Au Togo, les forces de défense et de sécurité togolaises ont voté par anticipation ce lundi 14 juillet 2025 aux élections municipales prévues pour le 17 juillet prochain. La mesure a été prise conformément aux dispositions du code électoral.
Le vote s’est tenu à Lomé dans plusieurs sites, notamment à l’École primaire publique du camp Général Gnassingbé Eyadéma et à la gendarmerie nationale. Très tôt dans la matinée, des files d’électeurs en uniforme se sont formées dans un climat calme et organisé. Les opérations de vote se sont déroulées sans incident notable.
Ce dispositif anticipé, désormais bien intégré au processus électoral togolais, permet de libérer les forces de l’ordre pour le jour du scrutin général, où elles seront mobilisées pour sécuriser les lieux de vote, prévenir d’éventuels troubles et appuyer la logistique de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Derniers jours de campagne électorale
Pendant ce temps, la campagne électorale suit son cours et entre dans sa phase finale. Elle prendra fin mardi 15 juillet à minuit, selon le calendrier officiel.
Ces municipales revêtent un intérêt particulier, notamment dans les grandes villes comme Lomé, Kara, Sokodé ou Aného, où les enjeux politiques et économiques sont majeurs.
Le scrutin concerne 117 communes à travers le pays. Pas moins de 500 listes, issues de partis politiques, de coalitions ou de candidatures indépendantes, sont engagées dans cette course électorale. À l’issue du vote, 1 527 conseillers municipaux seront élus pour former les nouveaux conseils communaux, dans le cadre de la décentralisation en cours.
Togo : le dépouillement aura lieu le 17 juillet
Bien que les forces de sécurité aient voté ce 14 juillet, leurs bulletins ne seront dépouillés que le jour du vote général, en même temps que ceux des électeurs civils. Cette disposition vise à assurer l’équité et la transparence du scrutin.
Tous les regards sont donc tournés vers le mercredi 17 juillet, date à laquelle les Togolais seront appelés à désigner leurs représentants locaux, dans un contexte où les enjeux locaux s’inscrivent dans une dynamique de gouvernance de proximité.
