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Economie

Contrebande et fraude : l’État serre la vis dans les marchés de Tsévié et Vogan

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Contrebande
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L’ampleur de la contrebande dans les marchés a été mise à nu vendredi dernier dans les villes de Tsévié et de Vogan. C’était lors d’une opération conjointe menée par la Commission chargée du marquage automatisé des produits et la direction régionale du commerce maritime

Cette descente surprise contre la contrebande et la fraude, déclenchée à la suite de plusieurs signalements, visait à faire respecter l’obligation de marquage des produits soumis à accise. Résultat : plusieurs marchandises prohibées ont été saisies, parmi lesquelles des cigarettes, des boissons alcoolisées et sucrées.

Des produits souvent introduits frauduleusement sur le territoire national, échappant ainsi aux circuits officiels de contrôle et de taxation. À Tsévié, un magasin de grossiste a été scellé pour absence de facturation normalisée, preuve supplémentaire d’un commerce parallèle bien organisé.

Une économie menacée par les circuits illégaux

« Il est inacceptable que des produits censés quitter le pays pour l’export se retrouvent massivement dans nos marchés sans traçabilité », a dénoncé Esso-Wavana Ahmed Adoyi, président de la Commission. Pour lui, ces pratiques fragilisent l’économie nationale en privant l’État de ressources fiscales essentielles et en créant une concurrence déloyale à l’égard des opérateurs respectueux de la loi.

Cette contrebande, souvent difficile à détecter, nuit également à la qualité des produits mis à la consommation, exposant la population à des marchandises non conformes et parfois dangereuses.

L’État hausse le ton contre la contrebande

L’opération de Tsévié et Vogan s’inscrit dans une stratégie plus large de contrôle et de régulation des flux commerciaux. Elle vise à renforcer la transparence, assainir le marché intérieur et faire respecter les règles fiscales en vigueur.

Pour les autorités, il ne s’agit pas seulement de sanctionner, mais de sensibiliser. Un appel est donc lancé aux commerçants, grossistes, importateurs et distributeurs à régulariser leurs activités.

« Ce que nous attendons, c’est un engagement collectif pour la transparence et la légalité », a insisté Esso-Wavana Ahmed Adoyi.

D’autres actions similaires sont prévues dans les semaines à venir. Les marchés seront surveillés de plus près, avec une attention particulière portée aux produits sensibles, à l’importation comme à la vente.

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Commerce illégal : le Togo en tête des efforts africains selon Tracit

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commerce
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Face à la montée du commerce illicite en Afrique, le Togo confirme son rôle de leader régional en matière de lutte contre les trafics illégaux, selon le rapport 2025 de l’Alliance transnationale Tracit.

Plus qu’une reconnaissance, cette distinction consacre une stratégie cohérente et déterminée déployée par les autorités togolaises, axée sur la prévention, la répression et la coopération internationale.

Grâce à un cadre réglementaire renforcé, à des actions ciblées sur les réseaux criminels et à un partenariat accru avec les institutions internationales, le Togo s’impose comme un acteur de référence en Afrique de l’Ouest.

Le Togo contre le commerce illégal

Ce positionnement contribue à protéger son économie et à stabiliser la région face aux enjeux transfrontaliers que pose le commerce illégal.

À l’heure où de nombreux États peinent à contenir ce phénomène, le Togo montre qu’une volonté politique forte et des réformes bien conduites peuvent produire des résultats concrets.

Ce succès renforce sa crédibilité sur la scène continentale et incite d’autres pays à suivre le modèle togolais.

Joël D.

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Economie

Dette publique : « Il faut avoir le courage de financer la paix », dixit Faure Gnassingbé

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La Conférence de l’Union Africaine sur la dette publique se déroule à Lomé depuis ce lundi 12 mai 2025. Le Président du Conseil des ministres du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, a livré un plaidoyer sur le lien indissociable entre dette et sécurité en Afrique.

Devant un parterre de dirigeants africains et de partenaires internationaux, le chef de l’exécutif togolais a appelé à une refondation de la gouvernance de la dette pour permettre aux États africains de financer durablement la paix et le développement.

« Repenser la gestion de la dette, c’est aussi refuser l’hypocrisie sécuritaire », a affirmé Faure Gnassingbé dans son discours inaugural. Pour lui, il est incohérent d’exiger la paix sur le continent sans donner aux pays les moyens financiers de l’assurer.

« Le lien entre dette et sécurité est trop souvent ignoré. Une dette est-elle soutenable si elle empêche un État d’investir dans la sécurité de ses citoyens ? », a-t-il questionné avec insistance.

Le Président du Conseil a également élargi la réflexion à d’autres défis structurels. Il souligne que la dette ne saurait être jugée soutenable si elle freine les capacités des États à adapter leur agriculture au changement climatique ou à offrir des perspectives à leur jeunesse.

Faure Gnassingbé redéfinit les enjeux de la dette publique

À travers cette intervention, le dirigeant togolais pose un cadre nouveau pour l’analyse de la dette, non plus uniquement sous l’angle macroéconomique, mais aussi en tant qu’outil ou frein à la souveraineté, à la sécurité et à la résilience sociale.

Faure Gnassingbé, au cours de cette conférence internationale sur la dette publique a aussi salué les efforts déployés par de nombreux pays africains, en première ligne dans la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et la criminalité transfrontalière.

« Nous consacrons une part croissante de nos ressources à la sécurité. Cette situation est légitime. Sans paix, aucun développement n’est possible », a-t-il souligné.

M. Gnassingbé pense que les sacrifices consentis dans ce cadre de la dette publique par les États doivent être reconnus et soutenus à l’échelle continentale et internationale.

L’Afrique, a-t-il martelé, ne peut être appelée à jouer un rôle de stabilisateur, notamment dans la région du Sahel sans un accompagnement financier adapté.

« Il faut avoir le courage de financer la paix », a conclu Faure Gnassingbé.

Une conférence stratégique pour le continent

Organisée à Lomé en partenariat avec la Commission de l’Union Africaine, cette conférence sur la dette publique se tient du 12 au 14 mai 2025.

Elle réunit décideurs politiques, experts économiques et partenaires au développement autour de la question cruciale de la viabilité de la dette africaine à l’heure des transitions sécuritaire, climatique et démographique.

L’ouverture des travaux a également été marquée par les interventions du Président ghanéen John Dramani Mahama et du Président de la Commission de l’Union Africaine.

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Ce que la CEDEAO prépare pour rendre l’avion accessible à tous

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CEDEAO
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La Commission mixte Infrastructures, Énergie, Mines, Agriculture, Environnement et Ressources naturelles du Parlement de la CEDEAO a tenu du 5 au 10 mai 2025 une réunion de haut niveau à Lomé. L’objectif est de construire un espace aérien intégré, accessible et au service des citoyens ouest-africains.

La rencontre a porté sur un thème d’une importance stratégique : le transport aérien comme vecteur d’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Durant plusieurs jours de travaux intenses, parlementaires, experts sectoriels et commissaires régionaux se sont réunis pour analyser les défis du secteur aérien ouest-africain et identifier les pistes d’action concrètes pour en améliorer l’accessibilité et l’efficacité.

Les échanges ont été particulièrement instructifs et ont mis en lumière des obstacles structurels entravant la mobilité dans l’espace CEDEAO. L’un des constats majeurs reste le coût prohibitif des billets d’avion dans la région, freinant la libre circulation des personnes, les échanges commerciaux, le tourisme et les investissements.

Tarifs élevées dans la CEDEAO

Les analyses partagées révèlent une situation préoccupante. Les tarifs aériens dans la CEDEAO sont en moyenne 103 % plus élevés que dans d’autres régions du monde. Les frais de sécurité sont 68 % plus chers, et les taxes gouvernementales 47,4 % plus élevées.

Cette fiscalité excessive augmente les prix des billets de 20 % pour les vols domestiques, de 48,6 % pour les vols régionaux et de 36,5 % pour les vols internationaux.

Un autre facteur essentiel évoqué est la fragmentation du marché aérien régional, aggravée par le nombre élevé de taxes et redevances, 172 en tout, dont 112 supportées par les compagnies et 66 par les passagers.

Face à ces constats, la CEDEAO a déjà engagé des réformes structurantes. L’un des jalons majeurs est l’entrée en vigueur, au 1er janvier 2026, d’un acte additionnel sur la politique commune en matière de taxes et redevances aériennes, qui permettra une réduction de 25 % des charges appliquées aux acteurs du transport aérien dans la région.

Cette réforme vise à encourager la compétitivité, la fiabilité et l’inclusivité du transport aérien, afin de permettre aux populations ouest-africaines de voyager à des coûts plus abordables tout en stimulant les secteurs économiques clés comme le commerce, le tourisme, et l’hôtellerie.

Sako Mamadou, Co-président de la Commission mixte, a salué la qualité des débats et l’engagement des participants.

« L’accessibilité et la fluidité du transport aérien sont essentielles pour notre développement économique et social. Un billet d’avion abordable n’est pas un luxe, mais un levier stratégique pour l’épanouissement de notre communauté. »

Il a rappelé la volonté ferme du Parlement de la CEDEAO de travailler en étroite collaboration avec la Commission et les parlements nationaux pour assurer la mise en œuvre effective des actes communautaires, notamment ceux relatifs à la politique commune sur les taxes aériennes.

Le Co-président a également lancé un appel à l’action à l’endroit des compagnies aériennes régionales.

« Nous invitons les transporteurs à adopter des normes élevées de qualité et de sûreté, et à moderniser leurs infrastructures pour garantir un service fiable et compétitif. »

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Togo : des poissons toxiques sur le marché ?, le gouvernement alerte

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Le gouvernement togolais tire la sonnette d’alarme après la découverte d’une grande quantité de poissons morts

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des poissons toxiques sur le marché
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Une grande quantité de poissons toxiques a découverte dans le bassin de rétention de Todman, à Lomé. Le gouvernement togolais tire la sonnette d’alarme.

Les autorités sanitaires ont évacué et incinéré les poissons, tout en mettant en place un cordon de sécurité pour éviter toute récupération. Des prélèvements ont été effectués pour identifier l’origine de cette mortalité suspecte.

Les conséquences de ces poissons toxiques

Pour le ministère de la Santé, consommer ces poissons pourrait entraîner des intoxications graves (vomissements, empoisonnements, diarrhées).

La population est invitée à éviter tout poisson de provenance douteuse sur le marché. Une enquête est en cours.

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Togo/Gestion : A Golfe 5, kossi Aboka appelle à la transparence financière

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kossi Aboka
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Kossi Aboka, maire de la commune de Golfe 5, a célébré ce jeudi 1er mai 2025 la fête des travailleurs avec les agents de sa commune. Il a profité de l’occasion pour leur réaffirmer sa rigueur et son intégrité quant à la gestion des ressources de la municipalité.

Devant les chefs de division et le personnel administratif réunis pour l’occasion, le maire a lancé un appel à la probité, à l’engagement et au sens du devoir dans la gestion des affaires communales.

En ligne de mire, le service de recouvrement des finances municipales, invité à faire preuve de rigueur et d’intégrité.

« Ne mettez pas l’argent dans vos poches. Pensez à la patrie, pensez à la commune », a martelé le maire, d’un ton ferme.

Ce rappel, lancé publiquement lors d’une journée consacrée aux droits des travailleurs, résonne comme un avertissement clair contre toute tentative de détournement ou de mauvaise gestion des ressources financières.

kossi Aboka aux anges

Kossi Aboka a souligné que la commune ne peut se développer sans une mobilisation sérieuse de ses recettes propres.

Fier du bilan de l’année précédente, il a rappelé que la commune de Golfe 5 a été la première à s’acquitter de ses dettes envers l’État, un effort qu’il souhaite voir se poursuivre grâce à la discipline et à l’implication de tous les services.

« Nous avons plein de projets, mais notre capacité financière n’arrive pas à couvrir nos besoins », a-t-il expliqué, insistant sur l’importance d’un recouvrement efficace et transparent.

Avant l’intervention du maire, le personnel a exprimé ses préoccupations concernant les conditions de travail.

Le maire a salué cette démarche et promis une écoute attentive. Cependant, il a réaffirmé que le développement de la commune repose d’abord sur l’engagement de chacun à bien faire son travail.

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