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Togo/Examens : Kokoroko clarifie les critères de sélection des correcteurs

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Le ministre des Enseignements primaire et secondaire, Professeur Dodzi Komla Kokoroko, précise les critères de sélection des enseignants chargés de corriger les examens nationaux. Cette mesure vise à garantir la transparence, l’objectivité et la crédibilité des résultats du CEPD, du BEPC et du BAC 1.

L’information est rendue publique ce mercredi dans une circulaire. Elle est adressée à l’ensemble des responsables éducatifs, directeurs d’établissement, chefs d’inspection, conseillers pédagogiques et enseignants. La note rappelle que la correction des copies constitue une mission professionnelle exigeant rigueur, compétence et intégrité.

Des exigences claires selon les niveaux d’examen

Pour le Certificat d’Études du Premier Degré (CEPD), les enseignants retenus doivent être titulaires du BAC 2 ou d’un diplôme professionnel tel que le CEAP ou le CAP. Ils doivent également justifier d’au moins trois années d’expérience dans l’enseignement primaire, être de préférence affectés aux classes de cours moyen (CM), et faire preuve d’une moralité exemplaire ainsi que d’un bon état de santé.

Pour le Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), les correcteurs doivent disposer d’un diplôme de niveau licence (BAC+3) ou d’un diplôme professionnel équivalent (CAP-CEG, LPE). Une expérience minimale de trois ans dans l’enseignement secondaire est exigée, avec une priorité accordée aux enseignants de troisième, dans la discipline concernée.

Kokoroko indique que les critères appliqués au BAC 1 sont similaires à ceux du BEPC, avec un accent particulier mis sur l’expérience en classe de première.

Kokoroko : tolérance zéro pour les irrégularités

Le ministre avertit que tout manquement aux critères établis engagera la responsabilité directe des chefs d’inspection concernés.

Tout enseignant ne répondant pas aux exigences définies sera automatiquement écarté du processus de correction.

Le Professeur Kokoroko insiste sur la nécessité d’un processus de sélection impartial, exempt de toute forme de favoritisme. Il exhorte les encadreurs pédagogiques à faire preuve d’un professionnalisme exemplaire et à respecter scrupuleusement les dispositions en vigueur.

Rappelons que cette initiative s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la qualité et de l’équité du système éducatif togolais.

Joël D.

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Togo/Bac I : Les épreuves anticipées démarrent, 13 513 candidats en lice

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Les épreuves anticipées du Baccalauréat première partie (Bac I) ont débuté officiellement le lundi 12 mai 2025 sur l’ensemble du territoire national. Cette première phase de l’examen concerne principalement les disciplines professionnelles et les spécialités liées à chaque filière de l’enseignement technique.

Au total, 13 513 candidats, dont 7 687 filles, sont attendus dans 36 centres d’examen répartis sur tout le pays.

Les épreuves jusqu’au 23 mai

Ces évaluations, prévues jusqu’au 23 mai, visent à apprécier les compétences techniques acquises par les apprenants au cours de leur formation. Elles précèdent les épreuves des matières générales, programmées du 26 au 30 mai 2025.

Dans le but de s’assurer du bon déroulement de cette session, le ministre en charge de l’Enseignement technique et de l’Artisanat, Isaac Tchiakpe, a effectué une tournée dans plusieurs centres d’examen à Lomé.

Il a profité de cette visite pour réitérer les consignes de rigueur, notamment l’interdiction formelle d’utiliser les téléphones portables dans les salles d’examen, en vue de garantir l’équité et l’intégrité des épreuves.

En amont de cette phase, les principaux acteurs du dispositif éducatif ont été conviés à une réunion de travail afin d’affiner l’organisation logistique et sécuritaire de l’examen. À cette occasion, plusieurs mesures de renforcement ont été prises pour assurer un déroulement transparent, sécurisé et conforme aux standards établis.

Ce lancement est essentiel dans le parcours académique des élèves de première, qui se rapprochent ainsi de l’obtention de leur baccalauréat.

Joël D.

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Togo/éducation : l’usage du téléphone interdit aux surveillants

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Au Togo, l’usage du téléphone est formellement interdit aux surveillants pendant les examens scolaires et professionnels.

Le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Isaac Tchiakpé l’a annoncé ce vendredi 9 mai 2025.

Le téléphone interdit

Cette décision fait suite aux constats d’un usage abusif de cet appareil lors des précédentes sessions, nuisant à la concentration des candidats et compromettant la sécurité des épreuves.

Le ministre souligne que tout contrevenant sera exclu des missions de surveillance et des commissions d’examen pour l’année en cours.

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Togo : Kokoroko transforme 13 CEG en lycées à cycle complet, Voici la liste…

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Le ministre des enseignements primaire et secondaire, Komla Dodzi Kokoroko vient de transformer 13 Collèges d’Enseignement Général (CEG) en lycées à cycle complet. Cette mesure, officialisée par un arrêté en date du 28 avril 2025, prend effet dès la rentrée scolaire 2025-2026. L’objectif de cette transformation est de permettre aux élèves de poursuivre leur parcours scolaire dans le même établissement, évitant ainsi les changements d’école entre le premier et le second cycle.

La mesure de Kokoroko s’inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement. Celle d’améliorer l’accès à l’éducation secondaire.

Cette initiative vise également à réduire les inégalités d’accès à l’éducation dans les différentes régions du pays.

Liste des établissements sélectionnés par Kokoroko

Les CEG retenus pour cette mutation sont répartis dans toutes les Directions Régionales de l’Éducation (DRE) :

Région Grand Lomé : Le CEG Akato devient le Lycée Akato.

Région Maritime : Les CEG Wli, Atakpamède et Vo-Kponou sont respectivement transformés en Lycée Wli, Lycée Atakpamède et Lycée Vo-Kponou.

Région des Plateaux Est : Le CEG Glei devient le Lycée Glei 2.

Région des Plateaux Ouest : Les CEG Danyi Konda et Kpélé Adeta II deviennent les Lycée Danyi Konda et Lycée Kpélé Adeta II.

Région Centrale : Les CEG Kolowaré et Agbandaoudé sont désormais les Lycée Kolowaré et Lycée Agbandaoudé.

Région de la Kara : Les CEG Dimori et Katchamba sont transformés en Lycée Dimori et Lycée Katchamba.

Région des Savanes : Les CEG Nagnong et Kountoire deviennent les Lycée Nagnong et Lycée Kountoire.

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La Chine fait encore don de riz au Togo

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Dans un geste fort de solidarité, la Chine a remis mardi un important don alimentaire au Togo. Au total, 2 400 tonnes de riz blanc, soit 48 000 sacs de 50 kg, destinés à atténuer l’insécurité alimentaire dans les zones les plus fragiles du pays, notamment les Savanes, confrontées à une crise humanitaire liée à l’afflux de déplacés.

Estimée à 20 millions de yuans (environ 1,8 milliard de francs CFA), cette aide humanitaire s’inscrit dans le cadre du projet d’assistance alimentaire d’urgence lancé à la suite des engagements pris lors du dernier Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), tenu à Beijing.

« Ce don reflète l’engagement sincère de la Chine envers le peuple togolais. Il s’agit de répondre à l’urgence tout en renforçant les liens de coopération et de solidarité entre nos deux pays », a déclaré Chao Weidong, ambassadeur de Chine au Togo, lors de la cérémonie officielle de remise à Lomé.

Les autorités togolaises ont salué ce geste, qui arrive à un moment critique pour les populations du nord du pays. Ces dernières subissent de plein fouet les conséquences des déplacements forcés provoqués par l’insécurité et les tensions dans la région du Sahel.

La Chine consolide une relation bilatérale

Cette nouvelle initiative vient consolider une relation bilatérale déjà marquée par plusieurs projets communs dans les domaines de l’agriculture, de l’éducation, des infrastructures et de la santé.

Elle incarne aussi une vision partagée du développement durable, où la coopération Sud-Sud prend une place de plus en plus stratégique.

En plus du soutien matériel, la Chine réaffirme, à travers ce don, une volonté politique de bâtir un partenariat « gagnant-gagnant », basé sur le respect mutuel et le soutien aux priorités nationales.

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Sous-région : La CEDEAO négocie son avenir sans l’AES

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Alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) célèbre cette année son cinquantième anniversaire, un vent glacial souffle sur la coopération régionale. Réunis à Accra pendant deux jours, les ministres de la CEDEAO ont entamé un processus inédit : planifier, sur fond de tensions géopolitiques, le retrait formel du Mali, du Niger et du Burkina Faso, les trois piliers de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Ce conseil extraordinaire, qui aurait dû préparer les festivités du jubilé d’or de l’organisation, se transforme en terrain de séparation. Car depuis que Bamako, Niamey et Ouagadougou ont officialisé leur retrait en janvier 2024, les rapports entre la CEDEAO et l’AES ne cessent de se détériorer, exposant au grand jour une fracture idéologique sur l’avenir de l’intégration ouest-africaine.

« Il est temps de sonner la récréation », a lancé Omar Alieu Touray, président de la commission de la CEDEAO, en appelant à un examen technique et juridique du retrait. Mais derrière cette formule se cache un malaise plus profond : celui de la coexistence impossible entre une CEDEAO fidèle à des principes de gouvernance démocratique et une AES regroupant des régimes militaires assumés.

CEDEAO-AES: Un divorce aux conséquences multiples

À huis clos, les ministres discutent des modalités techniques du retrait : gestion du personnel, implications juridiques, accords commerciaux, coopération sécuritaire. L’exercice est inédit, et révèle à quel point la CEDEAO – longtemps présentée comme l’une des organisations régionales les plus avancées du continent – se retrouve aujourd’hui à la croisée des chemins.

« Ce n’est jamais le vœu de quiconque ici présent que ce jour arrive », a regretté le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Maitana Tuggar, évoquant une communauté fraternelle qui se fissure sous le poids de crises politiques et sécuritaires.

Mais au-delà des procédures, c’est un choc de trajectoires qui se joue : d’un côté, la CEDEAO défend une approche centrée sur la diplomatie, les sanctions ciblées et la pression pour un retour à l’ordre constitutionnel ; de l’autre, l’AES prône une souveraineté assumée, une coopération sécuritaire renforcée entre régimes militaires, et un rejet affiché des « ingérences étrangères ».

La Guinée, l’absente qui intrigue

Étrangement, la Guinée, elle aussi dirigée par une junte militaire, ne figure pas à l’ordre du jour des discussions. Aucun représentant de Conakry n’était présent à Accra, une absence remarquée alors qu’une mission d’évaluation de la CEDEAO s’est récemment rendue sur place.

Faut-il y voir un signal d’apaisement ou une prudente mise à l’écart ? Là encore, les lignes semblent floues, comme si l’organisation cherchait à éviter une rupture brutale avec Conakry tout en maintenant la pression sur l’AES.

Vers une recomposition régionale ?

Alors que les projecteurs sont braqués sur les négociations techniques, une autre question émerge : la CEDEAO peut-elle rester ce moteur de l’intégration régionale dans un espace aussi divisé politiquement ? Le départ de trois États membres n’est pas qu’une crise passagère. Il cristallise une recomposition plus large, où la solidarité régionale se heurte à des choix souverains divergents.

Le 28 mai, la CEDEAO fêtera ses 50 ans. Mais le visage de l’Afrique de l’Ouest qu’elle portait à sa création en 1975 semble aujourd’hui bien éloigné des réalités du Sahel.

Le défi est désormais de taille : réinventer une coopération régionale capable de survivre à la tempête.

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