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Faits divers

Lomé répond à Amnesty : “Le Togo est un État de droit”

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Lomé
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Lomé – Le gouvernement togolais a réagi ce mercredi aux accusations de torture formulées par Amnesty International, à la suite de manifestations survenues les 5 et 6 juin 2025 à Lomé. Dans un communiqué, l’ONG affirme que plusieurs manifestants interpellés lors de ces événements auraient été victimes de mauvais traitements pendant leur détention. Des allégations fermement rejetées par les autorités.

Interrogée par l’Agence France-Presse (AFP), la ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mme Yawa Kouigan, a déclaré ne pas avoir été informée de tels cas.

« La torture est inacceptable et formellement proscrite par notre législation. Le droit togolais la définit, la prohibe et la sanctionne sévèrement », a-t-elle assuré.

Elle a également précisé que les informations disponibles à ce stade proviennent essentiellement de témoignages diffusés sur les réseaux sociaux et n’ont pas encore fait l’objet d’une procédure judiciaire.

« À ma connaissance, ces allégations n’ont pas donné lieu à une saisine de la justice. Mais si des preuves sont apportées, les auteurs présumés seront poursuivis conformément à la loi. Le Togo est un État de droit », a-t-elle ajouté.

Des faits encore à vérifier selon Lomé

Dans son rapport, Amnesty International affirme avoir interrogé dix personnes arrêtées lors des manifestations, qui déclarent avoir été victimes de violences physiques alors qu’elles étaient détenues au poste de gendarmerie de Djidjolé, à Lomé. L’ONG indique avoir consulté des certificats médicaux mentionnant des contusions musculaires, ainsi que des photographies de blessures.

Mais le gouvernement insiste sur la nécessité de traiter ces allégations avec prudence, tant qu’aucune enquête judiciaire formelle n’a été ouverte.

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