Le lundi 7 avril, plusieurs établissements scolaires ont été le théâtre de perturbations importantes. Dès 7h30, un déploiement massif des forces de sécurité a été observé à l’intérieur et autour du lycée moderne de Nimbo (anciennement Cob). Ce dispositif, bien visible, a marqué le début d’une journée scolaire peu ordinaire.
Malgré cette présence sécuritaire, de nombreux élèves ont trouvé leurs salles de classe vides, plusieurs enseignants ayant fait défaut.
Au lycée moderne de Nimbo, le proviseur Jean-Pierre Gougoulin a incité les élèves à regagner les salles, mais la situation est restée tendue. Certains enseignants non concernés par la grève ont malgré tout repris le chemin de leurs classes.
La Directrice régionale de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (Drena) 2, Angèle Coffie, en visite sur le terrain, a précisé : « Nous effectuons des visites dans les établissements pour nous assurer du bon déroulement des cours et donner des consignes de sécurité aux enseignants volontaires ».
Dans les groupes scolaires des quartiers sud et nord de N’Gattakro, la situation était similaire. À 8h25, un directeur d’établissement du primaire a rapporté l’absence totale des enseignants titulaires, à l’exception des stagiaires.
Cette absence a été confirmée par des élèves du lycée professionnel industriel de Koko, qui ont annoncé qu’ils rentraient chez eux en raison de l’absence de leurs professeurs.
Des forces de l’ordre et de sécurité dans des établissements scolaires
Au collège moderne de Koko, non loin du stade de la paix, des policiers étaient présents à l’intérieur de l’établissement.
Cependant, le directeur de l’école a refusé de commenter la situation, invoquant l’absence d’une autorisation de sa hiérarchie pour s’exprimer.
Cette journée met en lumière des perturbations notables dans le fonctionnement normal des établissements scolaires, avec un nombre élevé d’enseignants absents et une surveillance accrue des autorités.