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Politique

Togo : les ministres payeront désormais leurs factures d’eau et d’électricité, eux-mêmes

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Le ministre de l’Économie et des Finances, Essowè Georges Barcola, a officiellement mis fin à la prise en charge par l’État des factures d’eau et d’électricité liées aux résidences personnelles des ministres

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Factures-Fini le confort aux frais du contribuable pour les membres du gouvernement togolais. Le ministre de l’Économie et des Finances, Essowè Georges Barcola, a officiellement mis fin à la prise en charge par l’État des factures d’eau et d’électricité liées aux résidences personnelles des ministres. C’est à travers une lettre circulaire en date du 23 mai 2025.

Dans le cadre de la réforme de la gouvernance publique et d’une volonté de rationalisation des dépenses de l’État, le Trésor public ne paiera plus les factures de consommation domestique des membres du gouvernement. Cette mesure, qui s’applique à compter du 15 mai 2025, vise à renforcer l’équité dans la gestion des ressources publiques et à promouvoir la responsabilité individuelle des hauts responsables de l’État.

Factures à payer : des dispositions prises

Pour la mise en œuvre effective de cette décision, le ministère de l’Économie et des Finances a indiqué que des dispositions ont été prises avec la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) et la Togolaise des eaux (TdE). Ces mesures permettront aux ministres concernés de régler personnellement leurs factures.

« Cette décision s’inscrit dans une dynamique de bonne gouvernance, de sobriété de l’État et d’exemplarité attendue de ses représentants », peut-on lire dans la circulaire ministérielle.

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TOVIA : Le réveil citoyen togolais pour un développement sans « étiquette »

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TOVIA – Une nouvelle dynamique vient bousculer les lignes traditionnelles de l’engagement public au Togo. Le mouvement « Togolais Vient Agir » (TOVIA), officiellement lancé à Lomé, se présente comme un espace citoyen ouvert à tous ceux qui croient encore au potentiel de leur pays, en dehors des logiques partisanes.

Ni parti politique, ni association communautaire, TOVIA est un concept fédérateur, une invitation à l’action locale et collective, fondée sur des principes de compétence, de transparence et de co-construction. Une initiative portée par des visages bien connus de la scène publique, mais résolument tournée vers le terrain.

TOVIA rassemble autour de son noyau fondateur des anciens militants de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et du Nouvel Engagement Togolais (NET), deux partis d’opposition autrefois antagonistes. Loin de chercher à raviver des rivalités politiques, le mouvement incarne le dépassement des étiquettes au profit de l’action concrète.

À sa tête, Koamy Gbloekpo Gomado, maire de la commune Golfe 1, exclu de l’ANC après sa nomination comme ministre de l’Aménagement et du Développement des Territoires. Figure de terrain, il veut aujourd’hui incarner un leadership pragmatique, au service du citoyen.

« TOVIA n’appartient à aucun parti, ni à aucune ethnie. Il appartient à tous les Togolais qui veulent construire, pas seulement critiquer. »

Le projet TOVIA repose sur trois axes structurants, pensés comme les fondements d’un engagement citoyen renouvelé.

Le mouvement encourage une mobilisation de proximité, où chaque citoyen est appelé à prendre part à l’amélioration de son cadre de vie. De la gestion des déchets à la création de microprojets communautaires, TOVIA veut remettre le citoyen au centre des politiques locales.

« Le développement ne viendra pas d’en haut. Il commence par nous, dans nos quartiers, nos villages, » insiste Koamy Gomado.

Pour TOVIA, la compétence ne se limite pas aux diplômes. Le mouvement valorise autant la sagesse des anciens que l’intelligence académique, dans une approche inclusive du savoir.

Transparence ne signifie pas seulement bonne gestion financière, mais aussi clarté des intentions, sincérité de l’engagement, et reddition de comptes devant les citoyens.

Bien que résolument indépendant des partis politiques, le mouvement reste ouvert à la coopération avec toute entité partageant ses valeurs.

« Si une formation politique propose un projet local utile, nous sommes prêts à collaborer. Ce qui compte, c’est l’impact, pas l’étiquette, » souligne le président du mouvement.

Parmi les membres fondateurs figurent Robert Adeblewo Kossi Olympio, Jean-Jacques Sitou Messan Folly Teko, Gontran Yaguiwata, Tanko Ismaël Mamoudou, Seidou Adou et Komlan Efabo, tous anciens cadres de l’ANC ou du NET, aujourd’hui réunis autour d’un objectif commun.

TOVIA, une autre manière de faire de la politique

TOVIA ambitionne de jouer un rôle actif lors des prochaines élections municipales, non pas en opposant des blocs idéologiques, mais en faisant entendre une voix constructive, indépendante et centrée sur l’intérêt local.

« Les conseils municipaux sont faits pour coopérer, pas pour se diviser. Le Togo a besoin de synergies locales, pas de luttes de chapelle, » rappelle Koamy Gomado.

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83ᵉ session de l’UPA : le Togo défend une Afrique unie, stable et démocratique

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Le Togo a participé activement à la 83ᵉ session du Comité exécutif de l’Union Parlementaire Africaine (UPA), qui s’est tenue les 21 et 22 mai 2025 à Rabat, au Maroc. Le pays a réaffirmé son engagement pour une Afrique unie et solidaire.  

Conduite par l’honorable Sourou Kpatcha, Premier Questeur de l’Assemblée nationale, la délégation togolaise comprenait également l’honorable Raymonde Kayi Lawson Boe-Allah, députée, et Kokuvi Elom Ahli, Directeur de la coopération interparlementaire et internationale.

Leur participation a été marquée par des interventions et échanges visant à renforcer la collaboration entre les parlements africains, à promouvoir la paix et à encourager le développement durable sur le continent.

Le Togo pense à l’avenir de l’Union

Cette session a permis aux parlementaires togolais de contribuer aux discussions stratégiques sur l’avenir de l’Union, notamment la révision des statuts, la gestion financière, et la préparation de la 47ᵉ session de la Conférence de l’UPA.

Le Togo, fidèle à sa diplomatie parlementaire, a également soutenu l’élargissement de la commission chargée des amendements, pour une meilleure représentativité des parlements membres.

La réunion, organisée au siège de la Chambre des Représentants du Maroc, a réuni des représentants de plus de 40 parlements africains.

Elle a été ouverte par les présidents des deux chambres marocaines, ainsi que Ali Kolotou Tchaïmia, Président de l’Assemblée nationale du Tchad et actuel président du Comité exécutif de l’UPA.

Créée en 1976, l’Union Parlementaire Africaine vise à favoriser l’harmonisation des législations, promouvoir la démocratie et renforcer les liens entre institutions parlementaires africaines.

En prenant une part active à ces travaux, le Togo confirme son rôle moteur dans la coopération interparlementaire et son attachement à la construction d’une Afrique pacifique, démocratique et prospère.

La prochaine session du Comité exécutif est prévue en novembre 2025 à Kinshasa, en République démocratique du Congo.

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Togo : TOVIA entre en politique

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Un nouveau mouvement indépendant, baptisé TOVIA (Togolais Viens Agir), s’apprête à faire une entrée remarquable sur la scène politique togolaise Samedi 24 mai 2025. Il se présente comme une initiative citoyenne d’indépendants désireux d’apporter une alternative sérieuse et dynamique au paysage politique national.

Mais au-delà de cette façade de renouveau, c’est surtout la composition de la coordination nationale de TOVIA qui retient l’attention.

La plupart des figures clés de cette structure sont d’anciens militants, souvent exclus ou démissionnaires, de partis de l’opposition tels que l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) ou le Nouvel Engagement Togolais (NET).

GOMADO Komy Gbôleko à la tête de TOVIA

À la tête du mouvement, on retrouve GOMADO Komy Gbôleko, ancien acteur actif dans les sphères de l’opposition, aujourd’hui promu Coordinateur National. À ses côtés, des personnalités comme AKLADE Agbeklo Alphonse (ex-ANC), MAMOUDOU-TANKO Ismaël ou encore KPOWAVÉ Ablam Mawusse, tous anciens visages familiers du NET ou d’autres structures opposantes.

Le mouvement se veut résolument tourné vers l’action, avec un organigramme déjà bien structuré. Six coordinateurs adjoints répartis selon les régions (Grand Lomé, Plateaux, Maritime, Centrale et Kara, Savanes), une équipe de communication menée par HOUNDOJI Mahougnon Raymond, et même une cellule dédiée aux affaires électorales avec AGBEYIBOR Komlanvi Bienfait.

Parmi les figures notables, on retrouve également TEKO Folly Sitou Jean-Jacques au poste de Secrétaire Général et OLYMPIO Robert Adélèbòwé Kossi comme Conseiller Spécial. Des noms connus des cercles militants et de la société civile.

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Togo : Plusieurs cadres du NET convoqués devant le Conseil de discipline

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L’atmosphère s’alourdit au sein du Nouvel Engagement Togolais (NET). Huit cadres, anciens et actuels membres influents du parti, sont convoqués devant le Conseil de discipline pour répondre à de graves manquements présumés aux règles du parti.

L’information est contenue dans une note interne, référencée N° 008/2025/BEN/PR-NET, signée par le président national, Jules A. Amim, ce 22 mai 2025.

NET : Voici les personnes convoquées

Gontran YAGUIWATA, adjoint au maire d’Agoè-Nyivé 1

Tanko Ismaël MAMOUDOU, conseiller municipal du Golfe 3

Séidou ADOU, ex-secrétaire exécutif

Magloire ATTOH-MENSAH, ex-conseiller du bureau national

Rabiou ALASSANI, chargé de communication du parti

Komlan EFABO, ex-trésorier adjoint

Alves NAOTO, ex-secrétaire général adjoint

D’après la note, la convocation est prévue pour le 30 mai 2025 à 18h30, devant le Conseil de discipline du bureau national.

Cette initiative, selon le document, intervient suite à des « faits portés à la connaissance des instances dirigeantes » du parti.

Les concernés sont soupçonnés de manquements graves aux obligations statutaires et aux principes fondamentaux qui régissent la formation politique.

Le président du parti, Jules A. Amim, appelle les intéressés à se présenter pour fournir des explications sur les faits reprochés, conformément aux statuts et au règlement intérieur du NET.

Affaire à suivre…

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Togo : un nouveau décret fixe le nombre de conseillers municipaux par commune

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Le gouvernement togolais a promulgué un nouveau décret précisant le nombre de conseillers municipaux et d’adjoints au maire pour chaque commune du pays. Ce texte, signé par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, et le ministre de l’Administration territoriale, Hodabalo Awaté, vise à harmoniser et à actualiser les dispositions en matière de décentralisation.

Le décret n° 2025-003/PC, daté du 21 mai 2025, abroge les anciennes règles établies par le décret n° 2018-029/PR du 1er février 2018. Il s’appuie sur des textes fondamentaux, dont la Constitution du 6 mai 2024 et les lois relatives à la décentralisation, ainsi que sur les données du 5ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5).

Selon le nouveau décret, le nombre de conseillers municipaux et d’adjoints au maire varie en fonction des communes et des régions. 

Décisions du nouveau décret

– Dans la région des Savanes, la commune de Tône 1 (chef-lieu Dapaong) compte 23 conseillers et 4 adjoints, tandis que Kpendjai-Ouest 2 (chef-lieu Mandouri) en a 11 et 1.  

– Dans la région Maritime, Agoé-Nyvé 1 et 4 ainsi que plusieurs communes du Golfe disposent de 23 conseillers et 4 adjoints, reflétant leur importance démographique ou administrative.  

– Dans la région des Plateaux, la commune d’Anié 1 compte 19 conseillers et 3 adjoints, tandis que d’autres, comme Est-Mono 1, en ont 11 et 1.  

Ce décret s’inscrit dans la continuité des efforts du Togo pour moderniser sa gouvernance locale et renforcer l’autonomie des communes.

Il tient compte des réalités démographiques et territoriales actuelles, tout en simplifiant le cadre juridique existant.  

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