiance avec l’opérateur industriel en charge de la transformation du coton.

En signe de protestation, la Fédération annonce la suspension provisoire de toute collaboration avec la direction générale de la NSCT. Une décision lourde de conséquences en pleine période de préparation de la campagne cotonnière.

“Les producteurs de la filière cotonnière ne peuvent plus continuer à subir un système qui les marginalise alors qu’ils constituent le socle de la filière”, martèle la FNGPC, qui appelle les pouvoirs publics à intervenir d’urgence pour éviter une saison compromise.

Le coton, deuxième culture de rente du Togo après le café-cacao, fait vivre des milliers de ménages dans les régions rurales. Sa relance est donc non seulement un enjeu économique, mais aussi social et stratégique.

Un bras de fer dans la filière cotonnière

L’actuel bras de fer entre producteurs et industriel met en lumière les défis de gouvernance dans les partenariats public-privé et la nécessité d’un dialogue renouvelé entre toutes les parties prenantes.

Face à cette crise liée à la filière cotonnière, la balle est désormais dans le camp de l’État, appelé à arbitrer pour restaurer la confiance et garantir la viabilité du secteur.

À défaut, le risque est réel de voir s’effondrer une filière déjà fragilisée par des campagnes agricoles mitigées ces dernières années.

Continue Reading

Trending