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Télécoms : le Togo devient un exemple en Afrique de l’Ouest

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Télécoms – À Lomé, la semaine dernière, une rencontre s’est tenue entre deux institutions clés du secteur des télécommunications en Afrique de l’Ouest. L’ARCEP Togo (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) a accueilli une délégation de son homologue malienne, l’AMRTP, venue apprendre, observer et s’inspirer.

Au programme : échanges de pratiques, discussions techniques et volonté partagée de faire progresser ensemble la qualité des services dans la sous-région.

Ce voyage d’étude en télécoms n’a rien d’anodin. Il s’inscrit dans une dynamique croissante de coopération Sud-Sud, où les pays africains unissent leurs forces pour bâtir des solutions adaptées à leurs contextes. Et dans ce domaine, le Togo est en train de se forger une solide réputation.

Depuis plusieurs années, l’ARCEP Togo a mis en place un Système de Management de la Qualité (SMQ) pour mieux organiser ses missions, suivre ses performances et s’améliorer en continu. Ce système a été certifié en 2023 et audité avec succès en 2024. Pour le Mali, cette expérience concrète représente un exemple utile et applicable.

Conduite par Abdoulaye Coulibaly, secrétaire exécutif de l’AMRTP, la délégation malienne a pu observer comment l’ARCEP planifie ses actions, implique ses équipes et garantit un haut niveau d’exigence. L’objectif est de renforcer la régulation pour garantir aux citoyens des services numériques fiables et de qualité.

Renforcer les liens pour des télécoms efficaces

Mais au-delà de la technique, cette rencontre a aussi été l’occasion de raviver un partenariat bilatéral entre les deux pays. Le Mali et le Togo souhaitent désormais aller plus loin. Leur accord de coopération va être renforcé pour faciliter la circulation des personnes, le partage de compétences et l’intégration numérique dans l’espace ouest-africain.

Ce geste du Mali, venu apprendre du Togo en matière de télécoms n’est pas isolé. D’autres pays de la région ont déjà entamé des démarches similaires. Preuve que l’expérience togolaise commence à faire école. Le pays côtier, longtemps discret sur la scène numérique africaine, s’affirme aujourd’hui comme un acteur clé de la transformation du secteur.

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Ghana : Des armes dangereuses entre de mauvaises mains

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Le Ghana ne veut pas laisser les armes illégales prendre le contrôle des rues. Depuis quelques semaines, les autorités sont en alerte. Plusieurs opérations menées dans différentes régions du pays ont permis de saisir des armes à feu et des munitions en grande quantité.

Ces découvertes inquiètent, car elles montrent que des réseaux organisés sont en train de faire entrer des armes illégalement dans le pays, et de les distribuer à des groupes dangereux.

Au Ghana, les policiers ont fait des saisies impressionnantes dans les régions du Centre, du Nord, de l’Ouest et d’Ashanti.

À Asankare (Ashanti Sud), un simple sac abandonné dans un minibus contenait plusieurs types de munitions, des équipements paramilitaires, des objets utilisés dans des rituels et de la drogue.

À Savelugu (Nord), trois personnes ont été arrêtées avec un véritable petit arsenal, notamment fusils automatiques, pistolet, cartouches, chargeurs…

Dans l’Ouest, un jeune homme a été retrouvé avec un fusil mitrailleur SMG dans un bus. Il affirme que l’arme lui a été confiée par quelqu’un pour sa sécurité, mais les enquêteurs doutent de ses explications.

Le 16 mai, dans le Nord de la région Ashanti, deux autres hommes ont été arrêtés à moto avec un fusil et des munitions. Ils sont soupçonnés d’avoir participé à des attaques armées récentes.

Le Ghana, un pays stable mais en danger

Pendant longtemps, le Ghana était vu comme un pays stable et sûr en Afrique de l’Ouest. Mais ces récentes arrestations montrent qu’il n’est plus à l’abri de la prolifération des armes légères, un problème qui touche plusieurs pays voisins. Ces armes, souvent introduites clandestinement, sont utilisées par des groupes criminels ou violents qui menacent la sécurité des citoyens.

Les autorités veulent réagir vite. Le commissaire adjoint de police Joseph Hammond Nyaaba félicite les forces de l’ordre pour leur travail, mais il demande aussi la participation de tous les citoyens : « Nous devons travailler ensemble. Sans l’aide de la population, il sera difficile de mettre fin à ce fléau. »

Des mesures annoncées. Pour répondre à cette menace, le gouvernement ghanéen a promis des contrôles plus stricts aux frontières, un meilleur système de renseignement, des arrestations et des poursuites renforcées contre les trafiquants.

Pour les autorités ghanéennes, le défi est grand, et seule une mobilisation collective pourra freiner ce phénomène qui menace la paix et la sécurité du pays.

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Togo : les députés formés à une meilleure collaboration avec la société civile

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Une journée d’échanges et de renforcement de capacités a réuni à Lomé ce mardi 20 mai 2025 une trentaine de députés membres des 9 commissions permanentes de l’Assemblée nationale. Objectif : réfléchir à des moyens concrets d’intégrer les organisations de la société civile (OSC) dans le travail parlementaire, notamment dans le suivi et le contrôle de l’action gouvernementale. Les travaux s’inscrivent dans le cadre du projet « Des législatures inclusives pour des politiques sensibles au genre ».

Organisée conjointement par le Centre parlementaire canadien et le Centre africain des affaires parlementaires, cette session vise à renforcer l’engagement des élus pour une gouvernance plus participative et plus ouverte aux citoyens.

À travers des présentations et des discussions interactives, les députés ont exploré différentes pistes pour collaborer efficacement avec les OSC.

Le premier module de formation, animé par le sociologue et consultant Bernard Bokodjin, a porté sur l’importance et les défis de l’implication des OSC dans le contrôle parlementaire de l’exécutif. Il a rappelé que ce contrôle est essentiel pour assurer la transparence, la redevabilité et le bon fonctionnement des institutions.

Selon lui, les organisations de la société civile peuvent jouer un rôle clé en fournissant des informations issues du terrain, en menant des actions de plaidoyer, en participant à l’élaboration des lois, et en facilitant le dialogue entre élus et citoyens. Il a également présenté des exemples inspirants du Rwanda, du Kenya, de l’Espagne et de l’Afrique du Sud, où la coopération entre parlementaires et OSC a produit des résultats concrets.

Le deuxième module, consacré aux approches innovantes, a permis aux députés d’identifier plusieurs leviers pour renforcer la participation des OSC.

Dialogue entre les députés et les OSC

Parmi les solutions proposées figurent la création de cadres formels de dialogue entre les commissions parlementaires et les OSC, et l’envoi des projets de loi aux OSC pour avis ou recommandations. Ainsi que l’organisation de séminaires conjoints pour réfléchir ensemble aux priorités nationales, la mise en place d’une plateforme numérique permettant une interaction continue, et la participation directe des OSC à certains travaux parlementaires.

Les députés ont aussi insisté sur l’importance de former les OSC pour qu’elles puissent mieux comprendre leur rôle dans la gouvernance et s’y engager de manière constructive.

Cette session a été largement saluée par les participants pour sa richesse en contenu et la qualité des échanges. Elle a permis aux parlementaires de mieux comprendre les enjeux de la collaboration avec la société civile, dans un contexte où les citoyens attendent de plus en plus de transparence, de redevabilité et d’efficacité dans l’action publique.

À travers ce type d’initiative, l’Assemblée nationale du Togo confirme sa volonté d’être un Parlement moderne, inclusif et à l’écoute, capable de s’appuyer sur la société civile pour mieux répondre aux attentes des populations.

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Togo : recrutement au Collège Militaire Eyadema, dépôt des dossiers ouvert jusqu’au 20 juin  

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Le Collège Militaire Eyadema (CME) a lancé le 16 mai 2025 son appel à candidatures pour le recrutement d’enfants de troupe. Un appel exclusivement masculins, pour les classes de 6e et de 2nde (séries A, S, F2, F3). Le concours d’entrée est prévu le mardi 15 juillet 2025 dans les centres de Lomé, Témedja, Sokodé, Kara, Dapaong et Tsévié.

Collège Militaire Eyadema, tout ce qu’il faut savoir

Pour la 6e, les candidats doivent être âgés de 11 à 13 ans au 31 décembre 2025, avoir obtenu au moins 112 points au CEPD et fournir un dossier comprenant fiche d’inscription, copies légalisées de la nationalité, bulletins de CM1 et CM2, relevé de notes du CEPD et une quittance de 5 000 FCFA.

Pour la 2nde, il faut avoir au plus 16 ans, être de nationalité togolaise et n’avoir jamais été exclu du CME. En série A, une moyenne de 16/20 au BEPC est requise, avec un minimum de 12/20 dans les matières principales et 16/20 en Anglais. Pour les séries S, F2, F3 : 16/20 en sciences, 14/20 en Anglais et 10/20 en Français sont exigés.

Conditions posées par le Collège Militaire Eyadema

Les dossiers sont à déposer entre le 19 mai et le 20 juin 2025 à la division formation de l’état-major général des FAT à Agoè-Nyivé pour Lomé, ou dans les brigades de gendarmerie des chefs-lieux de région pour l’intérieur.

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Togo/Examens : Kokoroko clarifie les critères de sélection des correcteurs

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Le ministre des Enseignements primaire et secondaire, Professeur Dodzi Komla Kokoroko, précise les critères de sélection des enseignants chargés de corriger les examens nationaux. Cette mesure vise à garantir la transparence, l’objectivité et la crédibilité des résultats du CEPD, du BEPC et du BAC 1.

L’information est rendue publique ce mercredi dans une circulaire. Elle est adressée à l’ensemble des responsables éducatifs, directeurs d’établissement, chefs d’inspection, conseillers pédagogiques et enseignants. La note rappelle que la correction des copies constitue une mission professionnelle exigeant rigueur, compétence et intégrité.

Des exigences claires selon les niveaux d’examen

Pour le Certificat d’Études du Premier Degré (CEPD), les enseignants retenus doivent être titulaires du BAC 2 ou d’un diplôme professionnel tel que le CEAP ou le CAP. Ils doivent également justifier d’au moins trois années d’expérience dans l’enseignement primaire, être de préférence affectés aux classes de cours moyen (CM), et faire preuve d’une moralité exemplaire ainsi que d’un bon état de santé.

Pour le Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), les correcteurs doivent disposer d’un diplôme de niveau licence (BAC+3) ou d’un diplôme professionnel équivalent (CAP-CEG, LPE). Une expérience minimale de trois ans dans l’enseignement secondaire est exigée, avec une priorité accordée aux enseignants de troisième, dans la discipline concernée.

Kokoroko indique que les critères appliqués au BAC 1 sont similaires à ceux du BEPC, avec un accent particulier mis sur l’expérience en classe de première.

Kokoroko : tolérance zéro pour les irrégularités

Le ministre avertit que tout manquement aux critères établis engagera la responsabilité directe des chefs d’inspection concernés.

Tout enseignant ne répondant pas aux exigences définies sera automatiquement écarté du processus de correction.

Le Professeur Kokoroko insiste sur la nécessité d’un processus de sélection impartial, exempt de toute forme de favoritisme. Il exhorte les encadreurs pédagogiques à faire preuve d’un professionnalisme exemplaire et à respecter scrupuleusement les dispositions en vigueur.

Rappelons que cette initiative s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la qualité et de l’équité du système éducatif togolais.

Joël D.

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Togo/Bac I : Les épreuves anticipées démarrent, 13 513 candidats en lice

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Les épreuves anticipées du Baccalauréat première partie (Bac I) ont débuté officiellement le lundi 12 mai 2025 sur l’ensemble du territoire national. Cette première phase de l’examen concerne principalement les disciplines professionnelles et les spécialités liées à chaque filière de l’enseignement technique.

Au total, 13 513 candidats, dont 7 687 filles, sont attendus dans 36 centres d’examen répartis sur tout le pays.

Les épreuves jusqu’au 23 mai

Ces évaluations, prévues jusqu’au 23 mai, visent à apprécier les compétences techniques acquises par les apprenants au cours de leur formation. Elles précèdent les épreuves des matières générales, programmées du 26 au 30 mai 2025.

Dans le but de s’assurer du bon déroulement de cette session, le ministre en charge de l’Enseignement technique et de l’Artisanat, Isaac Tchiakpe, a effectué une tournée dans plusieurs centres d’examen à Lomé.

Il a profité de cette visite pour réitérer les consignes de rigueur, notamment l’interdiction formelle d’utiliser les téléphones portables dans les salles d’examen, en vue de garantir l’équité et l’intégrité des épreuves.

En amont de cette phase, les principaux acteurs du dispositif éducatif ont été conviés à une réunion de travail afin d’affiner l’organisation logistique et sécuritaire de l’examen. À cette occasion, plusieurs mesures de renforcement ont été prises pour assurer un déroulement transparent, sécurisé et conforme aux standards établis.

Ce lancement est essentiel dans le parcours académique des élèves de première, qui se rapprochent ainsi de l’obtention de leur baccalauréat.

Joël D.

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