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Divertissement

Cameroun/Fecafoot : Samuel Eto’o clarifie la démission de Marc Brys

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Fecafoot
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Un nouvel épisode s’ajoute au bras de fer entre la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et le ministère des Sports, à propos de l’entraîneur des Lions indomptables, Marc Brys. Dans une correspondance adressée au ministre Narcisse Mouelle Kombi, le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o, a tenu à apporter sa version des faits, après les accusations de « manipulation » portées contre la Fédération.

Le 23 juillet, le ministère des Sports publiait un communiqué rejetant la démission de Marc Brys et dénonçant une prétendue manipulation de la Fecafoot. Le communiqué évoquait aussi un possible piratage de la messagerie de l’entraîneur belge.

La réponse de la Fecafoot

Samuel Eto’o dément catégoriquement ces accusations. Il rappelle que la Fecafoot n’a jamais été impliquée dans la signature du contrat de Marc Brys avec l’État camerounais. Elle n’en connaissait ni le contenu, ni les modalités de paiement. Il estime donc que la Fédération ne pouvait pas manipuler une situation à laquelle elle n’était pas associée.

Concernant la messagerie prétendument piratée, Eto’o affirme que la Fecafoot a reçu une version physique du courrier de démission, envoyé via un service de messagerie reconnu.

Selon la Fecafoot, tout commence le 22 juillet, lorsqu’elle reçoit de Marc Brys une enveloppe contenant une lettre de rupture de contrat, une copie de son contrat signé le 8 avril 2024, une correspondance du ministre des Sports au ministre des Finances datant du 15 mai 2024.

C’est en consultant ces documents que la Fédération découvre une clause importante du contrat : si Marc Brys n’était pas payé pendant plus de 60 jours, il avait le droit de rompre le contrat avec compensation.

Or, selon lui, cette situation s’est bel et bien produite. La Fecafoot estime donc que le coach a utilisé cette clause en toute légalité.

Pour Samuel Eto’o, il ne fait aucun doute que Marc Brys a volontairement mis fin à sa collaboration avec l’État du Cameroun. Il refuse que cette affaire porte atteinte à l’image de la sélection nationale ou à celle du pays.

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