L’incendie qui a ravagé un immeuble dans le quartier Aguiarkomé, commune du Golfe 4 à Lomé, continue de susciter de nombreuses interrogations. Alors que le bâtiment s’est complètement effondré sous l’effet des flammes le lundi 14 avril, 2 individus ont été interpellés dans le cadre de l’enquête visant à faire la lumière sur les causes exactes du sinistre.
Selon le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Batossie Madjoulba, l’immeuble touchée par l’incendie servait au stockage de substances chimiques, notamment des acides, ce qui a considérablement aggravé la situation lors de l’incendie.
« Les investigations se poursuivent pour établir les responsabilités », a déclaré le ministre, mettant l’accent sur la nécessité de comprendre comment un tel entrepôt chimique a pu exister en plein cœur d’un quartier résidentiel.
Des dégâts de l’incendie
Grâce à l’intervention rapide des sapeurs-pompiers, de la police, de la gendarmerie nationale et à la mobilisation des riverains, le pire a pu être évité. Bien que l’immeuble se soit entièrement effondré, aucun décès n’est à déplorer.
Face à la complexité des opérations, le plan ORSEC a été déclenché, permettant une large mobilisation des forces de défense et de sécurité, de l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC), de l’ANASAP, ainsi que des ministères et partenaires privés engagés dans la Plateforme Nationale de Réduction des Risques de Catastrophes (PNRRC).
Le gouvernement met en garde et appelle à la vigilance
L’interpellation de ces deux suspects marque un tournant dans la gestion post-crise, avec une volonté claire des autorités d’établir les responsabilités et de sanctionner les éventuelles négligences ou infractions.
Le ministre a par ailleurs exprimé la solidarité du gouvernement envers les habitants du quartier, tout en appelant à une vigilance accrue quant au stockage de produits dangereux.
« Il est essentiel que chacun prenne conscience des risques liés à ces substances et adopte les bons comportements pour prévenir ce type de drames », a-t-il souligné.
Des mesures d’urgence ont été mises en place pour sécuriser la zone, limiter les risques de contamination et permettre un retour progressif à la normale.