Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) exprime de vives inquiétudes concernant le secteur des assurances au Togo. Selon l’organisation dirigée par le pasteur Edoh Komi, ce secteur ne remplit pas son rôle de protection des citoyens, loin de là. Les problèmes de lenteur des indemnisations, de clauses floues et de l’accès difficile aux services juridiques créent un climat de méfiance et d’injustice.
Les assurés, plutôt que de bénéficier d’une aide rapide en cas de sinistre, se retrouvent souvent confrontés à des délais interminables. Les compagnies d’assurances traînent les pieds pour indemniser leurs clients, mettant ces derniers dans une situation précaire.
De plus, les démarches sont complexes, souvent retardées, et il est pratiquement impossible d’obtenir des informations claires sur les contrats. Beaucoup d’assurés ignorent les exclusions de leur couverture, découvertes trop tard, créant ainsi des conflits.
Le recours à un avocat pour résoudre ces litiges est presque devenu inévitable, mais les avocats sont souvent inaccessibles, et leurs honoraires découragent nombre de victimes.
Le MMLK considère que ce système est trop opaque et trop bureaucratique, rendant la vie plus difficile pour ceux qui sont censés être protégés.
Pour changer la situation, le MMLK propose des réformes concrètes. D’abord, une limitation stricte des délais de traitement des demandes d’indemnisation, avec des sanctions pour les compagnies qui ne respectent pas ces délais.
Ensuite, des contrats plus transparents et faciles à comprendre, où les exclusions et conditions seraient clairement expliquées.
MMLK fait des suggestions
Le MMLK suggère aussi de faciliter l’accès à des services juridiques accessibles, pour que chacun puisse défendre ses droits sans se ruiner.
Enfin, la mise en place d’un organisme de régulation indépendant pour surveiller le secteur et sanctionner les abus.
Le secteur des assurances, tel qu’il fonctionne aujourd’hui au Togo, est loin de répondre aux attentes des citoyens.
Il ne doit plus être une source de frustration mais un véritable moyen de protection. Le MMLK insiste sur l’urgence d’agir pour transformer ce système, afin qu’il serve réellement les Togolais.
