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Société

Internet : 88 togolais en formation à la gouvernance numérique à Lomé

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Internet
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La 3e édition de l’École nationale sur la gouvernance de l’Internet a démarré ce 5 mai 2025 à Lomé. Elle bénéficie à 88 personnes venant de tout le Togo. Le programme, à l’initiative de Internet Society Togo se déroule durant toute la semaine à l’Université de Lomé. Les participants apprennent comment fonctionne Internet et comment le gouverner.

Parmi les participants, il y a des juristes, des ingénieurs, des étudiants, des journalistes, des chercheurs, des responsables d’associations, et des spécialistes en sécurité informatique.

60 sont présents sur place à Lomé, et 28 suivent la formation en ligne. L’objectif est de mieux comprendre les règles, les technologies et les enjeux, pour aider le Togo à être plus autonome et plus sécurisé dans le domaine numérique.

selon les analyses, les réseaux togolais sont encore fragiles. Il est donc nécessaire de former des experts capables de protéger ces infrastructures.

Selon Emmanuel Elolo Agbenonwossi, président de Internet Society Togo, la gouvernance d’Internet est une question de souveraineté, de développement et de justice. Il a aussi insisté sur l’importance de protéger les données, de former les jeunes, et de créer des solutions locales adaptées aux besoins du pays.

« Le gouvernement togolais a posé des bases importantes pour la modernisation de notre environnement numérique. Il nous revient maintenant, en tant que citoyens, professionnels et partenaires du secteur, de consolider ces avancées. La gouvernance de l’Internet n’est pas un débat technique réservé à une élite : c’est une question de souveraineté, de développement, et de justice sociale. Le rêve que nous portons à travers cette École, c’est celui d’un Togo connecté, résilient et acteur à part entière des grandes décisions numériques mondiales », a exprimé M. Agbenonwossi.

Pendant la première journée, les participants ont appris l’histoire d’Internet, les grandes organisations qui s’en occupent (comme ICANN ou l’UIT), et les défis liés à la sécurité, à l’intelligence artificielle ou à la gestion des noms de domaine.

Ils ont aussi participé à un jeu de rôle pour simuler un débat à l’Assemblée nationale sur une loi pour protéger les réseaux et lutter contre les cyberattaques.

La formation continue toute la semaine avec des cours sur la protection des données, la coopération avec les pays voisins, ou encore le rôle des jeunes dans les décisions internationales sur Internet.

Internet Society Togo au service du Togo

Avec cette École, la société veut aider le pays à former des citoyens et des professionnels capables de construire un Internet plus sûr, plus juste et plus utile pour le développement du Togo.

Politique

Togo/Municipales 2025 : la CENI ouvre le dépôt des candidatures du 20 au 29 mai

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CENI
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La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a officiellement lancé l’appel à candidatures dans le cadre des municipales 2025 prévues pour le 10 juillet. Les partis politiques, regroupements de partis et candidats indépendants sont invités à déposer leurs dossiers entre le 20 mai à 7h et le 29 mai à 23h59.

Dans un communiqué publié ce lundi, la CENI rappelle les conditions d’éligibilité telles que fixées par le Code électoral. Sont concernés les citoyens togolais, hommes et femmes, âgés d’au moins 25 ans, jouissant de leurs droits civils et politiques, sachant lire et écrire en français et résidant depuis au moins six mois au Togo.

Les conseillers municipaux seront élus au scrutin de liste bloquée à la représentation proportionnelle. Chaque liste devra comporter un nombre de candidats supérieur d’un quart au nombre de sièges à pourvoir. L’ordre de présentation des candidats sur la liste déterminera leur élection.

Les pièces qu’exige la CENI

Chaque dossier de candidature devra inclure une déclaration individuelle signée, une copie du certificat de nationalité, un extrait de casier judiciaire récent, une photo d’identité, une attestation de résidence et une déclaration sur l’honneur certifiant l’absence de tout motif d’inéligibilité. Les candidatures doivent également comporter les éléments nécessaires à la confection des bulletins de vote, notamment le logo du parti ou regroupement sur support papier et numérique.

Procédure de dépôt et calendrier

Les dossiers seront reçus au siège des Commissions électorales locales indépendantes (CELI), les jours ouvrables de 07h à 12h et de 14h30 à 17h30. Une permanence sera toutefois assurée le 29 mai, date de clôture du dépôt. Les formulaires officiels peuvent être retirés dès le lundi 12 mai 2025 dans les CELI.

Une fois les dossiers enregistrés par les CELI, ceux-ci seront transmis à la CENI, puis au ministère chargé de l’administration territoriale pour vérification. Après cette étape, la liste provisoire des candidatures acceptées sera publiée par la CENI.

Paiement du cautionnement

Dans les 48 heures suivant l’acceptation d’une liste, le candidat tête de liste devra verser au Trésor public un cautionnement pour chaque titulaire. Le montant sera précisé par décret. Le non-paiement entraînera l’annulation de la candidature. La CENI délivrera un récépissé définitif sur présentation de la quittance de paiement.

Enfin, la Cour suprême publiera la liste définitive des candidats au plus tard 35 jours avant le scrutin, par voie d’affichage dans ses locaux, au siège de la CENI et dans chaque CELI.

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Economie

Togo : des poissons toxiques sur le marché ?, le gouvernement alerte

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Le gouvernement togolais tire la sonnette d’alarme après la découverte d’une grande quantité de poissons morts

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des poissons toxiques sur le marché
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Une grande quantité de poissons toxiques a découverte dans le bassin de rétention de Todman, à Lomé. Le gouvernement togolais tire la sonnette d’alarme.

Les autorités sanitaires ont évacué et incinéré les poissons, tout en mettant en place un cordon de sécurité pour éviter toute récupération. Des prélèvements ont été effectués pour identifier l’origine de cette mortalité suspecte.

Les conséquences de ces poissons toxiques

Pour le ministère de la Santé, consommer ces poissons pourrait entraîner des intoxications graves (vomissements, empoisonnements, diarrhées).

La population est invitée à éviter tout poisson de provenance douteuse sur le marché. Une enquête est en cours.

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Faits divers

Burkina Faso : Elle meurt après avoir bu pour de l’argent

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Burkina Faso
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Au Burkina Faso, une jeune femme d’une vingtaine d’années est décédée après avoir relevé un pari risqué. Elle devrait boire six canettes d’une boisson alcoolisée appelée Vody en un temps limité. En échange, un homme, surnommé Monsieur X, lui aurait promis 25 000 francs CFA.

Le défi a eu lieu dans un maquis, un endroit populaire pour se détendre. Après avoir bu, la jeune femme a perdu connaissance. Les personnes présentes pensaient qu’elle allait se réveiller, mais 24 heures plus tard, elle était toujours inconsciente. Elle a alors été emmenée à l’hôpital, où les médecins ont confirmé sa mort.

Vody interdite au Burkina Faso

La boisson Vody est interdite à la vente au Burkina Faso. Monsieur X, qui a lancé le pari, a été arrêté par la police. Une enquête est en cours.

Ce drame rappelle les dangers des défis dangereux et de la consommation excessive d’alcool. Il est aussi important de respecter les interdictions pour éviter ce genre de tragédie.

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Politique

Politique/Gnassingbé et Oligui : serments croisés, destins parallèles

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Politique
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Ce 3 mai 2025, le monde politique a été témoin d’une rare coïncidence. A Lomé comme à Libreville, deux dirigeants prêtaient serment, incarnant chacun une nouvelle phase institutionnelle dans leur pays. Faure Essozimna Gnassingbé, devenu Président du Conseil de la République togolaise, et Brice Clotaire Oligui Nguema, reconduit comme Président de la République gabonaise, ont chacun juré fidélité à leurs peuples respectifs. Deux serments, deux contextes, mais une même volonté : stabiliser, réformer et moderniser.

Une même date, deux tournants historiques en politique


Au Togo, la prestation de serment de Faure Gnassingbé s’est tenue dans le cadre d’une profonde réforme constitutionnelle, qui a donné naissance à la Cinquième République. Président du Conseil, nouvelle institution pivot de l’État, M. Gnassingbé incarne désormais un pouvoir à la fois central et rééquilibré, pensé pour renforcer la stabilité institutionnelle.

De l’autre côté du continent, au Gabon, le général Brice Oligui Nguema prêtait également serment, consolidant sa position à la tête d’un pays en pleine transition. Depuis août 2023, le Gabon s’est engagé sur une voie de refondation. La cérémonie de Libreville a donc marqué la continuité d’un processus de normalisation politique, avec un cap affirmé, celui du retour progressif à l’ordre constitutionnel.

Des héritiers de l’histoire, porteurs de la réforme


Les trajectoires de Gnassingbé et Oligui résonnent étrangement. Tous deux ont succédé à des périodes intenses, l’un dans un cadre démocratique en mutation, l’autre dans un contexte post-coup d’État. Tous deux incarnent une forme de stabilité dans le changement, avec une volonté commune d’ancrer leurs pays dans une nouvelle gouvernance.

Mais au-delà des fonctions, les deux hommes partagent un héritage historique : celui d’une relation bilatérale profonde entre le Togo et le Gabon. Leurs prédécesseurs, Gnassingbé Eyadéma et Omar Bongo Ondimba, ont longtemps tissé des liens solides, faits de diplomatie, de coopération et de respect mutuel. Cet esprit de fraternité s’est poursuivi avec Ali Bongo et Faure Gnassingbé, à travers des échanges bilatéraux renforcés et une vision commune de l’intégration régionale.

Deux Républiques, une même ambition


Si les modèles politiques togolais et gabonais diffèrent dans leurs formes, les objectifs affichés par leurs dirigeants exécutifs convergent. Il s’agit de restaurer la confiance, renforcer les institutions, offrir un avenir plus stable aux citoyens.

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Politique

Togo: Faure Gnassingbé prête serment : « Servir le peuple, défendre la Constitution »

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À la suite de sa nomination en tant que Président du Conseil, Faure Gnassingbé a prononcé ses premiers mots officiels dans un cadre solennel. Il a prêté serment devant la Cour constitutionnelle. Une déclaration forte, empreinte de symbolisme, marquant le début d’un nouveau chapitre dans la gouvernance nationale.

Devant les hauts magistrats de la Cour et en présence de plusieurs dignitaires de la République, Faure Gnassingbé a juré fidélité à la Constitution. Il s’est engagé à remplir sa mission avec loyauté et dévouement.

“Devant Dieu et devant le peuple togolais, seul détenteur de la souveraineté nationale…” a-t-il déclaré, entamant un serment qui résonne comme une promesse ferme de responsabilité et de patriotisme.

Faure Gnassingbé engagé dans la défense du pays

Il a insisté sur sa volonté de défendre l’intégrité territoriale, de préserver les valeurs fondamentales du Togo et de se laisser guider par l’intérêt général. Le président du Conseil place ainsi les droits de la personne humaine et le développement durable au cœur de son engagement.

Ce discours inaugural, prononcé avec solennité, témoigne d’un positionnement clair. Faure Gnassingbé entend placer son mandat sous le sceau de l’unité nationale, de la paix et du service au peuple.

Alors que le pays s’engage dans une nouvelle phase politique, ces premiers mots tracent les contours d’une gouvernance axée sur la responsabilité, la continuité républicaine et le respect des institutions.

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