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Economie

Togo : Un économiste crée une cryptomonnaie dédiée aux journalistes

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L’économiste togolais Nettey Koumou a annoncé la création de « Freecoin », une cryptomonnaie exclusivement destinée aux journalistes. C’était lors d’une conférence publique sur le thème « FCFA-ECO : mensonges et/ou vérités ; théories et pratiques sur le fonctionnement de la monnaie. Sommes-nous dans une zone monétaire optimale ? », tenue à Lomé le 19 avril dernier.

Baptisée Freecoin, cette monnaie numérique vise à faciliter les échanges de services entre professionnels des médias.

« Si vous voulez, vous me payez 15 millions, je vous la mets à disposition », a déclaré M. Koumou.

L’économiste au service des journalistes

Concrètement, l’idée repose sur une émission initiale de 200 000 Freecoin, chaque unité étant équivalente à 10 FCFA, ce qui représenterait une valeur globale de 2 millions de FCFA.

Les journalistes intéressés peuvent acquérir une certaine quantité de Freecoin en fonction de leurs moyens – 50 000 FCFA, 20 000 FCFA, etc. Une fois les 200 000 unités écoulées, la circulation se ferait entre journalistes eux-mêmes.

« Si un autre journaliste a besoin d’en acheter, celui qui en a, peut le lui vendre. Il peut même en fixer un nouveau prix. Par exemple, au lieu de 10 FCFA, il décide que son Freecoin vaut désormais 15 FCFA », a expliqué l’économiste, soulignant ainsi le caractère évolutif et spéculatif de cette monnaie.

Le Freecoin pourrait notamment servir à rémunérer des reportages, des publications ou des collaborations. Un journaliste commande un travail, le paie en Freecoin, et l’autre le reçoit sur son téléphone. Celui-ci pourra ensuite convertir cette monnaie en FCFA auprès d’un gestionnaire désigné.

Nettey Koumou n’a cependant pas manqué de signaler les défis liés à la mise en place d’une telle monnaie.

« Le problème de la cryptomonnaie est simple. Il faut verrouiller le serveur. L’autre risque, c’est la volatilité. Ça varie trop vite », a-t-il reconnu.

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Economie

Togo : Hausse des tarifs dans les moulins à partir de ce 28 mai

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Le Bureau Syndical National des Exploitants de Moulins, Pétrins et Aiguisoirs du Togo (SYNEMPATO) augmente les tarifs appliqués dans ses établissements membres. Cette décision, prise lors des Assemblées Générales ordinaire et extraordinaire tenues au cours du mois de mai 2025, prend effet dès ce mercredi 28 mai 2025.  

Plusieurs facteurs ont motivé cette révision tarifaire. Le syndicat met en avant la nécessité d’améliorer les salaires des meuniers et de leur offrir des conditions de vie et de travail plus décentes. L’augmentation du prix de l’électricité, officialisée par l’arrêté interministériel N°072/MMRE/MEF/MPDC/MCACL du 24 mars 2025, ainsi que le coût élevé des pièces de rechange ont également pesé dans cette décision.

Le SYNEMPATO souligne que ces différents éléments créent un impact déficitaire important sur les exploitations.  

Nouveaux tarifs

Concernant les nouveaux tarifs, le communiqué précise des modifications. Pour les moulins, le prix d’une mesure de maïs passe à 250 FCFA, tandis qu’une mesure de maïs germé est désormais fixée à 200 FCFA.

Le galikou suit la même tarification que le maïs standard à 250 FCFA. Une bassine normale de fécule de manioc coûtera désormais 500 FCFA. Les produits comme le piment et l’arachide voient leurs prix augmenter respectivement à 800 FCFA et 750 FCFA la mesure. Le mil germé quant à lui atteint 1000 FCFA la mesure normale.  

Du côté des pétrins, la mouture d’un sac de farine de blé est désormais facturée 1600 FCFA.  

Les services d’aiguisage connaissent également des ajustements : l’affûtage d’une paire de meule N°1 coûte 2000 FCFA, tandis que la meule N°2 est tarifée à 2500 FCFA. L’aiguisage d’une paire de meule de piment est fixé à 1000 FCFA.  

Le SYNEMPATO a prévu des mesures strictes pour faire respecter ces nouveaux tarifs. Tout exploitant contrevenant s’expose à une amende de 20 000 FCFA. Par ailleurs, seul l’original du nouveau tarif, disponible au prix de 1000 FCFA, peut être affiché dans les lieux d’exploitation. Toute photocopie du document sera sanctionnée par une amende de 5000 FCFA.  

Cette augmentation tarifaire, bien que justifiée par le syndicat, pourrait impacter le budget des ménages togolais qui recourent régulièrement à ces services.

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Economie

Ecobank : le collectif des actionnaires « victimes d’arnaques » hausse le ton

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Le ton monte chez les actionnaires d’Ecobank qui se disent victimes d’arnaques. Regroupés au sein d’un collectif de victimes déterminées à ne plus se laisser faire, ces actionnaires frustrés affirment avoir épuisé tous les recours sans que leur situation ne trouve un début de solution. Et ils ont prévus faire entendre leurs voix lors du 37e assemblée générale ordinaire d’Ecobank, qui s’est tenu ce 28 mai 2025 à Lomé, suivie d’une assemblée extraordinaire.

Depuis plus de 17 ans, ces hommes et femmes ont investi dans la banque panafricaine avec l’espoir légitime de percevoir des dividendes. Mais depuis 8 ans, plus rien. Aucun versement, aucune explication convaincante. Et pourtant, affirment-ils, la banque a continué à fonctionner, à générer des résultats, sans jamais redistribuer les fruits de leur placement.

« En 17 ans, seuls 9 ans de paiement, quand il y en avait, ont été marqués par des montants dérisoires oscillant entre 0,6 et 1,244 F CFA. C’est un simulacre ! », dénonce l’un des membres du collectif. Pour eux, c’est la preuve d’un mépris total pour les actionnaires de base, tenus dans l’ignorance et écartés des prises de décisions.

Preuve de ce manque de considération, ces actionnaires affirment n’avoir même pas été invités officiellement à l’assemblée générale, pourtant censée concerner l’ensemble des détenteurs d’actions. Cela n’a pas empêché le collectif d’envoyer un représentant, leur coordonnateur Serigne Ndame Dione, pour faire entendre leur voix.

Des centaines d’actionnaires à Ecobank laissés pour compte

Joint par le site Kewoulo.info, M. Dione, qui coordonne les efforts des actionnaires d’Ecobank au Sénégal, dénonce une situation qui dure depuis 2008.

« Depuis cette année-là, nous avons placé notre confiance et notre argent dans Ecobank. Aujourd’hui, non seulement nous n’avons aucune nouvelle de nos investissements, mais la banque semble faire la sourde oreille à nos multiples relances », s’indigne-t-il.

Selon lui, ce sont des centaines d’actionnaires, principalement sénégalais, qui se retrouvent dans le flou total.

« Il s’agit de l’épargne de citoyens honnêtes qui ont cru au potentiel de cette institution. Nous avons le droit de savoir ce qu’il est advenu de notre argent », insiste-t-il.

Le collectif, qui dit avoir tenté tous les recours amiables, envisage désormais de passer à la vitesse supérieure. Mais la question reste en suspens. Leur voix a-t-elle été entendue lors de cette assemblée tenue à Lomé ? Rien ne filtre pour l’instant. Mais les membres du collectif ne comptent pas lâcher prise.

Affaire à suivre…

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Togo/irrégularités sur les Cash Power : la CEET s’explique

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Face à ces éventuels désagréments, la CEET invite les abonnés à signaler rapidement toute anomalie constatée, soit en se rendant dans leur agence CEET habituelle, soit en contactant le Centre d’Informations et de Services (CIS) via le numéro vert 8228.

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CEET-Dans un communiqué rendu public ce 27 mai, la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) informe sa clientèle qu’elle a entamé la mise en œuvre de sa programmation de basculement vers les nouveaux tarifs d’électricité, dans le cadre de l’ajustement tarifaire en vigueur.

Selon l’institution, cette opération, bien que méticuleusement préparée, pourrait entraîner chez certains usagers des irrégularités dans les données de consommation. « Il peut s’agir notamment d’incohérences sur les factures ou sur les crédits d’électricité dans le système de prépaiement », informe la CEET.

le 8228 de la CEET pour signaler

Face à ces éventuels désagréments, la CEET invite les abonnés à signaler rapidement toute anomalie constatée, soit en se rendant dans leur agence CEET habituelle, soit en contactant le Centre d’Informations et de Services (CIS) via le numéro vert 8228.

« Votre signalement nous aidera à rapidement améliorer la qualité de nos services », souligne la direction dans sa note, tout en remerciant les clients pour leur compréhension et leur collaboration dans ce processus d’ajustement.

Ce changement intervient, selon la CEET, dans un contexte où les coûts de production et de distribution de l’énergie connaissent une évolution, nécessitant des adaptations tarifaires pour maintenir la viabilité du service.

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Togo : Suspension temporaire des permis de prospection minière, les raisons 

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Le ministère des Mines et de l’Énergie a annoncé la suspension provisoire de la délivrance des autorisations de prospection et des permis de recherche. Ce, pour toutes les substances minérales sur l’ensemble du territoire togolais. Une mesure transitoire qui s’inscrit dans le cadre du vaste chantier de révision du Code minier national.

Adopté en 1996, le Code minier togolais est aujourd’hui jugé inadapté aux réalités actuelles du secteur extractif, en constante évolution. Selon les autorités, cette suspension vise à permettre une refonte en profondeur du cadre juridique, avec pour ambition d’assurer une gestion plus rigoureuse, transparente et durable des ressources naturelles du pays.

Décision de suspension

Toutefois, cette décision ne s’applique pas aux activités liées aux matériaux de construction (tels que le sable, le gravier, etc.) ni aux minéraux industriels, qui demeurent exclus de la suspension en cours.

Le secteur minier constitue un levier de croissance important pour l’économie togolaise, avec des ressources variées telles que le phosphate, le fer, le manganèse, ou encore le marbre.

Cette réforme annoncée pourrait donc marquer un tournant stratégique pour l’avenir du pays, en assurant un meilleur partage des retombées économiques et une exploitation responsable des ressources.

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Togo : Suspension de la pêche annoncée, le ministre Yark Damehame s’explique

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Le gouvernement togolais a annoncé une interruption temporaire de la pêche sur l’ensemble du territoire national. La décision, rendue publique par le ministre des Ressources halieutiques, Yark Damehame, vise à protéger les ressources aquatiques et à lutter contre la pêche illégale.

Selon le calendrier établi, cette activité dans le secteur industrielle sera suspendue du 1er juillet au 31 août 2025. Celle artisanale qu’elle soit en mer ou en lagune, sera interrompue du 1er au 31 juillet 2025.

Cette mesure s’applique à toutes les zones de pêche du pays et concerne aussi bien les grandes unités que les petites. Elle contribue à protéger la biodiversité et encourager une pêche durable.

La suspension s’inscrit dans une démarche de gestion durable des ressources halieutiques. Elle s’inspire notamment de l’exemple du lac Nangbéto, où une telle pause biologique a permis une reconstitution significative des espèces aquatiques et un retour progressif de la biodiversité.

« Il s’agit de donner aux écosystèmes marins le temps de se régénérer et de lutter efficacement contre les pratiques de cette activité non réglementée », a souligné le ministre.

Une initiative collective pour un secteur de pêche durable

Le Togo envisage également une concertation avec les pays voisins du golfe de Guinée, en vue d’harmoniser les périodes de repos biologique à l’échelle régionale.

Une démarche qui consiste à renforcer la coopération pour la protection des ressources marines partagées, dans une zone particulièrement sensible aux pressions de l’activité halieutique intensive.

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