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Togo: un nouveau départ pour les filles des rues de Lomé

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Dans les rues de Lomé, elles sont nombreuses à survivre seules, confrontées à la violence, à l’abandon et à l’indifférence. Mais pour ces jeunes filles, souvent invisibles, une lueur d’espoir se dessine à l’horizon : un centre d’accueil et de réinsertion, pensé pour elles, construit avec elles en tête.

Changer des vies des filles des rues de Lomé, pas seulement des bâtiments. C’est l’ambition portée par l’ONG belge Eclore, en partenariat avec le ministère togolais de l’Action sociale, à travers un projet inédit : un centre dédié aux jeunes filles vulnérables, livré à elles-mêmes dans les rues de la capitale.

Situé à Amaréto Assiko, dans la commune d’Agoènyivé 2, ce futur centre pour les filles des rues de Lomé, un bâtiment de trois étages sur 1000 m² se veut bien plus qu’un simple refuge.

Prise en charge totale des filles des rues de Lomé

Il offre un hébergement sécurisé, des salles de formation, un dispensaire, un accompagnement psychosocial et surtout, une chance réelle de reconstruire sa vie.

Certaines jeunes filles pourront y suivre des formations qualifiantes, d’autres reprendront leurs études grâce à un système de bourses financé par des partenaires engagés.

L’objectif est clair : favoriser la réinsertion avant l’âge de 20 ans et prévenir des fléaux comme les grossesses précoces ou l’exploitation.

« Nous voulons qu’elles deviennent les ambassadrices du Togo, qu’elles reprennent confiance et trouvent leur place dans la société », souligne Stanislas Eskenazi, cofondateur d’Eclore Afrique.

Ce mercredi, la ministre Kossiwa Zinsou-Klassou a symboliquement posé la première pierre, saluant « une coopération internationale exemplaire », au service des plus vulnérables.

Dans un contexte où la marginalisation des jeunes filles reste un défi criant, ce centre s’aligne sur la vision inclusive portée par le président togolais : ne laisser personne de côté.

Il ne s’agit pas seulement de bâtir des murs, mais de réparer des trajectoires, de rendre possible un futur digne pour celles qui, jusqu’ici, n’avaient pas de voix. Et dans un an, à Amaréto Assiko, cette promesse deviendra réalité.

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