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Ghana : Des armes dangereuses entre de mauvaises mains

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Le Ghana ne veut pas laisser les armes illégales prendre le contrôle des rues. Depuis quelques semaines, les autorités sont en alerte. Plusieurs opérations menées dans différentes régions du pays ont permis de saisir des armes à feu et des munitions en grande quantité.

Ces découvertes inquiètent, car elles montrent que des réseaux organisés sont en train de faire entrer des armes illégalement dans le pays, et de les distribuer à des groupes dangereux.

Au Ghana, les policiers ont fait des saisies impressionnantes dans les régions du Centre, du Nord, de l’Ouest et d’Ashanti.

À Asankare (Ashanti Sud), un simple sac abandonné dans un minibus contenait plusieurs types de munitions, des équipements paramilitaires, des objets utilisés dans des rituels et de la drogue.

À Savelugu (Nord), trois personnes ont été arrêtées avec un véritable petit arsenal, notamment fusils automatiques, pistolet, cartouches, chargeurs…

Dans l’Ouest, un jeune homme a été retrouvé avec un fusil mitrailleur SMG dans un bus. Il affirme que l’arme lui a été confiée par quelqu’un pour sa sécurité, mais les enquêteurs doutent de ses explications.

Le 16 mai, dans le Nord de la région Ashanti, deux autres hommes ont été arrêtés à moto avec un fusil et des munitions. Ils sont soupçonnés d’avoir participé à des attaques armées récentes.

Le Ghana, un pays stable mais en danger

Pendant longtemps, le Ghana était vu comme un pays stable et sûr en Afrique de l’Ouest. Mais ces récentes arrestations montrent qu’il n’est plus à l’abri de la prolifération des armes légères, un problème qui touche plusieurs pays voisins. Ces armes, souvent introduites clandestinement, sont utilisées par des groupes criminels ou violents qui menacent la sécurité des citoyens.

Les autorités veulent réagir vite. Le commissaire adjoint de police Joseph Hammond Nyaaba félicite les forces de l’ordre pour leur travail, mais il demande aussi la participation de tous les citoyens : « Nous devons travailler ensemble. Sans l’aide de la population, il sera difficile de mettre fin à ce fléau. »

Des mesures annoncées. Pour répondre à cette menace, le gouvernement ghanéen a promis des contrôles plus stricts aux frontières, un meilleur système de renseignement, des arrestations et des poursuites renforcées contre les trafiquants.

Pour les autorités ghanéennes, le défi est grand, et seule une mobilisation collective pourra freiner ce phénomène qui menace la paix et la sécurité du pays.

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