Le ministre des Enseignements primaire et secondaire, Professeur Dodzi Komla Kokoroko, précise les critères de sélection des enseignants chargés de corriger les examens nationaux. Cette mesure vise à garantir la transparence, l’objectivité et la crédibilité des résultats du CEPD, du BEPC et du BAC 1.
L’information est rendue publique ce mercredi dans une circulaire. Elle est adressée à l’ensemble des responsables éducatifs, directeurs d’établissement, chefs d’inspection, conseillers pédagogiques et enseignants. La note rappelle que la correction des copies constitue une mission professionnelle exigeant rigueur, compétence et intégrité.
Des exigences claires selon les niveaux d’examen
Pour le Certificat d’Études du Premier Degré (CEPD), les enseignants retenus doivent être titulaires du BAC 2 ou d’un diplôme professionnel tel que le CEAP ou le CAP. Ils doivent également justifier d’au moins trois années d’expérience dans l’enseignement primaire, être de préférence affectés aux classes de cours moyen (CM), et faire preuve d’une moralité exemplaire ainsi que d’un bon état de santé.
Pour le Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), les correcteurs doivent disposer d’un diplôme de niveau licence (BAC+3) ou d’un diplôme professionnel équivalent (CAP-CEG, LPE). Une expérience minimale de trois ans dans l’enseignement secondaire est exigée, avec une priorité accordée aux enseignants de troisième, dans la discipline concernée.
Kokoroko indique que les critères appliqués au BAC 1 sont similaires à ceux du BEPC, avec un accent particulier mis sur l’expérience en classe de première.
Kokoroko : tolérance zéro pour les irrégularités
Le ministre avertit que tout manquement aux critères établis engagera la responsabilité directe des chefs d’inspection concernés.
Tout enseignant ne répondant pas aux exigences définies sera automatiquement écarté du processus de correction.
Le Professeur Kokoroko insiste sur la nécessité d’un processus de sélection impartial, exempt de toute forme de favoritisme. Il exhorte les encadreurs pédagogiques à faire preuve d’un professionnalisme exemplaire et à respecter scrupuleusement les dispositions en vigueur.
Rappelons que cette initiative s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la qualité et de l’équité du système éducatif togolais.
Joël D.