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Société

Togo : « Université de Datcha », voici ce que cache ce projet

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Le gouvernement togolais veut implanter une troisième université publique à Datcha, dans la région des Plateaux. Après Lomé au sud et Kara au nord, cette nouvelle infrastructure universitaire vise à rapprocher la formation de qualité des populations de l’intérieur du pays et à décongestionner les deux premiers pôles universitaires.

Ce projet s’inscrit dans la vision de décentralisation de l’enseignement supérieur au Togo. L’ambition est d’adapter le système éducatif aux réalités locales, tout en répondant aux besoins socio-économiques du pays.

En choisissant Datcha, localité située entre les préfectures de l’Ogou et de l’Amou, le gouvernement mise sur un positionnement stratégique, à mi-chemin entre les deux grandes universités existantes.

Une université à Datcha, un choix stratégique

« Le choix de Datcha est tout sauf anodin », affirment les autorités. Il permettra non seulement de réduire la pression sur les universités de Lomé et Kara, souvent surchargées, mais aussi d’offrir une alternative de proximité aux bacheliers des régions centrales et méridionales.

Une université tournée vers l’innovation et les sciences appliquées

La future Université de Datcha se veut également un pôle de développement scientifique et technologique. Sa première phase, qui s’étend sur une superficie de 18 600 m², comprend cinq bâtiments structurants. Il s’agit des instituts de métiers de l’agriculture, polytechnique de l’innovation, de la Faculté des sciences de la santé, d’un restaurant universitaire, et de bâtiment de la présidence.

Cette orientation vers les filières techniques et scientifiques traduit la volonté de former une jeunesse compétente dans des domaines porteurs pour le développement national.

Au-delà de l’enjeu purement académique, le projet s’inscrit dans une logique de développement territorial. Grâce à un modèle de partenariat public-privé, la réalisation de cette infrastructure devrait créer de l’emploi, favoriser l’émergence de services autour du campus et contribuer au désenclavement de la zone.

Pour les parents et étudiants de la région, l’université de Datcha représente également une opportunité de réduire les coûts liés aux déplacements et à la vie estudiantine dans les grandes villes.

Une avancée significative vers une éducation plus équitable et accessible, partout sur le territoire togolais.

Faits divers

Burkina-Faso: Traoré sous pression, la rue se mobilise ce 30 avril

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À Ouagadougou (Burkina-Faso), l’heure est à la mobilisation. Ce mercredi 30 avril 2025, des partisans du régime militaire ont prévu de se rassembler à la place de la Révolution. L’objectif est d’afficher leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré, dans un climat politique tendu marqué par des soupçons de coup d’État et des tensions diplomatiques croissantes.

À l’initiative de la Coordination nationale de la veille citoyenne (CNAVC), plusieurs organisations de la société civile proches du pouvoir appellent les Burkinabè à se mobiliser « massivement » pour défendre ce qu’elles qualifient de combat pour la souveraineté nationale.

« Les menaces ne passent plus. Pour atteindre le président Ibrahim Traoré, il faut d’abord marcher sur le peuple burkinabè », a déclaré Ghislain Dabiré, porte-parole de la CNAVC, à l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Tentative de déstabilisation au Burkina-Faso

Ce rassemblement au Burkina-Faso intervient quelques jours après l’arrestation d’une dizaine de militaires, accusés d’avoir voulu renverser le régime.

Les autorités au Burkina-Faso pointent une manœuvre coordonnée depuis l’étranger, notamment la Côte d’Ivoire, soupçonnée d’abriter des figures impliquées dans des tentatives de déstabilisation. Des accusations que le gouvernement ivoirien juge infondées.

« J’attends encore les preuves de la dernière accusation », a réagi Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement ivoirien.

Mais la marche de mercredi ne vise pas seulement à réagir aux événements internes. Elle entend aussi répondre à certaines critiques internationales. Au cœur de la colère : des propos attribués au général américain Michael Langley, chef de l’US Africom.

Selon le ministère burkinabè des Affaires étrangères, il aurait mis en cause l’utilisation des ressources minières du pays et sa coopération avec la Chine, suggérant qu’elles profiteraient plus au régime qu’à la population. Une sortie jugée inacceptable par les autorités de Ouagadougou.

En écho à cette dénonciation, un sit-in devant l’ambassade des États-Unis est également prévu, pour « rejeter les propos inexactes » du général Langley et réaffirmer l’indépendance des choix stratégiques du Burkina Faso.

« Le 30 avril, nous allons prouver que le Burkina Faso n’est plus un État vassal. Il décide désormais librement de son avenir », affirme Ghislain Dabiré.

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Economie

Transactions suspectes : Un fils de Macky Sall convoqué dans une affaire de 125 milliards

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L’affaire des 125 milliards de francs CFA de transactions jugées douteuses, révélée par la CENTIF, progresse. Selon L’Observateur du lundi 28 avril, Amadou Sall, fils aîné de l’ancien président Macky Sall, a été convoqué par le Parquet financier. Il est attendu le 7 mai pour s’expliquer sur une opération portant sur 10 milliards de francs CFA.

Une partie de cette somme, sous forme de bons de caisse, a transité par le compte de la société Woodrose Investment Ltd, domicilié à la banque NSIA et géré par Ndèye Seynabou Ndiaye, également visée dans l’enquête.

Cette dernière a donné procuration à Amadou Sall pour gérer le compte, ce qui pourrait indiquer qu’il en est le bénéficiaire économique.

Transactions avec traçabilité

L’entourage d’Amadou Sall avance que l’origine de ces fonds provient de la vente d’un terrain offert par son père, une transaction qui a été conduite par le député-maire Farba Ngom.

Cela explique les mouvements financiers observés entre les comptes de sa société et celui de Woodrose Investment Ltd.

Toujours selon le quotidien, Amadou Ba et Karim Mbacké sont également convoqués dans le cadre de ce dossier.

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Economie

Togo/Urgent : La filière cotonnière en crise

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L’atmosphère sociale et professionnelle s’assombrit dans la filière cotonnière togolaise. Dans un mémorandum récemment adressé aux autorités, la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton (FNGPC) exprime de vives inquiétudes quant à la gouvernance et à la transparence de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT), filiale du groupe singapourien Olam Agri. Un signal d’alarme qui pourrait compromettre les perspectives de relance du secteur, pourtant considéré comme stratégique pour l’économie agricole du pays.

Dans le document, la FNGPC dénonce une série de dysfonctionnements qui, selon elle, découragent les producteurs et mettent en péril les efforts entrepris ces dernières années pour revitaliser la filière coton.

Parmi les principales revendications figurent la révision du mécanisme de fixation du prix du coton graine, jugé inéquitable, le respect des taux d’égrenage réels, essentiels à une rémunération juste des producteurs.

Il est aussi mentionné la revalorisation des commissions versées aux organisations paysannes.

De même qu’une meilleure transparence dans la gestion financière de la NSCT, notamment en ce qui concerne l’accumulation des dettes, l’absence de dividendes pour les producteurs de la filière cotonnière, et la gestion des intrants.

Pour la FNGPC, ces dysfonctionnements alimentent un profond malaise et traduisent une rupture progressive de la confiance avec l’opérateur industriel en charge de la transformation du coton.

En signe de protestation, la Fédération annonce la suspension provisoire de toute collaboration avec la direction générale de la NSCT. Une décision lourde de conséquences en pleine période de préparation de la campagne cotonnière.

“Les producteurs de la filière cotonnière ne peuvent plus continuer à subir un système qui les marginalise alors qu’ils constituent le socle de la filière”, martèle la FNGPC, qui appelle les pouvoirs publics à intervenir d’urgence pour éviter une saison compromise.

Le coton, deuxième culture de rente du Togo après le café-cacao, fait vivre des milliers de ménages dans les régions rurales. Sa relance est donc non seulement un enjeu économique, mais aussi social et stratégique.

Un bras de fer dans la filière cotonnière

L’actuel bras de fer entre producteurs et industriel met en lumière les défis de gouvernance dans les partenariats public-privé et la nécessité d’un dialogue renouvelé entre toutes les parties prenantes.

Face à cette crise liée à la filière cotonnière, la balle est désormais dans le camp de l’État, appelé à arbitrer pour restaurer la confiance et garantir la viabilité du secteur.

À défaut, le risque est réel de voir s’effondrer une filière déjà fragilisée par des campagnes agricoles mitigées ces dernières années.

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Société

Le Togo lance 2 usines de production de médicaments et d’engrais

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Le Togo est désormais compté parmi les pays producteurs de médicaments pharmaceutiques et d’engrais. FHC Medica et NutriSource, sont les deux nouvelles unités industrielles qui s’en chargent. Ces firmes ont été inaugurées le mercredi 23 avril 2025 sur la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA).

Présidée par la cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, cette double inauguration marque une nouvelle étape décisive dans la stratégie nationale d’industrialisation.

« Ce 23 avril 2025, j’ai inauguré au nom du PR deux nouvelles usines : deux pas de plus vers un pays plus fort et plus autonome », a-t-elle écrit sur son compte X, soulignant l’importance de ces projets pour l’avenir du pays.

FHC Medica : une industrie pharmaceutique au cœur du Togo

Parmi les installations inaugurées, FHC Medica attire particulièrement l’attention. Implantée sur 7 000 m², cette unité est entièrement dédiée à la fabrication de médicaments essentiels génériques.

Avec une capacité annuelle de 750 millions de comprimés, 150 millions de gélules et 30 millions de flacons de sirop, elle vient répondre aux besoins sanitaires du pays et de la sous-région ouest-africaine.

Mais au-delà de la production, l’usine offre aussi une réponse concrète au défi de l’emploi. Environ 100 jeunes y ont déjà été recrutés, contribuant à une dynamique locale d’insertion professionnelle et de développement de compétences.

NutriSource : soutenir l’agriculture avec des solutions locales

À ses côtés, NutriSource ambitionne de transformer l’agriculture nationale. Spécialisée dans la production d’engrais formulés selon les besoins spécifiques des sols togolais, cette unité entend améliorer la productivité agricole, accompagner les agriculteurs et renforcer la sécurité alimentaire du pays.

En produisant localement des intrants adaptés, le pays réduit sa dépendance aux importations tout en construisant une chaîne de valeur agricole plus résiliente.

Avec l’entrée en activité de ces deux usines, la Plateforme industrielle d’Adétikopé confirme sa vocation de hub industriel stratégique. Son objectif : transformer localement, créer de la valeur et des emplois, et positionner le Togo comme un acteur incontournable de l’économie régionale.

La fabrication de médicaments et d’engrais sur le sol togolais est bien plus qu’un simple progrès industriel. C’est un tournant dans la manière dont le pays conçoit son développement : fondé sur l’autonomie, l’innovation, et la valorisation des talents et des ressources nationales.

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Politique

Doha : les discussions entre Kinshasa et le M23 interrompues sans accord

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Les discussions entamées à Doha entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 ont pris fin brutalement ce mardi 22 avril. La délégation du mouvement armé, dirigée par Bertrand Bisimwa, a quitté le Qatar pour rejoindre Goma. Aucun accord n’a été trouvé, malgré plusieurs échanges directs entre les deux parties.

Des sources proches des pourparlers évoquent un dialogue miné par des divergences majeures. Le projet de communiqué conjoint, censé ouvrir la voie à un règlement pacifique, a cristallisé les tensions.

Le gouvernement aurait exigé que le communiqué final fasse référence à la récente rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Le M23 s’y serait opposé, affirmant que ses revendications sont indépendantes du contentieux entre Kinshasa et Kigali.

Difficile mission pour Doha

Autre point de friction, Kinshasa souhaitait un engagement commun pour le désarmement des groupes armés. Le M23 aurait refusé, accusant le gouvernement de pactiser avec certaines milices. Le retrait des FARDC et des Wazalendo de Walikale, exigé par les rebelles, a également envenimé les débats.

Enfin, le M23 reproche à Kinshasa d’avoir ignoré ses conditions préalables, remises à la médiation qatarie. Le mouvement conditionne toute reprise des négociations à la présence de « délégués décisionnaires » et non de « simples experts au mandat flou ».

La médiation de Doha au Qatar, pour l’instant silencieuse, pourrait être amenée à jouer un rôle crucial dans la relance éventuelle du dialogue.

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