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Politique

Togo/Certificat de nationalité : l’ancien format validé pour les municipales

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Certificat de nationalité
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L’ancien format du certificat de nationalité est validé dans les dossiers de candidature pour les élections municipales prévues le 10 juillet 2025 au Togo.

Dans une correspondance adressée au président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), la Cour suprême, par la voix de son président Abdoulaye Yaya Bawa, a tranché cette question administrative qui suscitait de nombreuses interrogations dans le cadre du processus électoral en cours.

Certificat de nationalité, un document indispensable

Le débat portait sur la validité de l’ancien format du certificat de nationalité, un document indispensable pour tout citoyen souhaitant se présenter aux élections. La CENI avait saisi la Cour suprême afin d’obtenir une clarification sur l’acceptabilité de ces documents dans les dossiers de candidature.

Dans sa réponse datée du 15 mai 2025, la plus haute juridiction togolaise affirme sans équivoque qu’il convient de considérer comme valable l’ancien format du certificat de nationalité, à condition que le document soit joint au dossier de candidature, que le candidat n’ait pas renoncé à sa nationalité, et que le certificat ne fasse l’objet d’aucune contestation.

Cette décision vient lever toute ambiguïté sur la conformité des certificats de nationalité non mis à jour. Elle devrait rassurer de nombreux candidats potentiels, notamment ceux dont les démarches administratives étaient freinées par cette incertitude.

La CENI dispose désormais d’un fondement juridique clair pour statuer sur la recevabilité des dossiers de candidature en lien avec la nationalité des postulants.

Joël D.

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Politique

Ve République : Ce que prévoit l’opposition pour mieux frapper

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Ve République
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Ve République – Dans un contexte politique sous tension, la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) opte pour une manœuvre calculée. La coalition, en première ligne contre la récente réforme constitutionnelle instaurant la Ve République, a décidé de reporter la marche initialement prévue pour le 17 mai. Loin d’un signe d’essoufflement, ce report marque une volonté assumée de mieux structurer la contestation à venir.

C’est à l’issue d’une réunion stratégique de sa Conférence des présidents que la DMP a annoncé cette décision. La manifestation, présentée comme un moment fort de la résistance au « coup d’État constitutionnel » dénoncé par l’opposition, est renvoyée à une date ultérieure.

Objectif affiché : permettre une mobilisation plus forte, mieux préparée et durable.

« Ce report est une décision tactique pour une mobilisation décisive », indique le communiqué publié à l’issue de la réunion.

Le choix de différer la mobilisation n’est pas anodin. Il reflète une stratégie politique qui entend éviter l’effet de dispersion ou d’épuisement rapide de la contestation.

« Nous voulons éviter toute précipitation et maximiser l’impact d’une future démonstration de force populaire », confie un cadre de la DMP, évoquant une dynamique à long terme.

Dans les rangs de la coalition, la volonté est claire. Il est question de structurer une opposition capable de résister à un pouvoir jugé autoritaire et verrouillé, renforcé par une réforme institutionnelle adoptée sans consultation populaire.

Depuis l’investiture parlementaire du président Faure Gnassingbé comme président du Conseil des ministres, la DMP dénonce un mécanisme conçu pour maintenir l’actuel chef de l’État au sommet de l’appareil exécutif, sous une nouvelle forme.

Refus de la Ve République : un combat qui se veut collectif et endurant

Le ton du dernier communiqué de la DMP contre la Ve République est sans équivoque. Il appelle à la vigilance et à la mobilisation de tous les Togolais, dans une posture de résistance citoyenne et pacifique.

« 60 ans d’un même régime, c’est trop ! Non à la 5e République », peut-on lire dans ce texte, qui accuse le pouvoir d’avoir contourné la voie du référendum pour imposer un changement majeur du régime politique.

Le timing de ce repositionnement intervient dans un climat post-électoral encore chargé. Les résultats des législatives du 29 avril dernier, qui ont offert une large majorité à l’Union pour la République (UNIR), ne font qu’accentuer les tensions.

Aux yeux de l’opposition, cette victoire parlementaire permet au pouvoir d’opérer sans contrepoids réel, et de verrouiller les institutions dans la nouvelle configuration politique.

Si aucune nouvelle date n’a encore été fixée, la DMP semble jouer une carte plus large. Celle de fédérer la société civile, structurer les réseaux militants, et construire une dynamique de fond contre ce qu’elle perçoit comme une dérive institutionnelle.

« L’ensemble du peuple togolais doit rester mobilisé et déterminé pour faire aboutir, dans l’unité, la lutte citoyenne commune « contre la Ve République » pour la libération du Togo », conclut le communiqué.

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Observation électorale : La CENI fixe de nouvelles règles

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électorale
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Au Togo, l’observation électorale ne sera plus une simple formalité. À moins de deux mois des élections municipales du 10 juillet 2025, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) met en place des mécanismes rigoureux pour encadrer l’observation du processus électoral.

À travers une communication officielle rendue publique ce jeudi, l’institution insiste sur des critères stricts d’accréditation, visant à garantir l’impartialité et la qualité du travail des organisations nationales d’observation.

Dans un contexte où la transparence électorale reste un pilier essentiel de la démocratie, la CENI entend filtrer les candidatures avec vigilance.

Toute organisation souhaitant déployer des observateurs doit soumettre une demande documentée précisant la durée de l’observation, les zones concernées et le nombre d’agents prévus.

Les critères pour l’observation électorale

À cela s’ajoutent des pièces obligatoires : récépissé de déclaration, statuts, et une preuve d’expérience dans l’observation électorale ou les domaines connexes comme les droits humains ou la citoyenneté.

Mais la nouveauté majeure réside dans les engagements écrits exigés des organisations, qui doivent s’abstenir de toute affiliation partisane.

Elles ne doivent pas appartenir à une entité politique ou déjà accréditée, et prouver qu’elles peuvent financer elles-mêmes leurs missions, une justification des ressources étant requise au-delà de 200 observateurs.

Cette exigence vise à prévenir tout financement opaque pouvant affecter la neutralité de l’observation.

Les observateurs, de leur côté, ne sont pas en reste. Leur profil doit être irréprochable : pièce d’identité valide, absence de conflit d’intérêts (pas de lien avec un parti politique, la CENI ou ses structures), et respect absolu du code électoral.

Ils sont également tenus de signer un engagement de bonne conduite et de s’abstenir de toute déclaration publique avant la fin officielle du scrutin.

En cas de non-respect des conditions fixées, la CENI se réserve le droit de retirer l’accréditation à tout moment, avec annulation rétroactive et communication publique de la décision.

Le dépôt des dossiers est ouvert du 19 mai au 20 juin 2025, au secrétariat central de la CENI, durant les heures de service habituelles.

Par cette approche rigoureuse, la CENI veut établir un cadre de confiance entre les acteurs électoraux et les citoyens.

Il ne s’agit plus seulement d’être présent le jour du vote, mais de garantir que chaque observateur soit réellement indépendant, formé et engagé à défendre l’intégrité du processus électoral.

Une manière pour l’institution de rappeler que l’observation électorale n’est pas un privilège, mais une responsabilité civique encadrée par la loi.

Joël D.

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Politique

L’AES dévoile son hymne officiel et coupe court aux doutes

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hymne officiel
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L’hymne officiel de Alliance des États du Sahel (AES) est composé. Les gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger l’ont présenté au président en exercice de la confédération, le colonel Assimi Goïta, l’hymne officiel de la confédération. La cérémonie s’est tenue au palais de Koulouba, à Bamako.

Ce chant s’ajoute aux symboles déjà adoptés : un drapeau, un logo, une devise, un espace, un peuple, un destin et un passeport commun.

Un hymne officiel, 3 pays en 1

La création de l’hymne, lancée au pas de charge début avril par les ministères de la Culture des trois pays, s’est conclue en moins d’un mois.

Quinze experts culturels ont validé, en trois jours, la mélodie et les paroles censées incarner les valeurs fondatrices de l’AES : liberté, paix, respect.

L’initiative, saluée comme « historique » par le ministre malien de la Culture, vise à renforcer l’identité d’une alliance qui se positionne clairement comme alternative à la CEDEAO.

À l’heure des batailles symboliques et de la guerre de communication, l’AES avance ses pions. Après le drapeau et le passeport, voici l’hymne, conçu pour rallier les peuples derrière une même ambition géopolitique.

Joël D.

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Politique

Coopération : Ibrahim Traoré choisit le savoir comme arme

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Ibrahim Traoré
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Dans un monde multipolaire en recomposition, le Capitaine Ibrahim Traoré, trace une voie résolument panafricaine. Reçu au Kremlin par Vladimir Poutine dans le cadre de sa visite officielle en Russie, le chef de l’État burkinabè a affirmé sa position. Celle de sortir du cycle de dépendance postcoloniale pour bâtir une coopération axée sur le transfert de compétences, l’innovation locale et la souveraineté africaine.

Lors de cette rencontre au sommet, qui a réuni les délégations des deux pays, les discussions ont porté sur des thématiques clés : sécurité, industrialisation, éducation et lutte contre le terrorisme. Mais c’est la revendication du transfert de savoirs qui a marqué un tournant stratégique.

Le Président Traoré a rejeté le modèle d’ »assistanat perpétuel », appelant à une nouvelle génération de partenariats fondés sur l’émancipation intellectuelle et technologique.

« L’aide que vous pouvez nous octroyer, c’est surtout le transfert de connaissances », a-t-il déclaré. Pour lui, seule une jeunesse formée et outillée peut porter le projet de renaissance africaine.

Ibrahim Traoré évoque le droit des africains

Le Président Ibrahim Traoré n’a pas seulement parlé en tant que dirigeant national, mais en porte-voix d’une Afrique nouvelle, résolue à maîtriser ses choix économiques, éducatifs et militaires.

Dans un monde où l’Afrique redevient un terrain de compétition géopolitique, il affirme le droit des peuples africains à choisir leurs partenaires selon leurs propres intérêts.

L’appel lancé à la Russie s’inscrit dans cette logique, non pas une alliance de circonstance, mais une coopération de souveraineté, au service d’un continent qui refuse désormais de déléguer sa sécurité, son industrie ou son avenir scientifique.

Le Président russe, Vladimir Poutine, a salué cette posture, rappelant les liens historiques entre les deux pays et la participation de quelque 30 000 Burkinabè à l’effort de guerre contre le nazisme. Une continuité dans la lutte contre les oppressions d’hier et d’aujourd’hui.

« Finir cette guerre, avoir une armée forte et lancer le développement de notre patrie, telle est l’essence de notre combat », a conclu le Capitaine Traoré. Il a aussi affirmé sa volonté de lier sécurité nationale et développement autonome.

Ce déplacement du président Ibrahim Traoré s’inscrit dans un contexte de repositionnement géopolitique de plusieurs pays africains, notamment ceux du Sahel, en rupture progressive avec leurs anciens partenaires occidentaux, et en quête de relations alternatives plus équilibrées.

Après le Mali et le Niger, le Burkina Faso intensifie sa coopération avec des puissances comme la Russie, en quête d’un nouvel équilibre global.

Dans un contexte marqué par le recul de l’influence occidentale, la fragilité de l’OTAN, et le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, la Russie, elle aussi en quête de nouveaux partenaires stratégiques, renforce sa présence sur le continent.

Mais pour Ibrahim Traoré, le partenariat n’a de sens que s’il renforce la capacité des Africains à penser, produire, et défendre par eux-mêmes.

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Economie

Dette publique : « Il faut avoir le courage de financer la paix », dixit Faure Gnassingbé

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Dette publique
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La Conférence de l’Union Africaine sur la dette publique se déroule à Lomé depuis ce lundi 12 mai 2025. Le Président du Conseil des ministres du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, a livré un plaidoyer sur le lien indissociable entre dette et sécurité en Afrique.

Devant un parterre de dirigeants africains et de partenaires internationaux, le chef de l’exécutif togolais a appelé à une refondation de la gouvernance de la dette pour permettre aux États africains de financer durablement la paix et le développement.

« Repenser la gestion de la dette, c’est aussi refuser l’hypocrisie sécuritaire », a affirmé Faure Gnassingbé dans son discours inaugural. Pour lui, il est incohérent d’exiger la paix sur le continent sans donner aux pays les moyens financiers de l’assurer.

« Le lien entre dette et sécurité est trop souvent ignoré. Une dette est-elle soutenable si elle empêche un État d’investir dans la sécurité de ses citoyens ? », a-t-il questionné avec insistance.

Le Président du Conseil a également élargi la réflexion à d’autres défis structurels. Il souligne que la dette ne saurait être jugée soutenable si elle freine les capacités des États à adapter leur agriculture au changement climatique ou à offrir des perspectives à leur jeunesse.

Faure Gnassingbé redéfinit les enjeux de la dette publique

À travers cette intervention, le dirigeant togolais pose un cadre nouveau pour l’analyse de la dette, non plus uniquement sous l’angle macroéconomique, mais aussi en tant qu’outil ou frein à la souveraineté, à la sécurité et à la résilience sociale.

Faure Gnassingbé, au cours de cette conférence internationale sur la dette publique a aussi salué les efforts déployés par de nombreux pays africains, en première ligne dans la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et la criminalité transfrontalière.

« Nous consacrons une part croissante de nos ressources à la sécurité. Cette situation est légitime. Sans paix, aucun développement n’est possible », a-t-il souligné.

M. Gnassingbé pense que les sacrifices consentis dans ce cadre de la dette publique par les États doivent être reconnus et soutenus à l’échelle continentale et internationale.

L’Afrique, a-t-il martelé, ne peut être appelée à jouer un rôle de stabilisateur, notamment dans la région du Sahel sans un accompagnement financier adapté.

« Il faut avoir le courage de financer la paix », a conclu Faure Gnassingbé.

Une conférence stratégique pour le continent

Organisée à Lomé en partenariat avec la Commission de l’Union Africaine, cette conférence sur la dette publique se tient du 12 au 14 mai 2025.

Elle réunit décideurs politiques, experts économiques et partenaires au développement autour de la question cruciale de la viabilité de la dette africaine à l’heure des transitions sécuritaire, climatique et démographique.

L’ouverture des travaux a également été marquée par les interventions du Président ghanéen John Dramani Mahama et du Président de la Commission de l’Union Africaine.

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