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Economie

Togo/Banque et Assurance : Une grève nationale de 3 jours annoncée

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Banque
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Au Togo, les employés des banques et assurances se préparent pour une grève générale de 72 heures. Le programme initié par les principales organisations syndicales des employés de banques, d’assurances et de sociétés de courtage, est prévu du mardi 24 au jeudi 26 septembre 2025.

La décision a été prise à l’unanimité lors d’une assemblée générale tenue à Lomé, et a été formellement notifiée aux directions des établissements concernés le 21 août, conformément aux exigences du code du travail.

Le mouvement de protestation, qui démarrera dès 7h30 le 24 septembre pour se clore à 18h00 le 26, s’étendra à l’ensemble du territoire. Pendant cette période, les services bancaires et financiers seront fortement perturbés, voire indisponibles, dans la majorité des institutions participantes.

Les syndicats, qui dénoncent une absence de réponse concrète à leurs revendications, se réservent le droit de prolonger le mouvement au-delà des 3 jours initialement prévus si aucun accord satisfaisant n’est trouvé.

Les griefs exprimés par les représentants syndicaux sont nombreux et traduisent un profond malaise au sein du secteur. Ils réclament notamment une revalorisation des salaires, l’application effective d’une nouvelle grille de rémunération, une amélioration significative des avantages sociaux, notamment les aides à la scolarité, ainsi que la fin des licenciements jugés abusifs.

D’autres revendications portent sur la lutte contre les discriminations internes et la prise en charge effective des cas de harcèlement signalés dans plusieurs établissements.

L’un des points les plus sensibles demeure la question des écarts de rémunération, que les syndicats qualifient d’excessifs et de profondément injustes.

Lors de leur dernière réunion le 16 août, les membres du Syndicat des Employés et Cadres des Banques (SYNBANK) et du Syndicat des Employés et Cadres des Assurances (SYNASSUR) ont dénoncé une situation où, pour des postes similaires, les salaires varient de manière démesurée.

Selon Awoula Yati BABA, Secrétaire général du SYNBANK, certains cadres perçoivent des rémunérations allant jusqu’à 10 millions de francs CFA par mois, assorties de nombreux avantages matériels, tandis que les plus bas salaires stagnent autour de 200 000 francs CFA.

Le rapport entre les plus hauts et les plus bas revenus atteindrait ainsi 50 pour 1, bien au-delà des recommandations de bonne gouvernance, qui préconisent un écart maximal de 20 fois.

…Banques et assurances…

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