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Faits divers

Un togolais prisonnier en Ukraine

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Togo
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Un jeune homme originaire du Togo est aujourd’hui prisonnier de guerre en Ukraine, après avoir été envoyé au front dans l’armée russe. Son histoire, à la fois triste et choquante, montre comment certains jeunes Africains se retrouvent piégés dans une guerre qui n’est pas la leur.

Le jeune Togolais a été capturé il y a plusieurs mois par les forces ukrainiennes. Il est maintenant détenu dans un centre secret à l’ouest du pays. Son nom n’a pas été révélé pour sa sécurité.

Le togolais à la recherche du bonheur

D’après les informations disponibles, il aurait été recruté par l’armée russe en échange de promesses : de l’argent, des papiers pour rester en Russie, ou même la sortie de prison. Comme lui, plusieurs Africains ont été attirés de cette façon, sans savoir ce qui les attendait vraiment.

Il a récemment pu parler à sa famille au Togo. C’était un appel très court, mais plein d’émotion.

« Je voulais juste sortir de la galère. Je ne savais pas que j’allais me retrouver en guerre. Maintenant, je suis bloqué ici, et j’ai peur de ce qui va arriver », a-t-il dit.

C’est Iryna Krynina, une Russe qui travaille avec les Ukrainiens et s’oppose au gouvernement de Poutine, qui a aidé à faire entendre ce témoignage.

Elle explique que beaucoup de soldats étrangers faits prisonniers ont peur de retourner dans leur pays, car cela signifie souvent être renvoyés directement au front.

L’histoire de ce Togolais montre une réalité encore peu connue : des jeunes étrangers, souvent pauvres ou en difficulté, sont utilisés dans cette guerre, sans être vraiment informés, parfois contre leur volonté.

En partageant son histoire, des militants espèrent alerter les familles en Afrique, pour qu’elles comprennent le danger, et éviter que d’autres jeunes tombent dans le même piège.

Ce jeune homme voulait juste améliorer sa vie. Il s’est retrouvé dans un conflit violent, loin de chez lui. Aujourd’hui, il attend, comme tant d’autres, une chance de sortir de cette situation terrible.

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Faits divers

Mpox au Togo : 3 cas confirmés, les autorités réagissent

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Le Togo connaît une réapparition de la variole du singe, ou Mpox, avec trois cas confirmés à ce jour. Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a annoncé que deux nouveaux patients ont été testés positifs, quelques jours après la détection d’un premier cas, confirmé le 16 mai 2025.

Le premier cas est une jeune femme de 22 ans, résidant dans le district sanitaire du Golfe. Elle est actuellement suivie dans une unité spécialisée. Les deux autres cas concernent un homme et une femme qui auraient été en contact avec elle, portant à trois le nombre total de cas enregistrés jusqu’ici.

Le Professeur Anoumou Dagnran, coordonnateur du comité de riposte contre Mpox, a précisé que les patients ont été en contact direct avec au moins 55 personnes, toutes actuellement sous surveillance médicale. Il a aussi indiqué que la majorité des cas (environ 75 %) présentent des symptômes visibles, notamment des boutons ou lésions sur la peau, localisés sur le visage, les mains et d’autres parties du corps.

Selon le Professeur Dagnran, l’isolement rapide des patients reste la mesure la plus efficace pour éviter une transmission plus large du virus. C’est pourquoi des mesures strictes ont été mises en place dès la confirmation des premiers cas.

Des mesures renforcées contre le Mpox

Face à cette situation, le gouvernement a pris des dispositions pour renforcer la surveillance sanitaire sur l’ensemble du territoire. Un dispositif d’alerte et de prise en charge rapide a été activé dans les structures de santé.

En parallèle, une campagne de sensibilisation contre le Mpox est en cours, visant à informer la population sur les bons réflexes à adopter pour éviter la maladie.

Les messages diffusés insistent sur l’importance de l’hygiène des mains, l’évitement des contacts rapprochés avec des personnes présentant des éruptions cutanées, et le signalement immédiat des cas suspects aux autorités sanitaires.

Bien que le nombre de cas soit encore limité, le ministère de la Santé appelle la population à la prudence et à la collaboration. Les relais communautaires, les médias et les centres de santé sont mobilisés pour assurer une communication claire et efficace sur la situation.

Les autorités assurent que tout est mis en œuvre pour contenir la propagation du virus et protéger la santé publique.

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Education

Ghana : Des armes dangereuses entre de mauvaises mains

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Ghana
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Le Ghana ne veut pas laisser les armes illégales prendre le contrôle des rues. Depuis quelques semaines, les autorités sont en alerte. Plusieurs opérations menées dans différentes régions du pays ont permis de saisir des armes à feu et des munitions en grande quantité.

Ces découvertes inquiètent, car elles montrent que des réseaux organisés sont en train de faire entrer des armes illégalement dans le pays, et de les distribuer à des groupes dangereux.

Au Ghana, les policiers ont fait des saisies impressionnantes dans les régions du Centre, du Nord, de l’Ouest et d’Ashanti.

À Asankare (Ashanti Sud), un simple sac abandonné dans un minibus contenait plusieurs types de munitions, des équipements paramilitaires, des objets utilisés dans des rituels et de la drogue.

À Savelugu (Nord), trois personnes ont été arrêtées avec un véritable petit arsenal, notamment fusils automatiques, pistolet, cartouches, chargeurs…

Dans l’Ouest, un jeune homme a été retrouvé avec un fusil mitrailleur SMG dans un bus. Il affirme que l’arme lui a été confiée par quelqu’un pour sa sécurité, mais les enquêteurs doutent de ses explications.

Le 16 mai, dans le Nord de la région Ashanti, deux autres hommes ont été arrêtés à moto avec un fusil et des munitions. Ils sont soupçonnés d’avoir participé à des attaques armées récentes.

Le Ghana, un pays stable mais en danger

Pendant longtemps, le Ghana était vu comme un pays stable et sûr en Afrique de l’Ouest. Mais ces récentes arrestations montrent qu’il n’est plus à l’abri de la prolifération des armes légères, un problème qui touche plusieurs pays voisins. Ces armes, souvent introduites clandestinement, sont utilisées par des groupes criminels ou violents qui menacent la sécurité des citoyens.

Les autorités veulent réagir vite. Le commissaire adjoint de police Joseph Hammond Nyaaba félicite les forces de l’ordre pour leur travail, mais il demande aussi la participation de tous les citoyens : « Nous devons travailler ensemble. Sans l’aide de la population, il sera difficile de mettre fin à ce fléau. »

Des mesures annoncées. Pour répondre à cette menace, le gouvernement ghanéen a promis des contrôles plus stricts aux frontières, un meilleur système de renseignement, des arrestations et des poursuites renforcées contre les trafiquants.

Pour les autorités ghanéennes, le défi est grand, et seule une mobilisation collective pourra freiner ce phénomène qui menace la paix et la sécurité du pays.

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Divertissement

Bonheur des populations : Le Togo 127e sur 147 pays en 2025, selon une étude

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Le Togo occupe la 127e place mondiale sur 147 pays évalués dans le World Happiness Report 2025, publié le 20 mars par les Nations unies. Ce classement le positionne parmi les pays les moins heureux d’Afrique et le dernier de la zone UEMOA.

Réalisée en partenariat avec Gallup World Poll et l’Université d’Oxford, cette étude annuelle mesure le bonheur des populations à travers plusieurs critères. Elle prend en compte le soutien social, le niveau de revenu, la santé, la liberté individuelle, la générosité et l’absence de corruption.

Un niveau de bonheur encore faible

Malgré des efforts économiques et quelques réformes sociales, le Togo peine à améliorer le bien-être général de sa population. Dans l’espace UEMOA, il se classe derrière la Côte d’Ivoire (98e mondial), le Sénégal (107e), le Niger (110e), le Burkina Faso (120e), le Bénin (121e) et le Mali (123e).

Ce classement reflète une réalité que vivent de nombreux Togolais, un accès limité à des services publics de qualité, un chômage élevé chez les jeunes, et un pouvoir d’achat souvent insuffisant. Autant de facteurs qui influencent directement le moral et la satisfaction de vie.

Le bonheur ne dépend pas que de l’argent

Le rapport 2025 souligne aussi un point intéressant : la taille des ménages joue un rôle important dans le bien-être. Les personnes vivant seules déclarent un niveau de bonheur plus faible, malgré parfois de meilleures conditions économiques. À l’inverse, les familles de taille moyenne (autour de quatre membres) rapportent des niveaux de satisfaction plus élevés, en raison de la solidarité et des liens sociaux plus forts.

Un défi à relever pour les autorités

Ce classement est un signal pour les responsables togolais. Il montre que le développement ne peut être mesuré uniquement à travers les chiffres économiques, mais aussi à travers la qualité de vie, les relations sociales et la confiance dans les institutions.

Pour espérer remonter dans les prochaines éditions du World Happiness Report, le Togo devra investir davantage dans le bien-être humain, en particulier pour les jeunes, les femmes et les familles vulnérables.

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Faits divers

Togo/Lomé : un fugitif ghanéen arrêté après 2 ans de traque

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Le fugitif Adinda Abdul Mujibu, ressortissant ghanéen et figure centrale d’une série de braquages violents à Accra, a été interpellé à Lomé. C’est après des mois de traque et de coopération policière régionale. Il a été remis aux autorités ghanéennes. L’extradition a eu lieu le 14 mai 2025, dans le cadre d’une opération conjointe menée sous la coordination d’Interpol.

Selon Icilomé, l’arrestation du fugitif Mujibu, également connu sous plusieurs alias, Rashid Bawa, Maxwell, Papa Rich, ou encore Dawa, est le fruit d’un partenariat actif entre les services de sécurité togolais et ghanéens, appuyé par Interpol.

Recherché depuis plus de deux ans, l’individu était au centre d’enquêtes liées à plusieurs attaques armées spectaculaires perpétrées entre 2022 et 2024 dans des quartiers résidentiels de haut standing d’Accra, notamment East Legon, Cantonments, Ridge et Airport Residential Area.

Repéré sur le sol togolais grâce à des renseignements transmis par Interpol Accra, le fugitif Mujibu a été arrêté le 10 janvier 2025 par les services de sécurité togolais. Il possédait à ce moment des pièces d’identité ghanéennes et togolaises, suggérant une tentative de brouiller sa trace au fil de sa cavale.

L’individu a été placé en garde à vue à Lomé, dans l’attente des démarches administratives nécessaires à son extradition. Celle-ci a été formellement validée le 12 mai, aboutissant à son transfert deux jours plus tard à la délégation de police ghanéenne venue spécialement par avion militaire pour le récupérer.

La remise du suspect s’est déroulée dans un cadre officiel, en présence de hauts responsables de la police togolaise, dont le Commissaire Principal ASI Elo Ani, ainsi que de membres de l’ambassade du Ghana au Togo. Cette étape marque un tournant dans la traque de l’un des criminels les plus recherchés du Ghana.

Le fugitif Mujibu arrêté, un soulagement

Selon la Commissaire Lydia Yaako Donkor, Directrice Générale du CID (Criminal Investigation Department) du Ghana, l’arrestation du fugitif Mujibu est un coup dur porté aux réseaux criminels opérant entre les deux pays. Un de ses complices présumés, Alidu Mazuk, avait déjà été arrêté à Accra en septembre 2024.

Les autorités ghanéennes ont remercié le Togo pour sa coopération exemplaire, soulignant l’importance de la collaboration transfrontalière face à la montée des crimes organisés.

« Cette arrestation démontre que la sous-région ne peut tolérer l’impunité, même au-delà des frontières », a déclaré la police ghanéenne.

Elle a par ailleurs renouvelé son appel à la population à faire preuve de vigilance et à signaler toute activité suspecte, rappelant que la sécurité est une responsabilité partagée.

Source : Icilomé

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Faits divers

Variole simienne : le Togo en état de vigilance après un 1er cas confirmé

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Le Togo vient d’enregistrer son tout premier cas confirmé de variole simienne, encore appelée Mpox. L’information a été rendue publique ce vendredi 16 mai 2025 à travers un communiqué officiel du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, qui évoque une situation sous contrôle, mais appelle à une vigilance accrue de la population.

Selon les autorités sanitaires, la patiente est une femme de 22 ans, résidant dans le district sanitaire du Golfe, dans la région du Grand Lomé, actuellement hospitalisée dans un service de maladies infectieuses.

La variole simienne est une maladie virale et contagieuse, transmissible aussi bien de l’animal à l’homme que de personne à personne.

Elle se propage par contact direct avec des liquides biologiques, des lésions cutanées ou des muqueuses, ainsi que par des objets contaminés.

La transmission interhumaine est particulièrement préoccupante dans les contextes de proximité physique, notamment lors des rapports sexuels ou par les sécrétions respiratoires.

Symptômes de variole simienne

La variole simienne se manifeste par des symptômes initiaux de type grippal (fièvre, douleurs musculaires), suivis généralement d’éruptions cutanées. Si elle est détectée à temps, elle peut être prise en charge et guérie, mais dans certains cas, elle peut entraîner des complications graves.

Face à cette menace sanitaire, les autorités togolaises ont immédiatement déclenché une riposte coordonnée.

Le ministère indique avoir renforcé la surveillance épidémiologique, mis en place un système d’alerte précoce et mobilisé les structures de soins pour une prise en charge rapide des cas suspects.

Une campagne de sensibilisation est également lancée, avec des messages clairs sur les comportements à adopter pour limiter la propagation du virus.

Le gouvernement appelle à l’adoption stricte des mesures d’hygiène, notamment le lavage régulier des mains à l’eau et au savon, le port de masque en cas de toux ou d’éternuement, et l’évitement de tout contact avec des personnes présentant des symptômes ou ayant été exposées.

L’exécutif insiste également sur la nécessité de signaler rapidement tout cas suspect au personnel de santé, rappelant que la réussite de la riposte dépend de l’engagement collectif.

Le Mpox, bien que maîtrisable, reste une maladie à potentiel épidémique, et le pays ne peut se permettre une propagation incontrôlée.

Pour l’heure, aucune autre contamination n’a été détectée, mais les autorités appellent les citoyens à rester informés, vigilants et solidaires.

Joël D.

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