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Economie

Hausse des prix : le syndicat des meuniers répond aux inquiétudes

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Le Bureau Syndical National des Exploitants de Moulins, Pétrins et Aiguiseurs du Togo (SYNEMPATO) a tenu à clarifier sa position à travers un communiqué publié ce lundi 16 juin. C’est suite aux interrogations croissantes dans les ateliers de mouture à travers le Togo sur les tarifs de l’électricité.

Cette sortie intervient à la suite de deux autres annonces importantes. Notamment par rapport au communiqué du 28 mai 2025 du SYNEMPATO fixant les nouvelles grilles tarifaires. Le second cas concerne la suspension temporaire du prélèvement unique des frais fixes pour les compteurs Cash Power. Une décision prise pas la CEET (Compagnie Énergie Électrique du Togo) le 6 juin 2025.

Selon le SYNEMPATO, cette suspension par la CEET, dans l’attente d’un mécanisme de perception plus équitable, a été mal interprétée par certains. Des allégations selon lesquelles la CEET aurait renoncé aux nouveaux tarifs de l’arrêté interministériel n°072/MMRE/MEF/MPDC/MCACL du 24 mars 2025 sont jugées infondées.

Le rappel du syndicat

Le syndicat rappelle que la nouvelle grille tarifaire est bel et bien en vigueur, y compris pour les abonnés relevant de la tranche sociale, comme le confirment les frais pratiqués lors de l’achat de crédits d’énergie.

Dans un souci d’équité et pour éviter les tensions dans les ateliers de transformation de céréales, le SYNEMPATO a affirmé maintenir l’application de ses propres tarifs ajustés, prenant en compte les réalités locales dans chaque région du pays.

« Le SYNEMPATO maintient l’application de ses propres tarifs actualisés sur toute l’étendue du territoire national, en tenant compte des bols-mesures en vigueur dans chaque localité », peut-on lire dans le communiqué signé par le Secrétaire général, Kodjovi Senko.

Le syndicat précise que cette révision tarifaire ne résulte pas uniquement de l’augmentation du coût de l’électricité, mais aussi de la hausse généralisée des prix des pièces de rechange et du coût de la vie en général. Elle vise, selon les responsables syndicaux, à assurer une rémunération plus juste aux meuniers, confrontés à une rareté croissante de la main-d’œuvre.

« Les faibles revenus perçus par les meuniers, une fois déduites les autres charges d’exploitation, rendent leur activité de moins en moins viable », souligne le communiqué.

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