Depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, le nouveau pape Léon XIV a lancé ce jeudi un vibrant appel à la paix et au dialogue universel, marquant le début d’un pontificat tourné vers la réconciliation entre les peuples et les croyances.

Le pape Léon XIV, élu après un conclave de trois jours, le premier pape originaire des États-Unis a prononcé son tout premier discours solennel face à des milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre, et des millions de téléspectateurs à travers le monde.

Un moment de grande émotion, marqué par une volonté claire : faire de l’unité et de la fraternité les piliers de son action à la tête de l’Église catholique.

« La paix n’est pas une option, elle est un devoir », a affirmé Léon XIV dans une déclaration empreinte de gravité et d’espérance.

Dès ses premières paroles, il a tendu la main « à toutes les nations, à toutes les croyances, à tous ceux qui ont soif de réconciliation », inscrivant son pontificat dans la continuité spirituelle de ses prédécesseurs tout en imprimant une nouvelle dynamique.

Avec un ton résolument inclusif, le pape Léon XIV invité croyants comme non-croyants à « construire des ponts » et à s’engager dans un « dialogue sincère et ouvert ».

Cette première prise de parole du pape Léon XIV a été saluée par une ovation nourrie sur la place Saint-Pierre, dans une atmosphère de ferveur et de communion.

Les observateurs n’ont pas manqué de relever le changement de ton pastoral : Léon XIV semble déterminé à conjuguer fidélité à la tradition et attention aux défis du monde contemporain.

« Ce n’est que par le dialogue que nous pouvons guérir les blessures du monde », a-t-il insisté, appelant chacun à avancer « sans peur, unis, main dans la main avec Dieu et entre nous ».

L’allocution du pape Léon XIV

Déjà, cette première allocution est perçue comme une feuille de route : celle d’une Église plus proche des exclus, plus engagée dans les grandes questions sociales et plus ouverte aux mutations de son temps.

L’élection d’un pape américain, une première dans l’histoire de l’Église, vient par ailleurs souligner un tournant dans l’universalité de la papauté.

Le pontificat de Léon XIV débute donc sous le signe de l’espérance, dans un monde fragmenté qui semble plus que jamais avoir besoin de voix capables de rassembler.

La campagne de masse d’enregistrement biométrique commence le lundi 12 mai 2025 dans la préfecture du Golfe. L’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) a annoncé officiellement l’information. L’objectif de cette campagne est de doter chaque citoyen d’une identité numérique fiable, inclusive et sécurisée.

Ce projet s’inscrit dans l’initiative sous-régionale WURI (Identification unique pour l’intégration et l’inclusion en Afrique de l’Ouest), visant à renforcer l’accès aux services sociaux, économiques et financiers pour toutes les couches de la population.

Selon une note de service signée par Tchiou Animaou, Directeur général par intérim de l’INSEED, l’opération débute le lundi 12 mai 2025.

Dans sa communication, le directeur général invite l’ensemble du personnel d’enregistrement à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir une présence effective et une disponibilité totale à compter de cette date.

Une campagne inclusive

Une mobilisation optimale des agents est jugée essentielle pour assurer le succès de cette vaste opération d’identification.

La préfecture du Golfe étant l’une des plus peuplées du pays, cette phase de la campagne revêt un caractère stratégique.

Elle marque une étape clé dans le déploiement du registre social biométrique, socle de plusieurs réformes à venir en matière de gouvernance et de prestation de services publics.

Le Togo a activement participé à une vaste opération policière baptisée « Safe Wheels », menée en mars 2025 en Afrique de l’Ouest sous la coordination d’INTERPOL. L’opération vise à démanteler les réseaux de trafic transnational de véhicules volés. Cette offensive d’envergure a permis la détection de plus de 150 véhicules volés, dont 75 ont été saisis, et l’ouverture de 18 nouvelles enquêtes dans la région.

Le Togo en renfort

Pendant deux semaines, les forces de l’ordre de 12 pays africains, dont le Togo, ont renforcé leur présence sur le terrain avec une intensification des contrôles routiers. Environ 46 postes de contrôle ont été mis en place chaque jour, conduisant à l’inspection de près de 12 600 véhicules au total.

L’opération a pu s’appuyer sur la base de données des véhicules volés (SMV) d’INTERPOL, accessible à ses 196 pays membres. Cette base a permis d’identifier rapidement l’origine de nombreux véhicules : une majorité d’entre eux provenaient du Canada, mais plusieurs cas de vols avaient également été signalés en France, en Allemagne et aux Pays-Bas.

Au-delà des saisies, « Safe Wheels » a aussi permis de démanteler deux réseaux criminels organisés, mettant en lumière l’ampleur du trafic et sa structuration sophistiquée à l’échelle internationale.

Grâce à son soutien logistique, technique et stratégique, INTERPOL joue un rôle central dans la coordination de ce type d’opérations. L’organisation avait déjà piloté en 2024 l’opération « Screen » (21 octobre – 24 novembre), qui s’inscrivait dans une même logique de lutte contre la criminalité organisée et transfrontalière.

À l’échelle mondiale, la base SMV d’INTERPOL a permis d’identifier environ 270 000 véhicules volés en 2024, un chiffre qui témoigne de l’efficacité de la coopération policière internationale. Ce succès confirme l’engagement des pays africains, dont le Togo, à s’investir pleinement dans la sécurisation de leurs territoires et la protection de leurs populations contre le crime organisé.

INTERPOL réaffirme à travers cette opération sa volonté de contribuer à un monde plus sûr, en renforçant la coopération entre les services de sécurité du monde entier.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a officiellement lancé l’appel à candidatures dans le cadre des municipales 2025 prévues pour le 10 juillet. Les partis politiques, regroupements de partis et candidats indépendants sont invités à déposer leurs dossiers entre le 20 mai à 7h et le 29 mai à 23h59.

Dans un communiqué publié ce lundi, la CENI rappelle les conditions d’éligibilité telles que fixées par le Code électoral. Sont concernés les citoyens togolais, hommes et femmes, âgés d’au moins 25 ans, jouissant de leurs droits civils et politiques, sachant lire et écrire en français et résidant depuis au moins six mois au Togo.

Les conseillers municipaux seront élus au scrutin de liste bloquée à la représentation proportionnelle. Chaque liste devra comporter un nombre de candidats supérieur d’un quart au nombre de sièges à pourvoir. L’ordre de présentation des candidats sur la liste déterminera leur élection.

Les pièces qu’exige la CENI

Chaque dossier de candidature devra inclure une déclaration individuelle signée, une copie du certificat de nationalité, un extrait de casier judiciaire récent, une photo d’identité, une attestation de résidence et une déclaration sur l’honneur certifiant l’absence de tout motif d’inéligibilité. Les candidatures doivent également comporter les éléments nécessaires à la confection des bulletins de vote, notamment le logo du parti ou regroupement sur support papier et numérique.

Procédure de dépôt et calendrier

Les dossiers seront reçus au siège des Commissions électorales locales indépendantes (CELI), les jours ouvrables de 07h à 12h et de 14h30 à 17h30. Une permanence sera toutefois assurée le 29 mai, date de clôture du dépôt. Les formulaires officiels peuvent être retirés dès le lundi 12 mai 2025 dans les CELI.

Une fois les dossiers enregistrés par les CELI, ceux-ci seront transmis à la CENI, puis au ministère chargé de l’administration territoriale pour vérification. Après cette étape, la liste provisoire des candidatures acceptées sera publiée par la CENI.

Paiement du cautionnement

Dans les 48 heures suivant l’acceptation d’une liste, le candidat tête de liste devra verser au Trésor public un cautionnement pour chaque titulaire. Le montant sera précisé par décret. Le non-paiement entraînera l’annulation de la candidature. La CENI délivrera un récépissé définitif sur présentation de la quittance de paiement.

Enfin, la Cour suprême publiera la liste définitive des candidats au plus tard 35 jours avant le scrutin, par voie d’affichage dans ses locaux, au siège de la CENI et dans chaque CELI.

La 3e édition de l’École nationale sur la gouvernance de l’Internet a démarré ce 5 mai 2025 à Lomé. Elle bénéficie à 88 personnes venant de tout le Togo. Le programme, à l’initiative de Internet Society Togo se déroule durant toute la semaine à l’Université de Lomé. Les participants apprennent comment fonctionne Internet et comment le gouverner.

Parmi les participants, il y a des juristes, des ingénieurs, des étudiants, des journalistes, des chercheurs, des responsables d’associations, et des spécialistes en sécurité informatique.

60 sont présents sur place à Lomé, et 28 suivent la formation en ligne. L’objectif est de mieux comprendre les règles, les technologies et les enjeux, pour aider le Togo à être plus autonome et plus sécurisé dans le domaine numérique.

selon les analyses, les réseaux togolais sont encore fragiles. Il est donc nécessaire de former des experts capables de protéger ces infrastructures.

Selon Emmanuel Elolo Agbenonwossi, président de Internet Society Togo, la gouvernance d’Internet est une question de souveraineté, de développement et de justice. Il a aussi insisté sur l’importance de protéger les données, de former les jeunes, et de créer des solutions locales adaptées aux besoins du pays.

« Le gouvernement togolais a posé des bases importantes pour la modernisation de notre environnement numérique. Il nous revient maintenant, en tant que citoyens, professionnels et partenaires du secteur, de consolider ces avancées. La gouvernance de l’Internet n’est pas un débat technique réservé à une élite : c’est une question de souveraineté, de développement, et de justice sociale. Le rêve que nous portons à travers cette École, c’est celui d’un Togo connecté, résilient et acteur à part entière des grandes décisions numériques mondiales », a exprimé M. Agbenonwossi.

Pendant la première journée, les participants ont appris l’histoire d’Internet, les grandes organisations qui s’en occupent (comme ICANN ou l’UIT), et les défis liés à la sécurité, à l’intelligence artificielle ou à la gestion des noms de domaine.

Ils ont aussi participé à un jeu de rôle pour simuler un débat à l’Assemblée nationale sur une loi pour protéger les réseaux et lutter contre les cyberattaques.

La formation continue toute la semaine avec des cours sur la protection des données, la coopération avec les pays voisins, ou encore le rôle des jeunes dans les décisions internationales sur Internet.

Internet Society au service du Togo

Avec cette École, la société veut aider le pays à former des citoyens et des professionnels capables de construire un Internet plus sûr, plus juste et plus utile pour le développement du Togo.