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Environement

Océans en danger : l’ONU alerte sur une menace mondiale grandissante

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ONU
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Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, a lancé ce mardi un appel urgent à tous les États pour qu’ils agissent ensemble face aux menaces croissantes en mer.

Lors d’un débat du Conseil de sécurité consacré à la sécurité maritime, il a rappelé que les océans sont essentiels à la vie humaine.

Ils fournissent une grande partie de l’oxygène que nous respirons, soutiennent la biodiversité, permettent le commerce international et créent des millions d’emplois.

Selon le secrétaire général de l’ONU, sans sécurité en mer, il ne peut pas y avoir de sécurité dans le monde.

Après une baisse en 2024, les actes de piraterie repartent à la hausse en 2025. L’Organisation maritime internationale (OMI) indique que les attaques ont augmenté de près de 50 % par rapport à l’année précédente.

En Asie, le nombre d’incidents a presque doublé. Les régions les plus touchées sont le détroit de Malacca, celui de Singapour, la mer Rouge, le golfe d’Aden et le golfe de Guinée.

Dans ces zones, on observe de nombreuses activités illégales : trafic de migrants, pêche illégale, contrebande de pétrole, d’armes et de drogues.

Antonio Guterres a aussi alerté sur l’importance des réseaux criminels internationaux, qui utilisent les routes maritimes pour transporter de la drogue, comme l’héroïne venant d’Afghanistan par l’océan Indien vers l’Afrique, ou la cocaïne des Amériques vers l’Europe.

À ces dangers s’ajoute une menace plus récente : les cyberattaques visant les ports et les compagnies maritimes.

L’ONU et ses approches de solution

Pour faire face à cette situation, le secrétaire général propose d’agir dans trois domaines. D’abord, respecter le droit international, comme la Charte de l’ONU et la Convention sur le droit de la mer, ensuite, s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité maritime, enfin, renforcer les coopérations entre pays et organisations.

Il a conclu en appelant à une mobilisation internationale plus forte pour protéger les océans, car leur sécurité est essentielle pour la paix, la stabilité et le développement dans le monde.

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Environement

À Lomé, l’avenir des forêts africaines se discute autour d’une table

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Lomé
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Lomé accueille depuis le mardi 13 mai 2025 une session régionale de formation consacrée à la régulation du commerce des espèces forestières protégées. Le programme se déroule à travers l’élaboration des avis de commerce non préjudiciables (NDF).

L’initiative s’inscrit dans le cadre de la Convention CITES, en partenariat avec l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), et réunit des experts venus de plusieurs pays africains.

Cette rencontre à Lomé vise à doter les participants d’outils scientifiques et techniques permettant d’évaluer si le commerce d’une espèce de bois ne nuit pas à sa conservation.

Les avis NDF, au cœur des discussions, sont en effet des instruments indispensables pour garantir la durabilité du commerce des ressources naturelles, conformément aux standards internationaux.

Au nom du gouvernement togolais, le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, Katari Foli-Bazi, a salué l’importance de cette initiative régionale. Il a réaffirmé la volonté du Togo de poursuivre ses efforts en faveur de la gestion durable des forêts et de la biodiversité, éléments essentiels à l’équilibre écologique et au développement durable.

Les travaux de Lomé jusqu’au 16 mai

Jusqu’au 16 mai, les échanges permettront non seulement de renforcer les compétences techniques, mais aussi de partager les expériences nationales en matière de mise en œuvre de la CITES et de gestion du commerce des bois tropicaux.

Cette démarche s’inscrit dans un contexte où la coopération régionale est cruciale pour relever les défis liés à la déforestation, à la lutte contre le commerce illégal du bois et à la préservation des écosystèmes forestiers.

Le Togo, membre de l’OIBT depuis 1990, confirme ainsi son engagement à jouer un rôle actif dans les initiatives régionales et internationales pour une exploitation responsable des ressources naturelles.

Joël D.

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Environement

Géodésie : le Togo affine la carte de son territoire

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Togo
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Petit à petit, le Togo dessine une carte plus précise de son territoire. Et ce n’est pas qu’une affaire de géographie : c’est un chantier national, stratégique, qui touche à la fois le foncier, l’aménagement, les infrastructures et même la science.

La semaine dernière à Lomé, les autorités ont validé les résultats des observations géodésiques menées dans les régions Centrale et Kara. Une étape de plus dans un projet de fond, discret mais fondamental.

Lancé en 2017, ce projet ambitieux vise à installer à travers le pays des bornes géodésiques – des repères fixes, visibles ou enterrés, qui permettent de mesurer avec précision des points sur le territoire.

Aujourd’hui, 614 bornes sont déjà en place, classées selon leur degré de précision. Elles couvrent désormais presque toutes les régions, des côtes de la Maritime jusqu’aux confins des Savanes.

Mais à quoi servent ces repères, exactement ?

Bien plus qu’à faire de belles cartes, ils forment un réseau de référence pour toutes sortes d’activités : travaux publics, topographie, construction de routes, urbanisme, délimitation de terrains… et même études scientifiques. C’est grâce à elles qu’on peut suivre les mouvements des plaques tectoniques, surveiller le niveau de la mer ou encore tracer avec exactitude les frontières d’un pays.

« Ces bornes sont indispensables pour éviter les conflits liés au foncier et pour garantir des projets d’infrastructures fiables. Elles servent aussi à la recherche scientifique », explique Djidoula Koffitsè Besseh, directeur général de l’information géographique et de la cartographie.

Au-delà des bornes, c’est une véritable vision à long terme que porte l’État. Un Institut géographique national est en cours de préparation. Il sera chargé de rassembler, produire et partager toutes les données géographiques du pays.

Cerveau cartographique du Togo

Une sorte de « cerveau cartographique » du Togo, capable d’accompagner les décisions stratégiques et de soutenir les politiques publiques.

Car dans un monde de plus en plus numérisé, où l’espace se mesure en données, maîtriser sa géographie, c’est aussi maîtriser son avenir.

Le Togo l’a bien compris : il faut connaître chaque mètre carré de son territoire pour mieux le protéger, l’exploiter et le faire évoluer.

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« Togo Propre »: Et si le Togo s’inspirait du Danemark ?

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Le Danemark est aujourd’hui reconnu comme le pays le plus propre du monde. Il doit son succès à une forte sensibilisation sociale et à des pratiques respectueuses de l’environnement. Face à ce succès, le Togo pourrait-il s’inspirer de cet exemple pour améliorer la salubrité publique ?

L’État togolais cherche à améliorer la salubrité publique et à encourager les comportements responsables. Pour y parvenir, le ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté, et des relations avec les institutions de la République, Pacôme Yawovi Adjourouvi, a annoncé, ce mardi, la relance de l’opération “Togo Propre”.

Dans ce cadre, une réunion a été organisée avec les leaders communautaires, les maires et les organisations de la société civile. Ensemble, ils ont défini des stratégies visant à assurer le succès de cette initiative.

Togo Propre grâce aux populations

L’objectif est de mobiliser collectivement les populations pour promouvoir une meilleure hygiène et salubrité dans les espaces publics.

Le ministre Adjourouvi a souligné que l’opération Togo Propre vise à éradiquer l’insalubrité croissante dans les lieux publics, conséquence des comportements humains et de l’incivisme grandissant.

« Cette situation menace notre santé, notre environnement et notre économie. C’est pourquoi le gouvernement a fait de la salubrité une priorité nationale », a-t-il rappelé.

Il a également rappelé que l’opération avait été lancée pour la première fois en octobre 2014, lors du mois de civisme.

Si l’on regarde l’exemple de Copenhague, la capitale de Danemark, plusieurs facteurs expliquent son succès. D’abord, une sensibilisation forte à la gestion des déchets et une infrastructure efficace. Ensuite, des politiques publiques soutenues par des initiatives citoyennes ont permis de maintenir des niveaux élevés de propreté et de respect des normes environnementales.

Le Togo pourrait donc tirer parti de l’expérience danoise en mettant l’accent sur l’éducation à l’environnement dès le plus jeune âge et en créant des infrastructures adaptées à la collecte des déchets. De plus, la mise en place de sanctions contre les comportements inciviques et le renforcement des campagnes de sensibilisation à l’échelle nationale pourraient être des leviers efficaces pour soutenir l’opération “Togo Propre”.

La propreté urbaine présente plusieurs avantages. Elle contribue à une meilleure qualité de vie, et attire les investissements et renforce l’image du pays à l’international. De plus, une ville propre réduit les risques sanitaires, comme les maladies liées à l’insalubrité, et améliore la santé publique.

Si le Togo parvient à capitaliser sur les leçons tirées de l’exemple danois, l’initiative “Togo Propre” pourrait devenir un véritable modèle pour l’Afrique de l’Ouest. Ceci va également renforcer la cohésion sociale et la responsabilité citoyenne à l’échelle nationale.

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