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Société

Togo/Grand-Lomé : Poursuite de l’enregistrement à la carte d’identité électronique

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Depuis le 12 mai 2025, les opérations d’enregistrement biométrique pour l’obtention de la carte d’identité électronique (e-ID) se poursuivent dans le Grand Lomé. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme régional WURI (Identification unique pour l’intégration et l’inclusion régionales). Elle est soutenue par la Banque mondiale, et vise à attribuer à chaque résident un Numéro d’Identification Unique (NIU).

Près de 600 centres d’enregistrement ont été déployés dans les préfectures d’Agoè-Nyivé et du Golfe afin de faciliter l’accès au service. Agoè-Nyivé compte à elle seule 160 sites, répartis dans des localités telles que Cacaveli, Adétikopé ou Zanguéra. Dans la préfecture du Golfe, les communes de Bè et Aflao-Sagbado regroupent plus de 150 centres d’enrôlement.

L’enregistrement ouvert à une cible

L’enregistrement est gratuit, ouvert à toute personne âgée de 5 ans et plus, avec ou sans pièce d’identité. Dans le cas où un justificatif d’identité est manquant, l’enrôlement est possible avec l’assistance d’un témoin déjà enregistré.

Une préinscription en ligne est également accessible via le site : prerinscription.anid.gouv.tg. Après validation des données, le NIU et un QR code personnel sont délivrés dans un délai de 24 à 48 heures.

Le NIU est un identifiant personnel et permanent destiné à simplifier l’accès aux services essentiels : santé, éducation, assurance maladie, protection sociale, formalités administratives ou bancaires. Il constitue un outil central dans la politique d’inclusion sociale et financière du Togo.

L’Agence nationale d’identification (ANID), en charge du projet, invite les populations concernées à se faire enregistrer dans les centres les plus proches de leur lieu de résidence.

Cette opération représente une avancée majeure vers une identité numérique sécurisée, accessible à tous, et utile au développement de services publics modernes et équitables.

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Politique

Togo/municipales : quand la course cale au départ

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Municipales 2025 – Lors de la 20e séance du Cadre permanent de concertation (CPC), tenue ce lundi à Lomé, plusieurs partis politiques ont proposé le report des élections municipales, initialement prévues pour le 10 juillet 2025. Cette demande s’inscrit dans un ensemble de préoccupations exprimées par les membres du CPC en vue d’une meilleure organisation du scrutin.

Les responsables politiques estiment que les conditions actuelles ne permettent pas à tous les partis d’être prêts, notamment en ce qui concerne les difficultés liées à l’obtention des certificats de résidence, indispensables pour déposer les candidatures.

Plusieurs candidats se heurtent à des montants jugés excessifs exigés par certains maires pour la délivrance de ces documents, en raison d’une mauvaise interprétation des textes en vigueur.

Autre point soulevé, la nécessité de réduire le montant de la caution à verser pour faire acte de candidature, une mesure qui permettrait, selon eux, de faciliter la participation, notamment celle des femmes.

Les partis ont également appelé à une recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dont certains membres actuels sont en fin de mandat. Ils estiment qu’un renouvellement de cette institution contribuerait à renforcer la transparence du processus électoral.

S’exprimant à l’issue des discussions, le président du CPC, Me Mouhamed Tchassona Traoré, a indiqué que toutes les propositions seront transmises aux autorités compétentes.

« Nous attendons des réponses positives qui puissent satisfaire l’ensemble des formations politiques, désireuses de participer activement aux prochaines élections municipales », a-t-il déclaré.

Le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awaté, a assuré que les conclusions de la séance seront prises en compte dans le respect des institutions républicaines, tout en appelant les acteurs politiques à travailler dans un esprit de dialogue et de respect des lois.  

… Municipales 2025 …

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Société

Recensement biométrique : fin des enregistrements le 19 juin dans le Golfe

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Recensement biométrique
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La campagne nationale de recensement biométrique se poursuit dans la préfecture du Golfe, avec une date limite fixée au mercredi 19 juin 2025. Les autorités rappellent à tous les habitants l’importance de se faire enregistrer à temps pour obtenir leur Numéro d’Identification Unique (NIU), un outil essentiel pour accéder aux services publics et administratifs.

Lancée il y a un peu plus d’une semaine, le recensement biométrique connaît une bonne dynamique dans les différents centres d’enrôlement.

Au total, près de 600 centres sont ouverts dans les communes de la préfecture pour accueillir les citoyens.

L’enrôlement est gratuit et concerne toute personne âgée d’au moins 5 ans, même sans pièce d’identité.

L’objectif est de permettre à chaque citoyen d’avoir une identité numérique sécurisée, facilitant l’accès à des services essentiels comme la santé, l’éducation, ou encore les démarches administratives.

Recensement biométrique: inscrivez-vous en ligne

Une préinscription en ligne est également possible via une plateforme dédiée, pour gagner du temps lors du passage dans un centre.

Après l’enregistrement, chaque personne reçoit un QR code personnel et son NIU dans un délai de 24 à 48 heures.

Ce processus s’inscrit dans le cadre du projet e-ID Togo, piloté par l’Agence nationale d’identification (ANID), avec le soutien de l’INSEED et de la Banque mondiale, à travers le programme WURI.

À un mois de la fin de la campagne, les autorités appellent les populations du Golfe à ne pas attendre les derniers jours pour s’enrôler.

Le 19 juin est la date butoir à ne pas manquer pour bénéficier de cette démarche utile et structurante pour l’avenir numérique du pays.

Joël D.

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Education

Togo : les députés formés à une meilleure collaboration avec la société civile

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Une journée d’échanges et de renforcement de capacités a réuni à Lomé ce mardi 20 mai 2025 une trentaine de députés membres des 9 commissions permanentes de l’Assemblée nationale. Objectif : réfléchir à des moyens concrets d’intégrer les organisations de la société civile (OSC) dans le travail parlementaire, notamment dans le suivi et le contrôle de l’action gouvernementale. Les travaux s’inscrivent dans le cadre du projet « Des législatures inclusives pour des politiques sensibles au genre ».

Organisée conjointement par le Centre parlementaire canadien et le Centre africain des affaires parlementaires, cette session vise à renforcer l’engagement des élus pour une gouvernance plus participative et plus ouverte aux citoyens.

À travers des présentations et des discussions interactives, les députés ont exploré différentes pistes pour collaborer efficacement avec les OSC.

Le premier module de formation, animé par le sociologue et consultant Bernard Bokodjin, a porté sur l’importance et les défis de l’implication des OSC dans le contrôle parlementaire de l’exécutif. Il a rappelé que ce contrôle est essentiel pour assurer la transparence, la redevabilité et le bon fonctionnement des institutions.

Selon lui, les organisations de la société civile peuvent jouer un rôle clé en fournissant des informations issues du terrain, en menant des actions de plaidoyer, en participant à l’élaboration des lois, et en facilitant le dialogue entre élus et citoyens. Il a également présenté des exemples inspirants du Rwanda, du Kenya, de l’Espagne et de l’Afrique du Sud, où la coopération entre parlementaires et OSC a produit des résultats concrets.

Le deuxième module, consacré aux approches innovantes, a permis aux députés d’identifier plusieurs leviers pour renforcer la participation des OSC.

Dialogue entre les députés et les OSC

Parmi les solutions proposées figurent la création de cadres formels de dialogue entre les commissions parlementaires et les OSC, et l’envoi des projets de loi aux OSC pour avis ou recommandations. Ainsi que l’organisation de séminaires conjoints pour réfléchir ensemble aux priorités nationales, la mise en place d’une plateforme numérique permettant une interaction continue, et la participation directe des OSC à certains travaux parlementaires.

Les députés ont aussi insisté sur l’importance de former les OSC pour qu’elles puissent mieux comprendre leur rôle dans la gouvernance et s’y engager de manière constructive.

Cette session a été largement saluée par les participants pour sa richesse en contenu et la qualité des échanges. Elle a permis aux parlementaires de mieux comprendre les enjeux de la collaboration avec la société civile, dans un contexte où les citoyens attendent de plus en plus de transparence, de redevabilité et d’efficacité dans l’action publique.

À travers ce type d’initiative, l’Assemblée nationale du Togo confirme sa volonté d’être un Parlement moderne, inclusif et à l’écoute, capable de s’appuyer sur la société civile pour mieux répondre aux attentes des populations.

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Politique

Parlement de la CEDEAO : 1ère session ordinaire, cap sur l’intégration régionale

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La première session ordinaire de l’année 2025 du Parlement de la CEDEAO s’est ouverte ce mardi 20 mai à Abuja, au Nigéria. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Hadja Mémounatou Ibrahima, présidente de l’institution, en présence de plusieurs personnalités, dont le président du Sénat nigérian, Godswill Akpabio, et le président de la Commission de l’organisation, Dr Omar Alieu Touray.

Le parlement et l’intégration régionale

Cette session, qui se tient du 20 au 31 mai, vise à examiner et adopter les rapports issus des récentes activités parlementaires et à renforcer la réflexion sur l’intégration régionale. Elle s’inscrit dans un contexte symbolique, marqué par les 50 ans de la CEDEAO et les 25 ans du Parlement communautaire.

Dans son allocution, Hadja Mémounatou Ibrahima a salué les efforts des fondateurs de la CEDEAO et exprimé la gratitude du Parlement envers le président nigérian Bola Ahmed Tinubu pour son soutien.

Elle est revenue sur les principales activités menées cette année, notamment le séminaire de Lagos en mars sur l’avenir de l’intégration régionale, et deux réunions délocalisées à Banjul et à Lomé, consacrées respectivement au retrait de certains États membres et aux défis du transport aérien en Afrique de l’Ouest.

La session permettra également de faire le point sur les participations internationales du Parlement, dont celles à Tashkent, Séoul, Brazzaville, Rabat et au Forum de Crans Montana.

La présidente a réaffirmé l’engagement des représentants des peuples à œuvrer pour une organisation sous-régionale plus intégrée, stable et prospère.

Joël D.

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Politique

Municipales 2025 : le ministre Hodabalo Awaté envoie un important message aux maires

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À moins de deux mois des élections municipales prévues le 10 juillet 2025, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires, Colonel Hodabalo Awaté, a adressé une note circulaire à l’attention des maires du pays. Cette communication vise à rappeler les règles encadrant la délivrance des attestations de résidence, document obligatoire pour tout candidat aux élections locales.

Cette clarification officielle du ministre entend éviter les irrégularités, harmoniser les pratiques administratives locales, et favoriser la participation inclusive à ces élections locales majeures.

Conformément à l’article 250 de l’ordonnance n°2024-003/PR du 5 novembre 2024 portant code électoral, seule la mairie du lieu de résidence du candidat est compétente pour émettre cette attestation. Le ministre appelle ainsi à toutes autorités municipales à se conformer strictement à la législation.

« Je voudrais rappeler à votre attention que, conformément aux dispositions de l’article 250 de l’ordonnance N°2024-003/PR du 05 novembre 2024 portant code électoral, les attestations de résidence dans le cadre des élections municipales sont délivrées par le maire du lieu de résidence du demandeur », écrit le ministre Hodabalo Awaté dans sa note datée du 19 mai 2025.

Municipales 2025 : Coût réglementé et délégation encadrée

Dans une volonté de garantir l’égalité d’accès au processus électoral, le ministre précise que le prix de l’attestation de résidence ne doit en aucun cas dépasser 5 000 francs CFA.

Il ajoute que, pour des raisons de gestion et de disponibilité, les adjoints au maire ainsi que le secrétaire général de la commune sont autorisés à signer les attestations en tant que délégataires du maire.

Le ministre insiste également sur le cas des maires eux-mêmes candidats, pour lesquels l’attestation devra être obligatoirement signée par un de leurs délégataires.

Dans le souci de faciliter la procédure, la carte d’électeur est acceptée comme document justificatif de résidence pour l’émission de l’attestation, précise le ministre.

« J’attache du prix au respect scrupuleux des directives contenues dans la présente note », conclut le Colonel Hodabalo Awaté, insistant sur l’importance d’un cadre électoral harmonisé et équitable.

Un rappel à l’ordre pour prévenir les irrégularités

Cette démarche s’inscrit dans un effort global du gouvernement togolais pour prévenir toute interprétation abusive ou disparité de traitement dans la constitution des dossiers de candidature. Elle vise à garantir une organisation électorale conforme à la loi, transparente et équitable dans les 117 communes du pays.

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