Alors que la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) avait annoncé la démission de Marc Brys de son poste de sélectionneur des Lions indomptables, l’entraîneur belge dément formellement cette information. Il affirme n’avoir jamais transmis de lettre de démission et évoque un piratage de sa messagerie.
Dans une correspondance adressée au ministre des Sports et de l’Éducation physique, Marc Brys se dit victime d’un acte malveillant.
« Je n’ai jamais rédigé ni transmis un quelconque courrier de démission », écrit-il, dénonçant avec fermeté la diffusion d’une information selon lui totalement fausse.
Selon le sélectionneur, l’examen de ses courriers électroniques révèle une probable compromission de sa messagerie.
« Ce piratage, aussi regrettable qu’inhabituel, a visiblement semé le trouble et suscité une vague de réactions précipitées », explique-t-il. Il affirme n’avoir été contacté par aucun responsable avant que la Fecafoot ne publie un communiqué annonçant son départ.
La Fédération camerounaise de football avait pourtant indiqué avoir reçu un courrier officiel de démission, daté du 21 juillet, évoquant des arriérés de salaire de deux mois. Elle avait même annoncé avoir saisi les autorités pour gérer la vacance du poste.
Mais pour Marc Brys, cette réaction de la Fecafoot est précipitée. Il se dit « interpellé » par le fait que personne ne l’ait joint directement, laissant entendre qu’il pourrait s’agir d’une tentative déguisée d’éviction.
Le gouvernement calme le jeu
Face au tollé, le ministre des Sports et de l’Éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi, a publié un communiqué le 23 juillet pour clarifier la situation. « M. Marc Brys n’a pas démissionné de ses fonctions. Il reste résolument en poste », peut-on lire dans le texte officiel.
En coulisses, des sources proches du dossier affirment que des discussions étaient en cours entre le sélectionneur et les autorités au sujet du paiement de sa rémunération, et qu’un accord aurait été trouvé récemment.