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Société

Togo: Encore 1 an d’état d’urgence sécuritaire dans les savanes

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Etat d'urgence
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L’état d’urgence sécuritaire dans la région des savanes est prolongé de 12 mois. Le 6 mars 2025, les députés de la première législature de la Ve République ont adopté, en séance plénière, un projet de loi pour étendre cette mesure face aux menaces persistantes dans la région.

Etat d’urgence au Nord pour une sécurité renforcée

Ce prolongement permet au gouvernement de renforcer sa réponse face à l’évolution des dangers, de mieux protéger les citoyens et leurs biens, et de garantir l’ordre public ainsi que l’intégrité du pays.

La séance a été dirigée par SEM Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, président de l’Assemblée nationale. C’était en présence de Pâcome Adjourouvi, ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la citoyenneté, du Colonel Hodabalo Awaté, ministre de l’Administration territoriale, et du Colonel Calixte Madjoulba, ministre de la Sécurité.

Rappelons que la précédente prorogation, votée le 12 mars 2024, expire le 13 mars 2025 à minuit.

Economie

Togo/Urgent : La filière cotonnière en crise

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filière cotonnière
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L’atmosphère sociale et professionnelle s’assombrit dans la filière cotonnière togolaise. Dans un mémorandum récemment adressé aux autorités, la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton (FNGPC) exprime de vives inquiétudes quant à la gouvernance et à la transparence de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT), filiale du groupe singapourien Olam Agri. Un signal d’alarme qui pourrait compromettre les perspectives de relance du secteur, pourtant considéré comme stratégique pour l’économie agricole du pays.

Dans le document, la FNGPC dénonce une série de dysfonctionnements qui, selon elle, découragent les producteurs et mettent en péril les efforts entrepris ces dernières années pour revitaliser la filière coton.

Parmi les principales revendications figurent la révision du mécanisme de fixation du prix du coton graine, jugé inéquitable, le respect des taux d’égrenage réels, essentiels à une rémunération juste des producteurs.

Il est aussi mentionné la revalorisation des commissions versées aux organisations paysannes.

De même qu’une meilleure transparence dans la gestion financière de la NSCT, notamment en ce qui concerne l’accumulation des dettes, l’absence de dividendes pour les producteurs de la filière cotonnière, et la gestion des intrants.

Pour la FNGPC, ces dysfonctionnements alimentent un profond malaise et traduisent une rupture progressive de la confiance avec l’opérateur industriel en charge de la transformation du coton.

En signe de protestation, la Fédération annonce la suspension provisoire de toute collaboration avec la direction générale de la NSCT. Une décision lourde de conséquences en pleine période de préparation de la campagne cotonnière.

“Les producteurs de la filière cotonnière ne peuvent plus continuer à subir un système qui les marginalise alors qu’ils constituent le socle de la filière”, martèle la FNGPC, qui appelle les pouvoirs publics à intervenir d’urgence pour éviter une saison compromise.

Le coton, deuxième culture de rente du Togo après le café-cacao, fait vivre des milliers de ménages dans les régions rurales. Sa relance est donc non seulement un enjeu économique, mais aussi social et stratégique.

Un bras de fer dans la filière cotonnière

L’actuel bras de fer entre producteurs et industriel met en lumière les défis de gouvernance dans les partenariats public-privé et la nécessité d’un dialogue renouvelé entre toutes les parties prenantes.

Face à cette crise liée à la filière cotonnière, la balle est désormais dans le camp de l’État, appelé à arbitrer pour restaurer la confiance et garantir la viabilité du secteur.

À défaut, le risque est réel de voir s’effondrer une filière déjà fragilisée par des campagnes agricoles mitigées ces dernières années.

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Société

Togo : « Université de Datcha », voici ce que cache ce projet

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Le gouvernement togolais veut implanter une troisième université publique à Datcha, dans la région des Plateaux. Après Lomé au sud et Kara au nord, cette nouvelle infrastructure universitaire vise à rapprocher la formation de qualité des populations de l’intérieur du pays et à décongestionner les deux premiers pôles universitaires.

Ce projet s’inscrit dans la vision de décentralisation de l’enseignement supérieur au Togo. L’ambition est d’adapter le système éducatif aux réalités locales, tout en répondant aux besoins socio-économiques du pays.

En choisissant Datcha, localité située entre les préfectures de l’Ogou et de l’Amou, le gouvernement mise sur un positionnement stratégique, à mi-chemin entre les deux grandes universités existantes.

Une université à Datcha, un choix stratégique

« Le choix de Datcha est tout sauf anodin », affirment les autorités. Il permettra non seulement de réduire la pression sur les universités de Lomé et Kara, souvent surchargées, mais aussi d’offrir une alternative de proximité aux bacheliers des régions centrales et méridionales.

Une université tournée vers l’innovation et les sciences appliquées

La future Université de Datcha se veut également un pôle de développement scientifique et technologique. Sa première phase, qui s’étend sur une superficie de 18 600 m², comprend cinq bâtiments structurants. Il s’agit des instituts de métiers de l’agriculture, polytechnique de l’innovation, de la Faculté des sciences de la santé, d’un restaurant universitaire, et de bâtiment de la présidence.

Cette orientation vers les filières techniques et scientifiques traduit la volonté de former une jeunesse compétente dans des domaines porteurs pour le développement national.

Au-delà de l’enjeu purement académique, le projet s’inscrit dans une logique de développement territorial. Grâce à un modèle de partenariat public-privé, la réalisation de cette infrastructure devrait créer de l’emploi, favoriser l’émergence de services autour du campus et contribuer au désenclavement de la zone.

Pour les parents et étudiants de la région, l’université de Datcha représente également une opportunité de réduire les coûts liés aux déplacements et à la vie estudiantine dans les grandes villes.

Une avancée significative vers une éducation plus équitable et accessible, partout sur le territoire togolais.

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Société

Le Togo lance 2 usines de production de médicaments et d’engrais

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Le Togo est désormais compté parmi les pays producteurs de médicaments pharmaceutiques et d’engrais. FHC Medica et NutriSource, sont les deux nouvelles unités industrielles qui s’en chargent. Ces firmes ont été inaugurées le mercredi 23 avril 2025 sur la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA).

Présidée par la cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, cette double inauguration marque une nouvelle étape décisive dans la stratégie nationale d’industrialisation.

« Ce 23 avril 2025, j’ai inauguré au nom du PR deux nouvelles usines : deux pas de plus vers un pays plus fort et plus autonome », a-t-elle écrit sur son compte X, soulignant l’importance de ces projets pour l’avenir du pays.

FHC Medica : une industrie pharmaceutique au cœur du Togo

Parmi les installations inaugurées, FHC Medica attire particulièrement l’attention. Implantée sur 7 000 m², cette unité est entièrement dédiée à la fabrication de médicaments essentiels génériques.

Avec une capacité annuelle de 750 millions de comprimés, 150 millions de gélules et 30 millions de flacons de sirop, elle vient répondre aux besoins sanitaires du pays et de la sous-région ouest-africaine.

Mais au-delà de la production, l’usine offre aussi une réponse concrète au défi de l’emploi. Environ 100 jeunes y ont déjà été recrutés, contribuant à une dynamique locale d’insertion professionnelle et de développement de compétences.

NutriSource : soutenir l’agriculture avec des solutions locales

À ses côtés, NutriSource ambitionne de transformer l’agriculture nationale. Spécialisée dans la production d’engrais formulés selon les besoins spécifiques des sols togolais, cette unité entend améliorer la productivité agricole, accompagner les agriculteurs et renforcer la sécurité alimentaire du pays.

En produisant localement des intrants adaptés, le pays réduit sa dépendance aux importations tout en construisant une chaîne de valeur agricole plus résiliente.

Avec l’entrée en activité de ces deux usines, la Plateforme industrielle d’Adétikopé confirme sa vocation de hub industriel stratégique. Son objectif : transformer localement, créer de la valeur et des emplois, et positionner le Togo comme un acteur incontournable de l’économie régionale.

La fabrication de médicaments et d’engrais sur le sol togolais est bien plus qu’un simple progrès industriel. C’est un tournant dans la manière dont le pays conçoit son développement : fondé sur l’autonomie, l’innovation, et la valorisation des talents et des ressources nationales.

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Politique

Doha : les discussions entre Kinshasa et le M23 interrompues sans accord

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Les discussions entamées à Doha entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 ont pris fin brutalement ce mardi 22 avril. La délégation du mouvement armé, dirigée par Bertrand Bisimwa, a quitté le Qatar pour rejoindre Goma. Aucun accord n’a été trouvé, malgré plusieurs échanges directs entre les deux parties.

Des sources proches des pourparlers évoquent un dialogue miné par des divergences majeures. Le projet de communiqué conjoint, censé ouvrir la voie à un règlement pacifique, a cristallisé les tensions.

Le gouvernement aurait exigé que le communiqué final fasse référence à la récente rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Le M23 s’y serait opposé, affirmant que ses revendications sont indépendantes du contentieux entre Kinshasa et Kigali.

Difficile mission pour Doha

Autre point de friction, Kinshasa souhaitait un engagement commun pour le désarmement des groupes armés. Le M23 aurait refusé, accusant le gouvernement de pactiser avec certaines milices. Le retrait des FARDC et des Wazalendo de Walikale, exigé par les rebelles, a également envenimé les débats.

Enfin, le M23 reproche à Kinshasa d’avoir ignoré ses conditions préalables, remises à la médiation qatarie. Le mouvement conditionne toute reprise des négociations à la présence de « délégués décisionnaires » et non de « simples experts au mandat flou ».

La médiation de Doha au Qatar, pour l’instant silencieuse, pourrait être amenée à jouer un rôle crucial dans la relance éventuelle du dialogue.

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Politique

Togo/municipales 2025 : Winner Ahotu, figure montante du NET, rallume la flamme électorale chez les jeunes

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Alors que les préparatifs des élections municipales se poursuivent au Togo, la révision des listes électorales, ouverte depuis le 7 avril, est prévue pour s’chever ce mardi 23 avril.
Dans ce contexte, Winner Ahotu, président des jeunes du Nouvel Engagement Togolais (NET) Golfe 5 et vice-président national des jeunes du parti, se distingue par son engagement sur le terrain pour mobiliser les électeurs.

Jeune leader dynamique, Winner Ahotu multiplie les initiatives pour inciter les Togolais à s’inscrire sur les listes électorales. Conseiller spécial de l’adjoint au maire Elias Ahotu, il met à profit ses réseaux et son influence pour sensibiliser la population, notamment les jeunes, à l’importance de cette étape cruciale avant le scrutin.

Municipales, sensibilisation des jeunes

« Il ne suffit pas de se plaindre, il faut participer. S’inscrire, c’est le premier acte de changement. Nous, les jeunes, devons prendre notre place dans les décisions locales. C’est pourquoi je suis partout, de quartier en quartier, pour faire passer ce message », dit-il.

Son expérience en matière de campagne électorale n’est plus à démontrer. En 2019, il avait occupé le poste de directeur de campagne adjoint d’Elias Ahotu, jouant un rôle déterminant dans la bonne tenue des opérations.

La révision des listes électorales, encadrée par un décret présidentiel du 1er avril, vise à actualiser le fichier électoral pour garantir un scrutin transparent.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a déjà formé les opérateurs de saisie chargés de superviser cette phase, dont l’issue permettra de connaître le nombre exact d’électeurs inscrits.

Rappelons que lors de la dernière révision, plus de 4,2 millions de Togolais s’étaient enregistrés. Avec des acteurs comme Winner Ahotu en première ligne, les autorités espèrent une participation massive, gage de légitimité pour les futures élections municipales dont la date reste à préciser.

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